lundi 25 janvier 2010

Le vert, plus sombre que le noir?

L'écologie est symbolisée par la couleur verte, que ce soit la nature ou la couleur du parti politique éponyme. Au premier abord, l'écologie est attirante avec ses fleurs et ses petits oiseaux, mais finalement changer ses habitudes pour qu'elles soient plus écologiques, cela semble faire peur. Ainsi, il est fréquent de lire des critiques souvent agressives dès qu'il s'agit de parler des gestes écologiques, ou encore pire lorsque cela concerne des choix politiques écologiques. Les dijonnais ne font pas exception à cette règle. Ainsi, il est courant de dénigrer "les écolos" sur dijonscope.com ou sur le site internet du Bien Public. Les arguments sont bien souvent inexistants dans leurs critiques, quelques exemples: "Les écologistes européens..rêvent de nous faire vivre comme au moyen âge.", "dictature des discours dits "écologistes", "retour à la bougie", "qu'ils aillent vivre dans une grotte", etc...

Pourquoi cette peur? Pourquoi ces craintes? Avant tout, il parait normal d'être inquiet dès que l'on doit changer ses habitudes, ses repères. Chacun y réagit différemment: curiosité, indifférence, répulsion, etc... Selon le site internet "villes et communautés en transition", on découvre que: "En écologie, le terme résilience fait référence à la capacité d’un écosystème à s’adapter à des évènements (chocs) extérieurs et des changements imposés.Walker et ses collaborateurs la définissent comme: “La capacité d’un système à absorber un changement perturbant et à se réorganiser en intégrant ce changement, tout en conservant essentiellement la même fonction, la même structure, la même identité et les mêmes capacités de réaction.” On y découvre aussi des explications sur "le syndrome du stress post-pétrole".

Hier avait lieu le lancement officiel de la campagne d'Europe Ecologie Bourgogne. Voici une interview improvisée de ce qu'en pensent monsieur Hervieu (tête de liste régionale) et mademoiselle Mallet (tête de liste en Côte d'Or) de ces craintes:



A t on vraiment raison d'avoir peur? Voici quelques éléments de réponses concernant l'activité économique:
- Les états généraux de l'industrie préconisent une mutation vers une "industrie durable".
- D'ici 2020, les 15 grands programmes du Grenelle de l'environnement créeront 600 000 emplois.
De plus le dernier numéro de "Bourgogne notre région" indique que "En expérimentant les bâtiments économes en énergie, le conseil régional souhaite relever le défi de l’habitat de demain, avec les acteurs du bâtiment. Les enjeux sont de taille : réduire massivement les émissions de gaz à effet de serre et créer des emplois dans une filière en pleine mutation..."

La couleur verte est-elle si sombre ou reste elle la couleur de l'espoir? Oscar Wilde disait: "Je déteste les discussions. Elles vous font parfois changer d'avis". Changer d'avis ou pas, parler d'écologie sans à priori, c'est une preuve d'ouverture d'esprit.

4 commentaires:

Laurent HOUY-CHATEAU a dit…

"Les écologistes européens..rêvent de nous faire vivre comme au moyen âge."

Est-ce les écologistes qui ont créés plusieurs centaines de milliers de SDF (qui pour le coup, sont contraints de vivre comme au moyen-âge) ?

Est-ce les écologistes qui ont créés 1 million de travailleurs privés d'emploi en fin de droits ?

Face aux crises économique et écologique, l'écologie est-elle un choix ou une simple obligation ?

Unknown a dit…

"Le retour à la bougie", "l'âge de pierre", "l'irresponsabilité des écolo"... tout cela sont des commentaires d'un autre âge, de la part de dinosaures productivistes. Demandons nous à qui peut profiter cette propagande de dénigrement - particulièrement active - en cette période de campagne électorale...

Anonyme a dit…

Très bon article, Dijon Ecolo mais je ne peux lire la vidéo
"cette vidée est actuellement pas disponible, SVP essayer plus tard" est inscrit en anglais...

dijon-ecolo a dit…

Petits problèmes techniques chez Blogger actuellement concernant la visualisation des vidéos. Si ça ne marche pas, recommencez un peu plus tard, ça fini par marcher.