Tout le monde, ou presque, connait les ressourceries comme Emmaüs ou La Recyclade. Mais une ressourcerie végétale, ça n'existe pas en France. Pas encore, mais c'est un projet bien avancé à Dijon. Sa responsable faisait une présentation du concept aujourd'hui à La recyclade.
Présentation sur la page facebook : "La
ressourcerie Végétale collecte des végétaux d'intérieurs auprès de
grossistes de plantes et fournisseurs et des particuliers. Ces végétaux ,
une fois remis sur pied, sont proposés à la vente ou à la location."
"Outre
la collecte, la revalorisation des végétaux, la vente ou la location
des plantes, La ressourcerie propose également des soins et conseils aux
entreprise et aux particuliers. Toutes les plantes sont soient
recyclées, ou recyclables, ou compostées sur place pour produire un
engrais et un compost directement réutilisable pour le soin des plantes
de l 'atelier végétal."
Un concept pas si étonnant que ça car en réalité la quantité de plantes finissant à la poubelle est très importante. Les professionnels comme les grandes surfaces ou les fleuristes jettent des plantes quand elles ne sont plus "vendables", alors qu'avec quelques soins ces plantes peuvent faire le plaisir de nombreuses personnes.
De plus, les plantes d'intérieur peuvent avoir un grand impact environnemental. C'est ce que décrit le site
medium.com/edeni : "Venues de toute la planète, mais cultivées aux Pays-Bas pour des raisons
de génie logistique, les plantes d’intérieur sont loin d’avoir un bilan
carbone neutre. (...) Seulement 10 % de nos plantes d’intérieurs sont produites en France,
contre 75,2 % aux Pays-Bas et presque 15 % dans d’autres pays
étrangers. Cela s’explique par le fait que certains plants exotiques,
comme le Monstera Deliciosa, ont une production protégée, et très peu de
producteurs français ont l’autorisation de les cultiver. Or, le climat et le sol néerlandais ne sont pas les plus adaptés à ces
cultures. Il est alors nécessaire de recourir à des grandes quantités
d’eau, d’engrais, de pesticides, et au chauffage de serres et à
l’utilisation de lampe. En outre, le transport des plants et graines
d’origine vers les Pays-Bas puis l’exportation des plants cultivés dans
toute l’Europe est responsable, comme tout transport, d’émissions de gaz
à effet de sport. A cela s’ajoute également, la pollution générée par
les pots de fleurs, généralement fabriqués en plastique, et souvent
délaissés après l’achat, lorsqu’on les remplace par des pots plus
esthétiques."
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