"Alerte rouge sur les fonds marins. Demandons l'interdiction de l'exploitation minière en eaux profondes". Vendredi 2 juin, les militants de Greenpeace Dijon étaient sur le marché de Dijon pour faire signer une pétition afin de protéger les fonds marin contre un désastre annoncé.
"L'exploitation minière en eaux profondes consiste à envoyer d'énormes robots-collecteurs jusqu'à 6000 mètres de profondeur pour extraire du cobalt, du cuivre, du nickel et autres métaux des fonds marins. Cette industrie causerait d'irréversibles dégâts sur la biodiversité des océans et perturberait le rôle essentiel qu'ils jouent dans la régulation du climat. Toute la chaîne alimentaire marine pourrait être touchée."
"Les compagnies de l’industrie minière lorgnent sur les fonds marins. Elles veulent les labourer pour extraire des minerais considérés comme précieux. Des écosystèmes et une biodiversité exceptionnels sont en danger, sans parler du climat, dont le dérèglement pourrait s’aggraver avec la perturbation des stocks de “carbone bleu” enfouis dans les profondeurs.
Si l’exploitation minière dans les grandes profondeurs n’est pas encore autorisée, elle pourrait l’être dès l’été 2023. Mais de plus en plus de voix s’élèvent :
* Mars 2021 : de grandes entreprises de l’automobile et de l’électronique appellent à voter pour un moratoire sur l'exploitation minière en haute mer et s’engagent à ne pas utiliser les ressources qui seraient extraites des fonds marins.
* Septembre 2021 : lors du congrès mondial de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), plus de 80% des États et 600 scientifiques ont voté en faveur d’un appel au moratoire sur l'extraction minière en eaux profondes.
* Novembre 2022 : lors de la COP27, Emmanuel Macron annonce “la France soutient l’interdiction de toute exploitation des grands fonds marins”.
* Janvier 2023 : l’Assemblée nationale se prononce contre l’exploitation minière des fonds marins.
L’engagement de la France contre l'exploitation minière des fonds marins, en novembre 2022, est tardif, mais reste une bonne nouvelle : en effet, nous craignions que la France ne s'entête dans une position pro-exploitation. A l’automne 2021, Emmanuel Macron s’était ainsi dit favorable à l’exploitation minière des fonds marins, qu’il considérait comme un enjeu stratégique. Ce revirement est donc une étape porteuse d’espoir : la France reconnaît enfin la catastrophe environnementale que constituerait l’ouverture de mines au fond de l’océan.
Si l’exploitation minière dans les grandes profondeurs n’est pas encore autorisée, elle pourrait l’être dès l’été 2023. Mais de plus en plus de voix s’élèvent :
* Mars 2021 : de grandes entreprises de l’automobile et de l’électronique appellent à voter pour un moratoire sur l'exploitation minière en haute mer et s’engagent à ne pas utiliser les ressources qui seraient extraites des fonds marins.
* Septembre 2021 : lors du congrès mondial de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), plus de 80% des États et 600 scientifiques ont voté en faveur d’un appel au moratoire sur l'extraction minière en eaux profondes.
* Novembre 2022 : lors de la COP27, Emmanuel Macron annonce “la France soutient l’interdiction de toute exploitation des grands fonds marins”.
* Janvier 2023 : l’Assemblée nationale se prononce contre l’exploitation minière des fonds marins.
L’engagement de la France contre l'exploitation minière des fonds marins, en novembre 2022, est tardif, mais reste une bonne nouvelle : en effet, nous craignions que la France ne s'entête dans une position pro-exploitation. A l’automne 2021, Emmanuel Macron s’était ainsi dit favorable à l’exploitation minière des fonds marins, qu’il considérait comme un enjeu stratégique. Ce revirement est donc une étape porteuse d’espoir : la France reconnaît enfin la catastrophe environnementale que constituerait l’ouverture de mines au fond de l’océan.
Le gouvernement français doit maintenant s’opposer activement à un code minier. Aidez-nous à maintenir la pression en signant notre pétition."
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