La seconde émission de radio Cultivons le Vie, réalisée par l'association Veille au Grain Bourgogne, retrace un petit historique du développement de l'agriculture biologique. Puis dans un second temps, l'invitée s'intéresse aux spécificitées de ce type d'agriculture.
Un des points à souligner de l'agriculture biologique, est quelle cherche à être autonome. Comme le dit madame Marion Morize, l'agriculture chimique importe beaucoup d'éléments de l'extérieur, parfois de très loin. Que ce soit les engrais, des pesticides, le fourrage pour les animaux comme l'importation de soja qui intervient dans la déforestation de l'Amazonie, l'agriculteur ne maîtrise plus sa ferme, il est totalement soumis aux firmes du monde agricole.
A l'inverse, l'agriculteur cultivant en bio est beaucoup moins dépendant de l'extérieur, il est donc beaucoup plus résilient face aux caprices de ces firmes, il a aussi une empreinte écologique nettement plus faible, comme le montre le graphique ci-dessus concernant la production de lait (en évaluant l'impact de la déforestation au Brésil liée à la consommation de tourteau de soja, le système herbager a une empreinte plus faible de 12% par rapport au système conventionnel).
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