Tandis qu'au cinéma le film "nos enfants nous accuserons" racontait l'expérience de la petite commune de Barjac pour mettre toute sa cantine au BIO, un article du journal Le Monde relatait au mois de septembre les progrès du BIO dans les cantines scolaires. L'article indique que "les villes de Lons-le-Saunier (Jura) ou de Lorient (Morbihan) font figure de pionnières. Toutes deux ont introduit les denrées 100 % naturelles dans la restauration collective depuis près de dix ans. (...) Alors que la part du bio ne représente, en France, que 0,5 % des repas servis à l'école, elle compte pour 25 % des achats de nourriture dans les cantines de la cité lorientaise. Commencée, en 1998, avec l'introduction des yaourts, la montée en puissance du bio a été très progressive et s'est ancrée, autant que possible, sur la production locale et régionale." De nombreuses grandes villes s'y mettent telles que Brest et Paris.
Qu'en est-il à Dijon? Voici ci-dessous le menus du mois de décembre 2008 pour les cantines scolaires approvisionnées par la Nouvelle Cantine.
Qu'en est-il à Dijon? Voici ci-dessous le menus du mois de décembre 2008 pour les cantines scolaires approvisionnées par la Nouvelle Cantine.
Un jus d'orange, du Boulgour et un pain d'épices en BIO. Comme on peut le voir, c'est extrèmement faible pour une ville qui veut devenir "la ville la plus écologique de France" (sic) selon son maire. Pourquoi si peu? Le prix n'est pas forcément une bonne excuse puisque comme l'indique l'article cité plus haut, en favorisant une provenance locale, cela peut être moins cher. Production locale. Voilà surement la plus grande difficulté. La production locale de BIO est insuffisante, due à des problèmes de terres qui disparaissent sous le bitume (LINO, hypermarchés, lotissements), des problèmes de succession, mais avec l'espoir tout neuf de Terres de Liens. Sinon, y a t-il un manque de volonté de la municipalité?
En attendant plus de BIO dans les assiettes des enfants (moins de 4% du repas actuellement), on pourra toujours se dire que le petit truc qu'ils n'aiment pas, c'est peut être dû à un pesticide qui donne un mauvais goût...
En attendant plus de BIO dans les assiettes des enfants (moins de 4% du repas actuellement), on pourra toujours se dire que le petit truc qu'ils n'aiment pas, c'est peut être dû à un pesticide qui donne un mauvais goût...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire