lundi 10 octobre 2016

L'indépendance alimentaire du Grand Dijon dans 10 ans ?

Le mois dernier, François Rebsamen (président du Grand Dijon) inaugurait Agronov. A cette occasion, il a fait une annonce qui est passée quasi inaperçue: « je prends l’engagement d’assurer, à l’horizon de 10 ans, l’autosuffisance alimentaire du Grand Dijon ».

Voici l'article complet de infos-dijon.com:  "En fin gourmet de la politique, François Rebsamen, à l’occasion de l’inauguration d’Agronov sur le site de Bretenière ce vendredi, avait concocté un discours dans lequel il avait glissé un « dessert » passé un peu inaperçu mais qui s’apparente à une petite « bombe » sur le plan politique. Alors que les personnalités étaient appelées à signer une convention avec la structure, qui se veut un fleuron de l’agroécologie, le maire de Dijon et président du Grand Dijon l’a annoncé : « je prends l’engagement d’assurer, à l’horizon de 10 ans, l’autosuffisance alimentaire du Grand Dijon ».
On pense évidemment déjà au vin cultivé sur les hauteurs du plateau de La Cras qui produit déjà le vin du Grand Dijon. Mais aussi aux terres agricoles en périphérie de Dijon. Quelle sera la méthode ? François Rebsamen devrait le détailler dans les semaines et les mois à venir…"













Une annonce très intéressante quand on pense "résilience" face à la fin de pétrole à venir. C'est un des thèmes centraux du concept de villes en transition. Quelle sera la méthode donc ? Un élément de réflexion dans l'étude "Rennes Métropole, ville vivrière ?"


Il y a Rennes qui a fait cette étude, et il y a Albi qui a ouvertement l'objectif d'être autonome pour 2020.













Pour arriver à cet objectif, une méthodologie est proposée par le département de Gironde dans le document "construire un projet alimentaire territorial".

Peut être que le Grand Dijon va concourir à l'appel à projet "Programme National pour l'Alimentation" ?

Pourquoi réfléchir à l'autonomie alimentaire ? Des éléments de réponse dans cette petite vidéo:


Pour en savoir plus, lire aussi le document "changement climatique et alimentation des villes"

En conclusion, cette annonce de monsieur Rebsamen est une bonne nouvelle. Toutefois, il est indispensable que cette agriculture urbaine se fasse en agriculture biologique. Choisir une agriculture chimique (ou "raisonnée") serait complètement stupide et délibérément criminel puisque les pesticides locaux sont aussi mauvais que les pesticides importés.

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