vendredi 1 mai 2020

#PourLeJourDaprès: retour à l'anormal au Bien Public...

Ce 1er mai, impossible de manifester dans les rues, que ce soit pour des revendications sociales ou écologiques. Toutefois nombreuses sont les personnes à penser au "jour d'après", à penser un monde différent. Mais le journal Le Bien Public persiste à se comporter comme aux jours anormaux d'avant.

Cette crise du coronavirus interpelle et chamboule nos habitudes et nos sociétés. Puisque tout est "sens dessus dessous", autant reconstruire sur de bonnes bases. C'est d'ailleurs le sujet d'une pétition lancée par plusieurs associations nationales qui appellent appellent à construire ensemble "le jour d’après". Un monde qui réponde à la crise écologique.
Mais que fait le journal Le Bien Public au 1er mai ? Il publie une carte des 50 stations-service de Côte-d'Or où le gazole est le moins cher ! Personne n'a expliqué à ces journalistes que le gazole est impliqué dans le réchauffement climatique et la pollution de l'air ? Comment un journal peut-il aujourd'hui soutenir l'utilisation des transports polluants ainsi ? Il serait nettement plus cohérent et normal de la part de ce journal de proposer une carte, mise à jour chaque semaine, pour trouver les 50 bons plans pour acheter des légumes bio et de Côte-d'Or les moins cher par exemple. Ou bien des informations sur les lieux pour réparer son vélo. Ou encore pour acheter des vêtements d'occasion ?

Alors que la crise écologique est de plus en plus forte, il est tout à fait ANORMAL de soutenir d'une façon ou d'une autre des activités polluantes ! Le déconfinement du 11 mai n'est pas encore arrivé, Le Bien Public fait déjà son retour à l'anormal.

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