Il y a maintenant environ trois semaines, une nouvelle boutique a ouvert dans la galerie marchande du centre commercial Leclerc de Marsannay la Côte. De part son nom "B.I.O", avec le sous-titre "Bon.intègre.original", on devine quelle est son activité.
A l'intérieur, cela ressemble en beaucoup de points à différentes boutiques existantes à Dijon. Des cosmétiques, des produits frais et autres aliments, des boissons forment la majorité des choses à vendre, tous labellisés "AB" ou "cosmebio".
Une telle boutique dans la galerie marchande d'une grande surface peut surprendre. En fait, l'emplacement était vide, alors le responsable de ce Leclerc en a profité pour créer cette boutique. Il ne s'agit pas là d'un phénomène national des centres Leclerc. Mais alors, pourquoi ne pas mettre ces produits directement dans la grande surface? Tout simplement parce que les différentes marques référencées dans cette nouvelle boutique refusent d'être présente en grandes et moyennes surfaces, c'est à dire d'être mises à côté de produits dont la qualité est bien connue comme étant douteuse (avec des pesticides, des produits cancérigènes,...).
Récupération ou volonté de faire découvrir des produits sains, chacun aura son argument. Ce qui est sûr, c'est que n'est pas en grande surface qu'il faut aller faire ses courses. En effet, "le commerce périphérique est à la source lui aussi d’une surconsommation d’énergie. Eloigné de tout (des habitations, des centres de production et de logistique…), il émet jusque 80 fois plus de CO2 qu’un commerce urbain (déplacements des clients et des camions de livraison confondus). Une partie de l’activité commerciale se doit de retrouver sa place historique : en ville." (source: "Energies d'avenir en Nord-Pas de Calais")
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