L'association Dijon Avenir invite le climatologue dijonnais Benjamin Pohl pour une conférence intitulée "50 °C à Dijon en 2050!?" ou comment s'adapter dans un monde aux ressources limitées". Une soirée ouverte et accessible au grand public qui se terminera par un temps d'échanges pour penser ensemble des solutions d'adaptation, vers la justice sociale et la sobriété.
L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a confirmé que 2024 était l’année la plus chaude jamais enregistrée d’après six jeux de données internationaux. Les dix dernières années sont aussi les dix années les plus chaudes jamais constatées. Elles ont été marquées par une série extraordinaire de records de température. (source).
Températures et précipitations moyennes, variabilité interannuelle, événements extrêmes et impacts climatiques… À quoi ressemblera la France avec un réchauffement de 4 °C (par rapport à la période préindustrielle) ? Il est indispensable de connaître précisément les évolutions climatiques futures pour s’adapter.
Météo-France a rassemblé dans un rapport intitulé « À quel climat s’adapter selon la TRACC ? » une synthèse scientifique en deux parties décrivant le futur climatique de l’Hexagone et de la Corse. Il s’agit d’un document à vocation pédagogique pour faciliter la prise en compte de la Trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation au changement climatique (TRACC) par tous les acteurs de l’adaptation.
C'est donc dans ce contexte que l'association Dijon Avenir souhaite imaginer avec les dijonnais la nécessaire transformation du territoire et les façons d'y vivre pour faire face aux crises et protéger la population. Selon l'association, le réchauffement climatique, l'effondrement de la biodiversité, les limites planétaires dépassées, mais aussi l'épuisement des ressources (énergie et matières minérales), l'aggravation des pollutions multiples, la dégradation massive des sols, la déforestation accélérée, ..., toucheront inéluctablement la métropole.
Cette conférence par le climatologue Benjamin Pohl, directeur de recherche au CNRS au laboratoire Biogéoscience à l'université de Bourgogne permettra d'apporter des informations sur l'état actuel du changement climatique et les conséquences tant au niveau mondial qu'au niveau de le Côte-d'Or, notamment à travers des études détaillées de ses collègues, comme le risque de manque d'eau à Dijon.
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