28 et 29 novembre : 10ème édition des Journées de l'Economie Autrement organisée par le magazine Alternatives Economiques. "Depuis leur origine, les Journées de l’économie autrement ont pour objectif de mettre en valeur la contribution de l’ESS, tout particulièrement de ses formes les plus innovantes, à la transformation de l’économie et de la société."
"Imaginées par Philippe Frémeaux, les Journées de l’économie autrement sont nées de la rencontre entre les équipes de la SCOP Alternatives Economiques, dont le siège social est à Quétigny, commune de la métropole de Dijon, et d’élus de cette métropole et de la région Bourgogne-Franche-Comté.
Ils partagent la conviction que l’ESS a un rôle majeur à jouer dans l’émergence du nouveau modèle d’activité qu’il nous faut construire, un modèle à la fois soutenable, producteur de bien-être pour tous et mobilisant l’initiative de chacun. De quoi contribuer à sortir de la quadruple crise économique, sociale, écologique et démocratique qui affecte notre société."
"Des Journées pour tous les citoyens
Notre souhait est de rendre compte des défis auxquels notre société est aujourd’hui confrontée et de réunir des personnalités qui s’interrogent sur la meilleure manière d’y répondre. Alimentation, développement des territoires, santé, emploi, logement, éducation, mobilité, énergie, démocratie, etc. : les Journées de l’économie autrement traitent de tous les enjeux auxquels notre société est aujourd’hui confrontée.
De quoi intéresser aussi bien le grand public que des lycéens et étudiants, les acteurs de l’ESS et des chercheurs et universitaires !"
Un programme extrêmement riche.
On notera l'humour de Nathalie Koenders, maire de Dijon qui écrit dans l'édito : "A Dijon, nous sommes convaincus de la force du dialogue et de l’efficacité des solutions locales pour bâtir un autre modèle. Mais nous savons aussi que les réponses à ces défis ne prennent leur sens que lorsqu’elles s’inscrivent dans une réflexion collective, ouverte et partagée. C’est là toute l’importance de l’écosystème formé par l’économie sociale et solidaire (ESS) : inspirer nos territoires comme nos politiques publiques. Plus que jamais, soutenir l’ESS, c’est faire confiance aux acteurs du quotidien pour imaginer une économie plus humaine et durable."
Une bonne blague quand on sait que seulement 5% de l'affichage publicitaire commercial sur les abribus est utilisé par des entreprises locales, le reste étant acheté par des entreprises nationales ou multinationales comme l'illustre un montage des Amis de la Terre Côte-d'Or.
Ces deux jours sont très intéressants pour imaginer une économie respectueuse des humains et de la planète.
On notera particulièrement la plénière du vendredi clôturant le mois de l'ESS : "Planification écologique : et si l'ESS devenait le moteur d'une économie de la post-croissance ?" avec madame Florence Jany-Catrice. François Rebsamen ferait bien d'aller écouter cette économiste, lui qui ne parle et ne vit que par la "croissance" en se moquant bien des dégâts environnementaux et sociaux que ça entraine.











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