samedi 4 mai 2019

Tout au long de notre vie nous avons un impact sur l'environnement. Mais une fois mort ?

"À quoi sert d’être écolo toute sa vie si on se met à polluer la Planète après sa mort ? Car c’est une chose aussi inévitable que la mort en soi : que l’on choisisse l’inhumation ou la crémation, notre mort aura forcément un impact sur l’environnement. Toutefois, des alternatives existent pour allier mort et écologie."
Le sujet de l'écologie n'est jamais traité dans les officines classiques. C'est un sujet sur lequel informe l'association Info Funéraire Dijon, notamment le 25 mai (inscription obligatoire).

"L’explosion démographique, la raréfaction des terrains et l’obligation de se débarrasser de plus en plus de corps a un impact sur l’environnement. La crémation est un procédé par lequel on soumet la dépouille à une température très élevée de 850°C grâce à la consommation de 27 litres d'essence. À cette température, le corps finit par se réduire en cendres. Les émissions de CO2 ne sont pas le seul problème environnemental : pendant qu’il est brûlé, le corps qui a été rempli de produits formolés dégage des dioxines. Parallèlement, il peut aussi dégager jusqu’à 6 g de mercure essentiellement dus à la présence de plombages dentaires. À cela, il faut ajouter le recours à la ressource bois : en effet, même si le corps n’est pas inhumé, il doit tout de même être placé dans un cercueil. Comme on considère qu’il faut en moyenne, 1m3 de bois pour construire six cercueils, on arrive à 100.000 stères de bois, qui sont, soit enterrées, soit consumées chaque année en France… De quoi raser toute une forêt. Le recours au bois n’est pas le seul problème. Après la mort, les pompes funèbres procèdent à la thanatopraxie – ou formolisation – afin de conserver le corps avant la mise en bière. Il s’agit d’injecter dans la dépouille jusqu’à 10 litres d’un produit aseptique et stérilisant contenant en grande partie du formaldéhyde, mais aussi du méthanol, du glycol, du phynol et de l’éosine pour ralentir le processus de décomposition. Des composés qui, lors de la décomposition du corps, s’infiltrent dans la terre et polluent immanquablement le sol et les eaux. Certains plaisanteront sur l’efficacité, puisque les corps ne se décomposent plus dans les cimetières." (source et davantage d'informations: Mort et écologie : comment rester vert jusqu’au bout ?


En janvier 2019, France 3 Bourgogne a collaboré avec les étudiants du master 2 médias et création numérique de l'université de Bourgogne. Objectif : les accompagner dans la réalisation de vidéos journalistiques. France 3 Bourgogne donne carte blanche aux étudiants. Un seul mot d'ordre : se pencher sur une question environnementale. Un des sujets traités concernait le cercueil en cellulose.

La mort, un sujet difficile, souvent tabou dans nos sociétés. Mais un sujet à prendre en compte quand on pense qu'il y a 600 000 morts en France par an.

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