vendredi 11 décembre 2020

Un parc protégé de la bétonisation à Dijon !

Après les jardins de l'Engrenage, c'est au tour d'un nouveau lieu d'échapper à la bétonisation à Dijon. 

 

 

 

 

 

 

 

 
"A l’intersection de la rue de Mirande et de la rue Jean-Baptiste Baudin, derrière de hauts murs d’enceinte, se dissimule une grande maison entourée d’un parc de 4000 m2 peuplé de nombreux arbres remarquables sur un sol de pleine terre.(...) Depuis plusieurs mois, des personnes habitant le quartier demandent au Maire de Dijon d’acquérir cette propriété et d’en faire un jardin public. Sourd à ces demandes, François Rebsamen a laissé l’Etat engager la vente au promoteur, sans faire valoir le droit de préemption de la ville.


Face à l’inaction de la mairie de Dijon (...), des habitant.e.s ont pris l’initiative et la responsabilité de protéger ce parc arboré, contre le risque de bétonisation. Le premier rendez-vous pour découvrir le lieu est donné à tous les citoyens le dimanche 13 décembre à partir de 15h.

Encore une lutte d'écolos en manque de sensation ? d'anarchistes ? de gens qui s'ennuient ? Telle sont surement les questions de personnes qui critiquent sans se poser de questions. Mais il faut se poser des questions sur ces actions de ré-appropriation de la ville par des citoyens ! Pourquoi font-ils ça ? Quels sont les intérêts ?



 

 

 

 



Les avantages de ne pas bétonner cet endroit sont nombreux. Parmi ceux-ci, il y en a au moins un lié clairement au réchauffement climatique. Les enseignements du programme MUSTARDijon (réseau de Mesures UrbainS de la Température dans l'Agglomération du gRand Dijon) montrent que les effets combinés de l’ICU (Îlot de Chaleur Urbain) et du changement climatique rendent les zones urbaines et leurs populations de plus en plus vulnérables au stress thermique. 

 

 

 

 

 

 

 


Cette étude démontre que la ville de Dijon s'adapte mal aux périodes de canicules car trop urbanisée, notamment avec ses ensembles de tours compactes. Cette mobilisation citoyenne pour préserver un espace boisé au beau milieu d'une zone ultra artificialisée est donc un acte de résistance normal en lien, en autres, avec le réchauffement climatique.

Aucun commentaire: