mercredi 27 novembre 2024

Scandale sanitaire et environnemental dans la zone d’activité Cap Nord à Saint-Apollinaire

L’ancien siège de la Carsat (Caisse d’assurance de retraite et de santé de Bourgogne Franche-Comté) est en train de subir un démantèlement illégal et sans protection. Le site d'informations dijon-actualites.fr indique que ce vaste bâtiment de 22 000 mètres carrés contient de l’amiante, un matériau très utilisé comme protection anti-incendie dans les années 1980. Bien que confiné, ce matériau nécessite une prise en charge très particulière lors de toute opération de déconstruction.

(photo : dijon-actualites.fr)

"Plus d’une cinquantaine de caravanes occupent le terrain et, selon les occupants, ils auraient reçu l’accord du propriétaire pour démonter le matériel encore présent dans le bâtiment – fenêtres, câbles électriques et autres matériaux de valeur. « Le propriétaire nous a donné son accord pour qu’on prenne un maximum de matériaux« , affirme un des voyageurs interrogés. Lorsqu’on leur demande s’ils sont conscients de la présence d’amiante, ils confirment : « Oui, on nous l’a dit, mais personne ne nous empêche de démonter ». Un constat qui inquiète. Car, sur place aujourd’hui, tout se déroule sans aucune précaution ni suivi réglementaire."

"la mairie de Saint-Apollinaire affirme avoir envoyé un courrier à Thierry Coursin, le propriétaire du site, il y a une quinzaine de jours. « Effectivement, des chefs d’entreprise nous ont alertés. Nous avons saisi le propriétaire et envoyé un premier puis un deuxième courrier. Mais nous ne pouvons pas intervenir », indique une interlocutrice de la mairie. Selon elle, la municipalité a demandé que le propriétaire fasse cesser le démontage par les gens du voyage au regard des risques liés à l’amiante. La préfecture, la métropole de Dijon ainsi que la gendarmerie ont également été informées."

(photo : dijon-actualites.fr)

Les images du site dijon-actualites.fr sont édifiantes et montent bien qu'aucune protection n'est apportée par rapport au danger de l'amiante, tout est à l'air libre et facile d'accès.

Concernant le propriétaire, Thierry Coursin, son entreprise interpelle. On peut lire sur sa page Linkedin : "un porteur d’opérations immobilières innovantes, engagé vers plus de développement durable." ou encore "une holding de développement de l’écosystème Immobilier & Construction durable", "LCDP est animé par la volonté de construire « propre » : notre stratégie repose sur l’emploi au minimum de matières carbonées et le recours privilégié aux matériaux biosourcés, en premier lieu le bois.", "nous intégrons également dans nos projets les exigences induites par les nouvelles préoccupations sanitaires.".
De belles intentions qui n'ont pas l'air d'être mises en place ici... Toutefois en regardant entre les lignes, ce qui est écrit concerne les constructions et non les dé-constructions; donc en soit pas de greenwashing ???

Dernier point. Thierry Coursin n'est pas joignable ? Passez par François Rebsamen, il doit bien avoir son numéro de portable vu qu'il a travaillé pour lui pendant 12 ans comme directeur de cabinet et qu'il est encore président de Société Est Métropoles (SEM), anciennement SEMAAD...