Le mercredi 7 août 2019, des participants du jeûne-action international pour l’abolition des armes nucléaires sont allés décrocher le portrait du président de la République Macron dans la salle des mariages de l’Hôtel de ville de Dijon.
Ils ont pu se prendre en photo avec le portrait et la banderole « La France doit signer le Traité d’interdiction des armes nucléaires ». Cette action symbolique et non-violente fait écho à la campagne nationale de décrochage de 125 portraits d’Emmanuel Macron menée par ANV COP21, pour dénoncer l’inaction du Président face au réchauffement climatique.
Les participants à cette action considèrent en effet que l’inaction du président Macron en matière de désarmement nucléaire et son refus de signer le Traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN) font peser sur le monde et en particulier sur les Français un risque majeur qui s’ajoute à celui du réchauffement climatique.
Le TIAN a été adopté le 7 juillet 2017 par 122 pays dans le cadre de l’ONU et représente l’espoir le plus sérieux de sortir du péril des armes nucléaires.
À l’heure où les tensions autour du pétrole au Moyen-Orient (États-Unis-Iran) augmentent considérablement la possibilité d’une guerre, il est plus que jamais urgent d’éliminer le danger des armes nucléaires.
(Communiqué des participants au jeune-action du 6 au 9 août pour l’abolition des armes nucléaires)
Cette action dijonnaise fait écho aux décrochages de portraits du président Macron pour inaction climatique.
La campagne:
Depuis le 21 février 2018, des portraits d’Emmanuel Macron sont décrochés des mairies. Lancée par Action Non-Violente COP21, groupe affilié aux Amis de la Terre, cette opération de décrochage de portraits vise à dénoncer le décrochage par Emmanuel Macron des objectifs climatiques. Elle permet d’exposer au grand jour le double discours de celui qui se prétend champion de la Terre mais est très loin de prendre les mesures à la hauteur de l’enjeu climatique et social. Visiblement, le sujet est sensible : dès les premiers décrochages, gardes à vue, perquisitions et procès se sont multipliés. La cellule anti-terroriste (BLAT) a même été mobilisée pour poursuivre ces dangereux activistes climat non-violents. Une répression bien disproportionnée qui en dit long sur l’intérêt porté par ce gouvernement à son image, alors qu’il lui faudrait bien plus se soucier de la mise en cohérence de ses actes. (source: Les Amis de la Terre)
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Bravo !
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