Suite à l'appel du 17 juin pour agir contre la réintoxication du monde, plusieurs centaines de personnes ont décidé de transformer une friche rue de Langres à Dijon pour en faire des jardins partagés, à la place d'immenses immeubles que souhaite construire François Rebsamen.
Le bétonnage de Dijon n'est plus un secret pour personne. Ca construit de partout. Des immeubles, encore des immeubles, toujours des immeubles, et toujours plus haut. Soit-disant "la ville se reconstruit sur elle-même", mais en réalité les bouts de terre disparaissent les uns après les autres sous le bitume.
La crise du coronavirus a mis en évidence notre dépendance alimentaire, et donc l'importance de pouvoir cultiver partout et localement. Des années que les militants écologistes le rappellent, des années que les élus n'entendent rien !
Puisque nos élus locaux persistent à priver les dijonnais de terres à cultiver, des citoyen ont profité de l'appel du 17 juin pour aller semer des graines et autres plants sur un terrain avenue de Langres à Dijon.
Un espace de 3 hectares destiné à la construction de 310 logements. Plus de constructions, toujours plus de constructions, mais c'est aussi moins de zones cultivables alors que la demande est énorme. Mais il est clair que des jardins partagés ne rapportent rien financièrement à la métropole. Le calcul est vite fait...
Tout à chacun est invité à participer à se ré-approprier un peu d'espace pour jardiner et faire pousser des fruits et légumes à proximité de chez soi. En 2016 François Rebsamen avait affirmé : « je prends l’engagement d’assurer, à l’horizon de 10 ans, l’autosuffisance alimentaire du Grand Dijon ». Il reste 6 ans !
Illégale cette action ? Peut être, mais totalement légitime car d'ailleurs soutenue par plus de 1000 scientifiques qui appelaient publiquement en début d'année à la rébellion face à la crise écologique.
1 commentaire:
Finalement le jardin se nomme: "jardin l'engrenage"
la page facebook : https://www.facebook.com/Jardin-lEngrenage-106858127744044/
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