Dans le cadre d'un travail de recherche d'une année, une étudiante en première année du Master Mondes Modernes et Contemporains à l'université de Bourgogne recherche des personnes pratiquant "la décroissance". Cette étude commencera au mois de janvier. Si vous pratiquer une forme de décroissance ou connaissez quelqu'un qui pourrait avoir le profil, alors n'hésitez pas à la contacter:
isabelle_carvalho@etu.u-bourgogne.fr ou mdfpbi@hotmail.fr
Qu'est-ce que la "décroissance"?
Définition selon le site decroissance.info: "La décroissance n’est pas un concept mais un « mot-obus » pour mettre à bas l’idéologie de la croissance pour la croissance. Cependant la décroissance n’est pas le contraire de la croissance économique, elle n’est donc pas la récession, car il n’y a rien de pire que l’inverse de la croissance dans une société de croissance. La décroissance n’est donc pas un autre modèle économique, ni même une politique économique alternative. Pour mieux comprendre la signification du mot d’ordre de « décroissance », on devrait même parler d’« a-croissance » comme l’on parle d’a-théisme. La mouvance de la décroissance entend ainsi faire décroître l’empreinte écologique de nos sociétés, tout en remettant en cause l’économisme qui empreint nos imaginaires collectifs et individuels. C’est-à-dire qu’il faut par la décolonisation de notre propre imaginaire « sortir de l’Economie » pour la remettre à sa place, c’est-à-dire la réenchâsser dans le social et le politique, et plus largement dans nos vies. Pour une société où il y ait « plus de liens et moins de biens ! » C’est aussi l’idée de ne produire que ce qui est vraiment utile et de trouver des modes de productions cohérents avec des besoins cernés. Nous voulons être responsable et gagner notre autonomie. C’est enfin, maintenant que nous approchons sensiblement des limites de notre écosystème, l’idée d’apprendre à vivre avec lui au lieu de le détruire."
L'interview très instructive de Serge Latouche permet aussi de comprendre ce qui se cache derrière ce terme qui fait pâlir de peur la majorité des politiciens et des économistes.
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