lundi 29 septembre 2025

Marche des Résistances, Climat, Justice et Libertés

Plus de 120 personnes ont répondu présent à l'appel des marches des Résistances sur le thème "Climat, Justice et Libertés". Quelques prises de paroles devant la mairie de Dijon, puis une marche jusqu'à la place Wilson.

" Face à la puissance de nos luttes, ici comme ailleurs, les forces réactionnaires se déchaînent par peur de perdre privilèges, pouvoirs et profits. Austérité et démantèlement des services publics, reculs environnementaux et désinformation, attaques contre nos droits et les solidarités, oppression des minorités… Cette offensive est le symptôme d’un système en crise. Un système fondé sur l’accaparement, l’exclusion, la destruction et la militarisation. Un système qui nie la science, les limites planétaires, les violences économiques et sociales qu'il engendre et la profonde crise démocratique qu'il traverse. Un système qui ne profite qu’à une infime partie de la population.

À travers le monde, nombreuses sont celles et ceux qui se lèvent avec courage pour défendre leurs terres, leurs droits, leur dignité et les générations futures. Les citoyen·nes s'organisent, pour refuser la loi Duplomb ou dénoncer le génocide à Gaza,se mettent en grève pour gagner des droits. Ces luttes ne peuvent pas être ignorées, des victoires sont arrachées. Les imaginaires et les récits évoluent. Un autre monde est possible.

Climat !
‍Pour le préserver, mettons un terme à la dépendance organisée aux énergies fossiles, destructrices et obsolètes. Misons sur un avenir énergétique sobre, juste et efficace, qui renonce aux logiques d'exploitation et aux fausses solutions dangereuses qui nous détournent de l’urgence. Face aux vagues de chaleur, aux tempêtes, aux sécheresses et aux inondations qui bouleversent notre quotidien, exigeons que les travailleur·ses et les populations soient mieux protégées et accompagnées pour y faire face.

Justice !
‍Pour les vies brisées par l’injustice, les voix étouffées par le racisme, le patriarcat, l’autoritarisme, les peuples sacrifiés sur l’autel du profit et de la guerre. Pour la fin de la colonisation et la libération de la Palestine. Pour les populations précaires et du Sud global, les plus vulnérables et affectées par le changement climatique, qui en sont aussi les moins responsables. Pour nos familles enfermées dans des logements indignes, pour les paysan·nes qui subissent un système délétère qui ne leur permet pas de vivre décemment, pour les travailleurs·ses qui feront la transition de demain.

Libertés !
‍Pour vivre en démocratie et préserver nos droits élémentaires. Pour les droits des femmes et des minorités attaqués par les conservateurs et les extrêmes droites partout sur la planète. Libres de s’organiser et de manifester, sans craindre les violences, notamment policières, et l’oppression. Libres de respirer un air sain, de se nourrir sans s'empoisonner et à des prix accessibles. Libres de circuler sans craindre les contrôles d’identité discriminatoires. Libres de croire et de pratiquer sans risquer persécution et exclusion des espaces publics, éducatifs et culturels."

jeudi 25 septembre 2025

Lettre ouverte aux administrations de Côte-d’Or concernant la fin du support de Windows 10

Le 24 septembre, les associations Les Amis de la Terre Côte-d'Or, Desobs et Coagul ont envoyé un courrier à de nombreuses administrations publiques de Côte-d'Or pour leur demander de révéler l'impact de la fin du support à Windows10.

" Objet : Lettre ouverte aux administrations de Côte-d'Or concernant la fin du support de Windows 10
    
    Madame, Monsieur,

Le 14 octobre prochain, Microsoft met fin au support de Windows 10. Cela signifie la fin de l'assistance pour tous les PC Windows mais surtout la fin des mises à jour de sécurité, essentielles pour les appareils numériques.

La stratégie de Microsoft est de forcer les utilisateur·ices à migrer sous Windows 11. Or, pour cette mise à jour, Microsoft exige des PCs ayant des performances suffisantes et comportant une puce TPM.  En France 22% des ordinateurs fonctionnant sous Windows 10 pourraient être concernés par une incompatibilité avec Windows 11, chiffres sans aucun doute très largement sous-estimés.
Cela pousse la majorité des utilisateurs à 2 choix :
- l'achat d'un nouveau PC (absurdité lorsque l'actuel fonctionne), 
- la souscription à un forfait permettant d'effectuer les mises à jour de sécurité critiques et importantes (pendant 1 an supplémentaire pour le tarif de 61$, puis un doublement du prix chaque année) pour un maximum de trois ans, après quoi plus aucune solution n'est proposée pour utiliser Windows en sécurité.

Les structures publiques, comme les collectivités territoriales, les écoles, les administrations, qui utilisent massivement Windows, font donc fasse à cette impasse, perçue ou bien comme un "taxe" supplémentaire ou alors une injonction à renouveler du matériel fonctionnel.

Bilan écologique :
Selon une étude de l'ADEME, 79% de l'impact environnemental d'un ordinateur est dû à sa fabrication (jusqu'à 90% pour un ordinateur portable).
L'incitation à la surconsommation détruit la planète et gaspille les ressources. Selon les sources, de 240 millions à 400 millions d’ordinateurs seront remplacés, cela représente plus de 70 millions de tonnes de gaz à effet de serre, et l’équivalent du poids de près de 32 000 tours Eiffel de matières premières extraites.

Bilan économique :
L'association HOP (Halte à l'Obsolescence Programmée a par exemple reçu le témoignage d’un département de près d’1,5 million d’habitants, pour lequel le remplacement du matériel est estimé à 1,1 million d’euros, dont un surcoût imprévu de 550 000 €. Une entreprise de service public, qui compte payer les extensions de mise à jour pour ses 48 000 postes incompatibles, devra faire face pour la première année seulement à un coût d’environ 2,5 millions d’euros (et plus de 17 millions pour les trois ans maximums autorisés). Des sommes considérables d’argent public, à l’heure où l’État pousse aux économies, alors qu’en 2025, Microsoft a déjà enregistré près de 87 milliards d’euros de bénéfices nets.

L'impact en Côte-d'Or :
Cette lettre ouverte est envoyée aux 698 communes de Côte-d'Or, aux 17 communautés de communes de Côte-d’Or, au CHU de Dijon, au Rectorat de Bourgogne, et à de nombreuses autres administrations publiques situées également en Côte-d'Or. 
Par ce courrier, nous vous sollicitons pour que vous communiquiez sur l'impact que va avoir cette "taxe Windows 10" sur votre administration. Nous vous demandons de rendre publique le nombre d'ordinateurs devenus prématurément obsolètes ainsi que le coût financier que cela représente pour votre administration (que le choix soit de payer les extensions de mises à jour ou de remplacer le matériel fonctionnel). Ceci afin de montrer au grand public le coût environnemental et économique du choix de l'entreprise américaine Microsoft.

Sinon que faire ?
Dans un premier temps, nous vous encourageons à faire connaître la pétition "Non à la taxe Windows" en la diffusant largement.



La véritable solution :
Ce passage forcé à Windows 11 visibilise la dépendance des structures publiques à Microsoft, et pose la question de la souveraineté nationale et européenne. En effet, Windows 11 est également connu pour étendre la collecte de données par défaut sur l'activité de l'utilisateur·ice à des fins de personnalisation publicitaires notamment.
L'utilisation de logiciels libres et open-source est une alternative crédible. Certaines collectivités tentent dès maintenant de transitionner vers ce modèle, comme la ville de Lyon, qui a annoncé que 80 % de leurs postes cesseront d’utiliser Microsoft Office d’ici à 2026 au profit de Onlyoffice. Par ailleurs, il s'agit de s'extraire de la dépendance créée dès le plus jeune âge envers les produits issus des GAFAM, dont l'objectif pour eux est d'initier de futurs consommateurs.
Le label "Territoire numérique libre", initié par l'Adullact, association qui encourage les usages numériques libres, ouverts et collaboratifs au sein des collectivités territoriales, en valorise les choix stratégiques et techniques mis en place sur le territoire : mise en place d’une stratégie en faveur du libre, utilisation de logiciels et systèmes d'exploitation libres basés sur GNU/Linux, mise à disposition des données publiques (open data), etc.

D'autres solutions que Windows sont donc possibles, moins coûteuses et plus respectueuses des données des utilisateur·ices.
Que ce soit sur le plan écologique comme économique, ce choix stratégique d'obsolescence programmée de Microsoft est inadmissible ! Tous ensemble mutualisons nos efforts pour mettre en place des solutions alternatives à l'hégémonie des GAFAM (ref1, ref2, ref3). Plus que jamais, nous devons ouvrir une nouvelle voie européenne autour du logiciel libre répondant aux enjeux d'une véritable souveraineté numérique."


Et si une administration, une entreprise ou une personne décide de se séparer de son ordinateur, des associations de Côte-d'Or comme Desobs les récupèrent pour y installer des solutions sous Linux ce qui permet à ces ordinateurs de pouvoirs être utilisés encore des années.

vendredi 19 septembre 2025

Dans la métropole dijonnaise, ça ne s'améliore pas pour les cyclistes

Dans un communiqué, l'association de cyclistes EVAD commente le "baromètre vélo" des villes de la métropole et leur score médiocre. 

" Dans la métropole dijonnaise, ça ne s'améliore pas pour les cyclistes
La Fédération française des usagères et usagers du vélo (FUB) vient de partager les résultats de sa grande enquête réalisée au printemps. Ce baromètre vélo, relayé localement par EVAD - Ensemble à vélo et de nombreuses autres organisations locales, permet à chaque citoyenne et chaque citoyen d’évaluer les conditions de circulation à vélo dans sa commune (et celles dans lesquelles il pratique le vélo). Ce n’est une surprise ni pour nous ni pour les cyclistes du quotidien ou plus occasionnels : les résultats pour les communes de la métropole dijonnaise ne sont pas satisfaisants.

Au mieux un statu quo à un niveau insuffisant, au pire un progrès dans le très médiocre
Chaque ville et village ayant un nombre significatif de réponses est classé entre A (meilleure note possible) et F (plus mauvaise note possible). Ce sont plus de 2 200 réponses qui ont été collectées dans l'ensemble du territoire métropolitain (+ 700 par rapport à l’enquête précédente en 2021, soit + 60%) et qui ont permis de valider les résultats de 9 communes : Quetigny (D), Chevigny-Saint-Sauveur (D), Saint-Apollinaire (D), Longvic (D), Talant (D), Fontaine-lès-Dijon (E), Chenôve (F), Marsannay-la-Côte (F) et Dijon (D).
Tout d’abord, les nettes progressions du nombre de réponses et du nombre de communes ayant reçu suffisamment de réponses pour être analysées (9 communes contre 6 en 2021) confirment la dynamique favorable pour ce mode de transport sobre, écologique, économique et bon pour la santé. Ceci augmente d’autant plus les attentes des « citoyens-cyclistes » vis-à-vis des élu-es et des collectivités pour disposer d’aménagements et d’infrastructures leur permettant de réaliser leurs déplacements dans des conditions confortables et sécurisées.
Ensuite, la relative homogénéité des notes obtenues par les communes de la métropole semble cohérente avec le fait que la politique "vélo" est une compétence métropolitaine.

Des points noirs qui demeurent
Surtout, malgré l'adoption d'un schéma directeur vélo il y a 2 ans, et quelques réalisations isolées (place du 30 octobre, route d'Ahuy, rue de Longvic...), nous partageons totalement le constat lucide qu'apportent les résultats de ce baromètre : le niveau d'effort réalisé par les collectivités locales n'est pas suffisant, notamment pour atteindre l'objectif de 12% de part modale vélo en 2030 que s'est fixée Dijon Métropole.
Pour illustrer ce constat, l’enquête offrait la possibilité de localiser les « points noirs cyclables » à améliorer prioritairement, or il s’avère que d’une enquête à l’autre, ces “points noirs” restent identiques et ne sont pas traités ou pas suffisamment sécurisés par la collectivité responsable, et le danger ou l’inconfort des déplacements en vélo persistent.
Ainsi, nous appelons une fois de plus les collectivités à relever significativement à la fois leur niveau d'ambition en matière de politique vélo et mobilité active mais surtout les moyens autant financiers que techniques pour mettre en œuvre concrètement dans les rues, avenues, boulevards ou places publiques de la métropole, une politique cyclable ambitieuse.

Nous assurons les équipes en place comme celles qui seront élues l'an prochain de notre disponibilité et de notre soutien pour les accompagner utilement dans ces démarches. Nous entreprendrons dans les prochaines semaines des initiatives pour sensibiliser les listes candidates aux municipales de 2026 sur le sujet et les inviter à s'engager sur des mesures très concrètes.

Nous tenons à souligner également la belle mobilisation dans 4 autres communes de Côte d'Or : Beaune, Genlis, Arc-sur-Tille et Varois-et-Chaignot ont reçu suffisamment de réponses au baromètre et ont donc également été notées."

A noter qu'en 2021, lors du précédent questionnaire, la ville de Dijon était également notée en "D" avec une note de 3,18 sur 6. La personne attentive verra une amélioration de la note de 0,13 point. En 3 ans, cela fait bien peu...

mercredi 10 septembre 2025

Avec un nouveau calcul, Dijon passe de la 3ème à la 22ème place pour la qualité de l'air

La ville de Dijon communique sur sa 3ème place dans un classement sur la qualité de l'air. Mais l'association Dijon Avenir nous informe que selon le classement 2025, Dijon passe à la 22ème place au classement de 50 villes françaises et 116ème sur 761 au rang européen. 

Communiqué : "Qualité de l’air à Dijon qui ne manque pas d’air 

En cette journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus, Dijon Avenir se penche sur la qualité de l’air à Dijon et met en évidence sa 22ème place au classement de 50 villes françaises, alors que la Mairie de Dijon revendique une "3ème place". Devant le sujet d’importance majeure pour la santé des habitant·e·s qu’est la qualité de l’air que nous respirons, nous soulignons l’enjeu d’une politique de prévention qui ait du souffle.

De l’importance de la qualité de l’air
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la pollution atmosphérique est à l'origine de nombreuses maladies et décès prématurés. 
Même à faibles niveaux, l’exposition à la pollution atmosphérique peut provoquer à très court terme (le jour même ou peu après) des symptômes irritatifs touchant les yeux, le nez et la gorge, et aggraver des maladies respiratoires chroniques comme l’asthme ou la bronchite. Chez les personnes vulnérables (notamment les plus de 75 ans), on observe également une augmentation du risque de crise cardiaque, et même une hausse de la mortalité à très court terme. 

A plus long terme, une exposition prolongée aux polluants atmosphériques, à des concentrations souvent faibles, peut conduire à des conséquences sanitaires graves : réduction de l’espérance de vie, développement de maladies cardiovasculaires, respiratoires (dont l’asthme, la bronchopneumopathie chronique obstructive, le cancer du poumon) ou métaboliques (comme le diabète de type 2).

Comme le souligne Santé publique France
, la pollution atmosphérique est responsable chaque année de 40 000 décès attribuables et une perte moyenne d’espérance de vie d’environ 7 à 8 mois pour les personnes de 30 ans et plus exposées aux particules PM2,5.
Les plus vulnérables comprennent les enfants en pleine croissance, les personnes âgées, les femmes enceintes, les personnes perméables ou déjà malades, ainsi que celles exposées professionnellement à l’extérieur.
Nous pensons que de telles conséquences sanitaires doivent imposer aux élu·e·s de donner une priorité forte aux politiques de réduction des émissions polluantes, afin de protéger notamment ces populations fragiles et de limiter la mortalité et la morbidité associées.

3ème place revendiquée… mais 22ème place réelle en 2025 !
Sur son site internet, dans son magazine municipal, sur les panneaux d’entrée de ville, la Mairie communique sur la performance de Dijon - classée 3ème ville de France parmi 50 autres pour la qualité de l’air. Il s’agit, selon la Ville, d’une “réelle fierté pour le territoire”, “la preuve que toutes les actions concrètes menées par la Ville de Dijon et par sa métropole en faveur du climat ont un impact bénéfique sur la qualité de l’air”.
Or, si dans son édition 2024, l’European Environment Agency classait bien Dijon en 3ème position parmi les grandes villes de France (et 30ème au rang européen), il la classe en juillet 2025 en 22ème position au niveau France (et 116ème sur 761 au rang européen).
Nous avons interrogé l’European Environment Agency sur les raisons de ce déclassement de Dijon, opéré en 2025. Celui-ci résulte d'une nouvelle méthodologie de calcul, qui rend compte d’une vision plus complète de la qualité de l’air, en intégrant des paramètres plus centrés sur le risque pour la santé. Plus exactement : “Le classement est désormais basé sur le risque de mortalité lié à une exposition à long terme aux PM2,5, au dioxyde d'azote (NO₂) et à l'ozone troposphérique (O₃). De plus, la méthodologie actualisée utilise à la fois des données de mesure et des concentrations modélisées, ce qui nous permet de couvrir près de deux fois plus de villes qu'auparavant. Enfin, le classement tient compte de l'exposition pondérée de la population à ces polluants, plutôt que des seules concentrations brutes.”
Il apparaît que l’air respiré par les Dijonnais·es comporte plus de risques pour leur santé. C’est pourquoi, nous demandons à la Ville de Dijon d’actualiser rapidement les informations de son site internet et les différents supports et de communiquer sur le rang réel de Dijon pour sa qualité de l’air.

Améliorer la qualité de l’air selon Dijon Avenir
Plus que de chercher à figurer dans les classements nationaux et internationaux, la priorité pour Dijon Avenir est bien la santé des Dijonnais·es et donc la mise en place de mesures pour réduire les polluants atmosphériques.
Le diagnostic du Plan Climat Air Energie Territorial de Dijon Métropole, renommé “Plan Climat Biodiversité” par l’exécutif en place, présente en page 347 des annexes les secteurs émetteurs des principaux polluants de l’air pour le territoire. 
Les oxydes d’azote (NOx) proviennent du transport routier (combustion du gasoil dans les véhicules diesel) et du secteur de l’énergie. Les particules fines (PM2,5), quant à elles, proviennent du résidentiel (chauffage au bois), du transport routier (usure des pneus et freins) et de l’industrie.
Le domaine des mobilités est donc un enjeu crucial pour la réduction de ces polluants, les mesures mises en place jusqu’à présent par la collectivité n’étant pas au niveau exigé par la crise. Pour répondre aux besoins de déplacement des habitant·e·s tout en respectant l’exigence de décarbonation des transports, notre vision est que Dijon et la métropole sont devenues « ville apaisée » en 2050 (et autant que possible avant cette échéance !). Territoire où les mobilités actives (marche, vélo, trottinette…) auront une place largement majoritaire.
Pour réaliser leur plein potentiel, les mobilités actives doivent être soutenues par la collectivité dans leur développement, à travers des politiques cyclables et marchables très ambitieuses. Notamment la construction d’un réseau cyclable structurant, dense, continu et en « site propre » c’est-à-dire constitué de pistes cyclables séparées des chaussées pour véhicules motorisés et des trottoirs pour piétons, permettant de multiplier par 10 cette part modale en 25 ans.
Il va sans dire que nous prévoyons la liberté pour les cyclistes de circuler... rue de la Liberté ;-)

En 2050, la reconquête végétale de la ville aura également permis d’augmenter fortement la capacité d’absorption des particules fines PM10 et PM2.5 en ayant densifié la présence d’arbres et de végétaux (haies etc.) dans tous les quartiers selon la règle 3/30/300.

En outre, un air pur encourage également les habitant·e·s à exercer des activités et des loisirs de plein air, favorisant ainsi un mode de vie plus sain. Autrement dit, il s’agit d’appliquer le principe d’urbanisme favorable à la santé, initié par l’OMS en 1987.

Un classement récent dont la ville ne se vante pas…
Le média en ligne actu.fr a révélé le 18 août que Dijon apparaît à la 320ème place (sur 500) dans le classement des villes françaises les plus exposées au changement climatique, publié par le journal Le Parisien / Aujourd’hui en France.
Les classements, ça va, ça vient…"