lundi 28 juin 2010

Diagnostics de sols dans dix écoles

"Dans le cadre du deuxième plan national santé environnement et du Grenelle de l'environnement, les ministères de la santé, de l'éducation nationale et du développement durable ont préparé un programme de diagnostic visant à vérifier le niveau de pollution des sols sous certains établissements sensibles. Une série d'analyses va être réalisée sur plusieurs anciens sites industriels qui accueillent désormais des crèches, des écoles, des collèges ou encore des aires de jeux. (...) Le ministère du développement durable se veut rassurant : ''ce programme est en préparation depuis plusieurs années, il n'y a aucun signal sanitaire, ce n'est pas un problème de pollution des sols'', explique Laurent Michel, directeur général de la prévention des risques. ''Il s'agit juste de vérifier, car à l'époque la dépollution n'a peut-être pas été faite comme il fallait'', ajoute-t-il. L'objectif est de s'assurer que les pollutions éventuellement présentes dans les sols ne dégradent pas l'air intérieur des locaux, les aires de jeu et le réseau d'eau potable."

"Si une pollution est retrouvée, on recherchera l'entreprise responsable'', explique Laurent Michel. Les travaux éventuels devront donc être effectués par les maîtres d'ouvrage. Dans le cas des sites orphelins, l'ADEME interviendra. Les travaux consisteront à recouvrir les terres polluées ou si cela est possible de les enlever pour les remplacer. Pour l'air intérieur, il s'agira de mettre en place une aération régulière ou une ventilation permanente des locaux." (source: actu-environnement.com)

C'est donc ainsi que dix écoles de l'agglomération dijonnaise vont être étudiées.

Ce programme national, qui devrait coûter 50 millions d'euros à l'état, et donc au contribuable, en dit long sur notre mode de fonctionnement économique. En raccourcis: une entreprise pollue, le contribuable paye financièrement pour vérifier (et dépolluer), et peut être paye aussi de sa santé... Sans oublier l'impasse de certaines situations comme à Collonges-les-premières, à quelques kilomètres de Dijon, où la SNCF a contaminé le sol par de la créosote, pour ne citer qu'un exemple.

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