Un article de France 3 Bourgogne raconte que début octobre "une trentaine de chercheurs européens se sont réunis à Dijon pour documenter le niveau de contamination des sols agricoles par les microplastiques. Ce projet sur 5 ans, Minagris, présente ses premiers résultats qui sont préoccupants.
Ils sont venu partager les avancées sur les travaux réalisés, concernant le niveau de contamination des sols agricoles européens avec des microplastiques et évaluer leurs impacts sur la santé des organismes vivants dans les sols et des cultures.
Le plastique a de nombreux usages dans l'agriculture. Par exemple, les paillis (bois ou écorces broyés) utilisés pour lutter contre les mauvaises herbes contiennent souvent du plastique, tout comme les pneus des tracteurs et certains produits agrochimiques (pesticides, engrais, fongicides...)
Malgré cela, les impacts des débris de plastique laissés dans le sol sont peu connus, en particulier lorsqu'ils sont combinés à d'autres contaminants tels que les pesticides et les produits pharmaceutiques."
Ce que l’on sait maintenant, c’est qu’il y a jusqu'à des milliers de particules de plastiques par kilogramme dans le sol. Ça montre que les microplastiques sont présents partout.
Le projet MINAGRIS permet d’avoir les premières donnés pour les sols agricoles de manière quantitative.
Minagris ("MIcro- et Nano-plastics in AGRIcultural Soils"), projet financé par l'Union Européenne, a démarré en septembre 2021, et va durer 6 ans. D'un budget de 6 millions d'euros, il regroupe une centaine de chercheurs dans 11 pays. Le but est de récolter et analyser les éléments pour explorer les moyens de réduire la dépendance des agriculteurs à l'égard des produits contenant des plastiques.
Le plastique est absolument partout ! Il est plus que temps de s'en priver, d'autant plus que de nombreuses solutions existent, même si, pour le moment, dans certains cas, ils demeurent sans alternatives.
Samedi 26 octobre, le climatosceptique Jean Chaline était dans une librairie à Dijon pour présenter son nouveau livre. Il en a profité pour développer ses idées en quoi seul le soleil est responsable de l'évolution du climat, et non les "charlatans" du GIEC.
Suffit-il d'avoir fait des études scientifiques, d'avoir été un expert en paléontogie et biologiste spécialiste de l'évolution des rongeurs et des hominidés pour être un expert en climatologie (science du climat) ? C'est clairement ce qu'affirmait Jean Chaline. Et puis tant pis pour les scientifiques qui mesurent les taux de CO2 à partir des carottes glaciaires. Sa page Linkedin montre son expérience. A l'écouter, vu qu'il est un ancien scientifique, il est expert ! Comme si un scientifique en musicologie ou en médecine en savait plus que ceux travaillant sur l'étude de l'évolution du climat... Un problème sur votre lave linge ? Demandez conseil à votre boulanger pour le réparer. N'est-il pas un expert ? Peut importe si son expertise n'a pas de lien avec votre problème, être expert en quelque chose suffit...
Dans sa présentation, il affirmait ou parfois sous-entendait clairement que les scientifiques du GIEC tiennent le CO2 responsable du changement climatiques car cela leur permet d'avoir de l'argent pour travailler, ou encore qu'il n'existerait pas de corrélation entre une augmentation du taux de CO2 atmosphérique et la température globale de la planète, montrant un graphique qui selon lui indiquerait que l'augmentation du CO2 fait suite à l'augmentation des températures, démontrant ainsi qu'il n'y a pas de relation de cause à effet. Il mélange sans arrêt les relations de cause à effet, ne prenant absolument pas garde des artéfacts et fausses relations possibles.
A un autre moment, il se permet allègrement de mélanger météo et climat... Ou encore de faire référence à une liste de 1200 scientifiques niant le changement climatique. Puis plus tard d'affirmer que le réchauffement est bon pour tous car ça permet de faire pousser plus vite les plantes (une certaine augmentation du CO2 permet effectivement une croissance plus rapide, mais quid des autres impacts comme l'acidification des océans ? Pas un mot la dessus).
Selon lui, l'étude des taches solaires et leur évolution depuis l'époque de Copernic s'aligne parfaitement avec cette évolution du climat, notamment les petites modifications enregistrées en France depuis le Moyen âge.
Son exposé regorgeait de mauvaise fois à chaque instant, sortant des courbes illisibles de son tas de feuilles, des mélanges d'informations sans les sourcer et parfois clairement sorties de leur contexte. Bon, cet homme a quand même été soutenu par 4 climatosceptiques venu l'écouter et boire ses paroles, tandis qu'une seule personne est venu vraiment débattre de ces idées. Rendez-vous en juillet 2025 avec ce prophète...
L'agrivoltaïsme consiste à associer la production d'électricité photovoltaïque et la production agricole sur une même surface. L'agrivoltaïsme se développe de façon exponentielle partout en France. Quels sont les avantages et quels sont les inconvénients. Pour y répondre, l'association Les Amis de la Terre Côte-d'Or organise une soirée conférence-débat sur ce thème le 7 novembre.
Selon le site agrivoltaisme.fr, les bénéfices que les panneaux solaires apportent aux champs sont : - Adaptation au changement climatique - Accès à une protection contre les aléas météorologiques - Amélioration du bien-être animal - Agronomie pour les besoins des cultures On peut distinguer L’agrivoltaïsme de cultures : viticulture, arboriculture, maraîchage, grandes cultures par exemple L’agrivoltaïsme d’élevage : volaille, ovins, bovins, porcins par exemple, les animaux s’abritent sous les panneaux photovoltaïques pour se protéger des fortes chaleurs ou des intempéries.
Au delà des avantages cités ci-dessus, l'agrivoltaïsme permet aussi une rémunération non négligeable à l'agriculteur. En effet, l'entreprise qui met en place les panneaux solaires paye toute l'étude et la mise en place, puis reverse une rémunération au propriétaire foncier ainsi qu'à l'agriculteur : de l'ordre de 2000 à 3000€ par hectare et par an (parfois plus) et pour une durée qui peut aller jusqu'à 40 ans ! Ce qui n'est pas négligeable quand on sait que 22% des agriculteurs vivent sous le seuil de pauvreté.
(Lire tout le document) Alors, l'agrivoltaïsme, "miracle agricole" ? Pas si sur. Ainsi, le syndicat agricole La Confédération Paysanne n'en veut pas. Selon elle, ses effets pervers sont multiples : - Atteinte à la vocation nourricière de la terre du fait de l'artificialisation et d'une moindre disponibilité foncière, - Précarisation des paysan·nes, - Manne financière générant des conflits d'intérêts, - Perte de la qualité de vie au travail, - Dégradation des paysages, - Atteinte à la biodiversité…
Bien que l'agrivoltaïsme soit réglementé et dépendant d'aspects techniques, il se développe à grande vitesse. Alors, pour en savoir beaucoup plus, des spécialistes apporteront des éclaircissement le 7 novembre, puis ils répondront aux questions de la salle.
Hommage à monsieur Paul Varry, ce cycliste parisien tué volontairement par un automobiliste. L'information de ce drame a circulé dans les médias, mais aussi et surtout a marqué tous les cyclistes. Près de 250 cyclistes ont répondu présent ce samedi 19 octobre à l'appel à rassemblement devant les mairies, dont Dijon.
Ce rassemblement a été ponctué d'une minute de silence en hommage à monsieur Paul Varry. Puis les cyclistes ont déposé au sol leur vélo en hommage à cette personne.
Nombreuses ont été les personnes qui, en discutant avec d'autres, ont fait part du manque de prise en compte de ce mode de déplacement dans la métropole dijonnaise. Tout le monde s'est accordé que circuler à vélo ici reste dangereux, avant tout par le manque d'infrastructures adaptées comme des pistes cyclables inexistantes ou inadaptées.
D'autres ont témoigné avoir eu déjà des problèmes avec des automobilistes, ces derniers frôlant les cyclistes, leur faisant des queues de poissons, ou bien encore les insultant pour rien.
Plus étonnant, une cycliste a témoigné avoir été bousculée en plein centre de Dijon par un automobiliste. Elle s'était alors rendu dans un commissariat pour porter plainte. Et là, l'officier de police a refuser sa demande de plainte ! Incroyable ! Si la police soutient les chauffards, pas étonnant de ne pas voir la situation s'améliorer !
Il y a plus d'une dizaine d'années, les élus de la ville de Dijon avaient l'objectif de 10% de déplacements à vélo pour 2020. Echec ! Maintenant l'échéance est reportée vers 2030... Mais vu que les élus refusent de faire passer la ville à 30 pour l'apaiser et refusent de dépenser autant d'argent pour le vélo que pour la voiture, d'autres drames pourraient arriver, mais cette fois ici.
Il y a celles et ceux qui croient dans les écrits de la bible et dans les textes du pape, et ceux qui ne semblent pas y faire cas. C'est à partir de cette situation étonnante que deux associations écologiques sont allé interpeller des responsables catholiques sur la destruction d'un espace vert.
Ainsi, le site internet des Amis de la Terre Côte-d'Or raconte leur intervention, en compagnie de Forestiers du monde, à la maison Diocésaine samedi dernier : "Détruire la nature en ville ?! Des arbres, des bosquets, de la végétation diverse habitée par une multitude d’êtres vivants dont on ignore souvent l’existence, voila ce que l’on trouve dans le parc du 9bis boulevard Voltaire à Dijon. Un espace vert situé derrière la Maison Diocésaine. Un espace vert en danger pour une partie car, avec l’accord honteux de la mairie de Dijon qui a signé le permis de détruire , les responsables catholiques souhaitent détruire 3 667 m² de havre de vie pour le remplacer par un parking à voitures !
Démarches sans réponses Les Amis de la Terre Côte-d’Or et Forestiers du Monde ont fait un recours gracieux au mois de mars auprès de la ville de Dijon, qui a validé la destruction des arbres et espace vert. Sans réponse. Nous avons ensuite écrit à Monseigneur Antoine HEROUARD, Archevêque de Dijon, début septembre et là non plus nous n’avons pas eu de réponse.
Oui, vous lisez bien, c’est incroyable en 2024, en pleine ville, dans un lieu très bien desservie par les transports en commun des personnes ont encore l’idée insolente de vouloir agrandir un espace pour véhicules motorisés et polluants. D’autant plus qu’il existe déjà un parking dans la maison diocésaine mais aussi des places de stationnement public à proximité. Cela ne serait pas surprenant venant d’individus dont l’objectif premier est de faire du fric sur le dos de la nature. Mais là, cela vient de personnes ayant des convictions religieuses catholiques expressément affichées. Et là, on arrive en totale contradiction avec les valeurs de cette religion.
C’est ce que nous avons cherché à montrer en venant afficher de nombreux messages tirés directement de la Bible tout comme des écrits du pape François en personne. Rien ne saurait, normalement, être plus parlant pour les responsables du Diocèse de Dijon. En effet, de nombreux textes religieux font état de protéger la nature, les animaux et autres plantes. Le pape François, d’abord dans l’Encyclique Laudato Si, puis récemment dans l’exportation apostolique LAUDATE DEUM, explique très clairement l’urgence de cesser toute destruction de la vie. Nous avons essayé de faire entendre un message écologique en utilisant leur langage et leurs références intellectuelles.
Après avoir déposé des affiches avec divers messages à la fois religieux et écologistes, nous avons expliqué la problématique aux nombreuses personnes se rendant dans le bâtiment. Puis, à l’invitation d’une personne du lieu, nous avons rencontré Paul Houdart, vicaire général du diocèse de Dijon. Les discussions ont été cordiales, chacun avançant ses arguments. Nous avons été heureux d’apprendre que des paroissiens ont pris l’initiative de chercher créer un jardin partagé sur une partie du parc. Nous sommes toutefois surpris que des considérations de transports puissent justifier l’agrandissement d’un parking déjà très conséquent, en totale contradiction avec le message du pape François et de la parole biblique.
Idéologie tout voiture du 20 ième siècle ! Pour notre part, au–delà des considérations religieuses, nous ne baissons pas les bras puisqu’il s’agit avant tout d’une méconnaissance évidente des solutions viables et moderne de mobilité, ainsi que de l’utilité et du rôle des sols surtout en milieu urbain.
Moins de voitures polluantes en ville La ville de Dijon modifie son schéma de circulation urbain. Le mois dernier, à quelques dizaines de mètres de là, le nouveau Rond Point de la Place du 30 Octobre est là pour en témoigner. La ville de Dijon souhaite éloigner la voiture du cente et faciliter la mobilité douce. Mais à contrecourant de la lutte contre la dérive climatique, la maison diocésaine agrandirait un parking déjà conséquent ! Quel sens aurait cet agrandissement alors que la pollution de l‘air, due notamment aux voitures, fait de 60 000 à 100 000 morts par an, et que les canicules tuent en ville presque tous les étés ? La maison diocésaine n’est-elle pas là justement pour véhiculer un message et montrer son engagement ? La vie créée par « le Grand Créateur« serait donc moins importante que la bagnole ? C’est la conclusion que nous pouvons en tirer. Nous avons fait part de notre volonté de renouveler le dialogue, mais parallèlement nous réfléchissons à d’autres formes d’interpellation…"
Certains prient pour résoudre leurs problèmes, mais est-ce suffisant pour les problématiques environnementales ? A en croire la situation avec ce cas de parking en devenir, il est peu probable que la foi en un dieu puisse servir à quelque chose... Pourtant il existe le label Eglise Verte, "le label des communautés chrétiennes engagées pour le soin de la création". Et sans surprise, aucune structure religieuse ne possède ce label à Dijon, ni même en Côte-d'Or... Faut-il allumer un cierge pour que cela change ?