"Notre maison brule", tel est le titre d'un nouveau site internet participatif référençant les 500 000 ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement), dont 459 000 ne font l'objet d'aucun contrôle, comme à Dijon.
L'objectif est de répertorier et de ficher les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). La France est très exposée aux dangers industriels : aujourd'hui sur près de 500 000 ICPE, il y en a environ 459 000 qui ne font l'objet d'aucun contrôle. Le site de l'entreprise Normandie Logistique qui aurait déclenché la catastrophe de Lubrizol le 26 septembre 2019 en faisait partie. Même si ces 459 000 sites ne sont pas tous dangereux, leurs données ne sont pas publiques. En ces temps de crise, nous ne pouvons rester dans l'ignorance : à nous d'enquêter afin de cartographier pour mieux agir et empêcher que de nouvelles catastrophes comme celle de Beyrouth ou de Lubrizol arrivent près de chez nous.
Cette carte regroupe les ICPE dont les données et la localisation sont accessibles sur le site du gouvernement https://www.georisques.gouv.fr/donnees/bases-de-donnees/installations-industrielles. Certaines sont mal localisées, mal renseignées. Vérifier et corriger ces données fait partie de l'enquête et de l'autodéfense populaire!"
Dans la catégorie "Seveso seuil haut", on trouve la "raffinerie du midi", "l'Entrepôt pétrolier de Dijon", "EDIB" et "Dijon Céréales". Dans la catégorie "Seveso seuil bas" il y a "Corden Pharma".
Face aux dangers technologiques, stoppons l’intoxication du monde. « Notre maison brûle et nous ne regarderons plus ailleurs ». Un an après
la catastrophe de Lubrizol, un ensemble de personnalités, partis et
collectifs appellent à se réunir le 26 septembre devant les sites
industriels dangereux autour de chez soi.
(lire l'article sur Mediapart pour en savoir plus)
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