Quintellia, filiale nouvellement créée d'Elithis, se lance dans la "formation, le conseil et la communication dans le domaine du développement durable".
Une dizaine de sessions de formation sont proposées aux acteurs économiques et institutionnels. "Le programme associe des formations très techniques, ouvertes d'abord aux professionnels du bâtiment et aux architectes, mais aussi des formations à l'environnement de façon générale et au management dans le développement durable".
Concernant le conseil et la communication en matière de développement durable: "Notre approche n'est pas normative, nous n'avons pas pour vocation d'accompagner les entreprises dans une démarche de certification Iso 14001 par exemple (...), le sens de notre démarche, c'est d'associer la compétence technique, celle d'Elithis, à la compétence en management et en communication de Tropism, et de garantir à nos clients qu'ils font appel à des gens qui font, pas seulement qui parlent de développement durable!". (source: Le Journal du Palais du 10 au 16 janvier 2011).
Sur le blog de Quintellia, la présentation est: "l'ingénierie de la connaissance, véritable arme économique et levier de la croissance verte".
Puis dans la rubrique clients, dix points dont:
"-mise en place d’une organisation plus performante et éco-citoyenne (rupture de la routine, optimisation de processus, formations pointues et sur-mesure…)
-construction d’un positionnement fort et différenciateur respectueux des grands principes du développement soutenable
-gain de notoriété et enrichissement du capital de réputation en véhiculant une image positive et vertueuse
-augmentation des opportunités et du volume d’affaires (le consommateur privilégie une entreprise éco-responsable)"
Quand au site web de Tropism, il est écrit: "Tropism communication a inscrit dans ses priorités et ses prestations l'accompagnement des clients qui le souhaitent vers un nouveau mode de communication vertueux: la communication éco-citoyenne." Cette société a développé différents outils de communication pour des entreprises des énergies renouvelables, toutefois elle a aussi travaillé pour le CEA de Valduc et Areva, deux sociétés bien connues pour leur développement durablement polluant.
"Développement durable", "communication éco-citoyenne", est-ce que cela sera suffisant pour "un changement radical des comportements" (sic Tropism)? Beaucoup des termes n'invitent pas forcément vers une société de sobriété, d'autant plus que le terme "développement durable" étant, légitimement, de plus en plus décrié.
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