mercredi 31 mars 2010

Exposition photo "La décharge"

Une exposition photographique de monsieur Philip Poupin est visible à la maison de l'environnement, Latitude21. Elle porte sur la décharge de Dandora, près de Nairobi, au Kenya.

Description: "Si l’enfer devait être décrit, Dandora serait certainement sa meilleure représentation. Néanmoins, des gens réussissent à en tirer de quoi vivre. La décharge anarchique de la capitale kenyane nuit à la vie d’environ un million de personnes, et tout spécialement à celles des enfants.

Au départ, l’idée était de combler une vieille carrière de pierres. Mais, 35 années plus tard, c’est une des décharges les plus importantes d’Afrique et l’une des plus toxiques du monde. Cela a pris une dizaine d’années pour remplir le trou laissé par la carrière. Et depuis, le site de la décharge de Dandora, à l’Est de Nairobi, n’a cessé de déborder et couvre aujourd’hui une aire de 30 hectares, à tout juste huit kilomètres du centre-ville. En moyenne, 2000 tonnes de poubelles non triées arrivent à Dandora chaque jour, en provenance des hôpitaux, des industries ou des maisons particulières.

On imagine que les gens évitent, fuient cet endroit. En réalité, environ un million de personnes vivent dans et aux abords de la décharge, trouvant leurs moyens de subsistance dans les poubelles qu’ils fouillent chaque jour. Une économie informelle fondée sur le recyclage des poubelles des autres s’est créée. Les Dumpers, nom donné aux personnes travaillant dans la décharge (en anglais dump veut dire décharge – le Kenya est une ancienne colonie britannique), ramassent les emballages en plastique, les pièces de métal, ou encore les déchets ménagers et les rebus des entreprises pour nourrir les cochons.

A travers cette décharge, l'Afrique découvre une des facettes de la "civilisation" et du "progrès"...

lundi 29 mars 2010

Dijon possède des terres agricoles inexploitées?

Lors du conseil du Grand Dijon du 25 mars, monsieur Bordat, responsable de l'agriculture péri-urbaine, a indiqué que la ville de Dijon possède des terres agricoles en dehors de l'agglomération. Dans le cas présent, il s'agit de 28 hectares situé à Orgeux et Varois et Chaignot qui vont sortir des réserves foncières qu'avait fait Dijon en 1994. Monsieur Rebsamen explique que la ville possède des terres pour "remplacer" celles détruites par l'urbanisation.


Monsieur Masson fait judicieusement remarquer que ces terres pourraient être utilisées pour développer les fameux circuits courts. Monsieur Bordat s'empressant ensuite de répondre qu'aucun porteur de projet en bio n'existe. Monsieur Bordat est visiblement bien mal renseigné... Et même si cela était vrai, il y a toujours moyens de faire venir des porteurs de projets en agriculture biologique, encore faut il le vouloir.

C'est ainsi que la ville de Toulouse va largement dépasser Dijon dans ce domaine. En effet, depuis 2009, ça change: "Avec environ 350 hectares de foncier, la municipalité toulousaine est le plus gros exploitant agricole du département. Jusque là, la régie menait une gestion traditionnelle des terres. Les produits céréaliers étaient vendus via les circuits longs, sans réelle traçabilité. Mais cette année un cap est franchi : la production s’oriente vers une agriculture biologique. Annoncée en conseil municipal par le maire, l’orientation de la production de la régie vers une labellisation biologique est justifiée par le souci de privilégier la filière courte dans le respect des terres, de préserver la qualité de l’eau et protéger la santé des toulousains. Pour ce faire, la ville travaille de concert avec la FRAB (Fédération Régionale de l’Agriculture Biologique). L’organisme vise un développement cohérent, durable et solidaire de la production biologique française. Il fédère les groupements départementaux d’agrobiologistes. La FRAB accompagne le conseil d’exploitation dans ce projet et vient de remettre un diagnostic des sols agricoles municipaux. « Nous proposons une conversion de 270 hectares à la culture biologique avec une rotation des cultures sur trois ans.(...)"
Et oui, Toulouse s'entoure d'une ceinture verte agrobiologique, mais toujours pas Dijon, une fois de plus à la traîne...

Mais tout n'est pas perdu car pendant que certains discutent, d'autre agissent.
Trois jours après le conseil du Grand Dijon, plus de 150 personnes se sont retroussés les manches pour aller défricher un terrain abandonné dans Dijon et y planter des légumes.
Cette situation sur les terres n'est pas qu'un problème local. Dijon possède des terres en dehors de son agglomération, la Chine achète des millions d'hectares en Afrique. Les sans terres se révoltent en Amérique du Sud, les dijonnais ré-investissent des terres abandonnées et destinées au bétonnage. Les défis alimentaires du 21ème siècle sont bien réels; il serait temps de les prendre au sérieux!

vendredi 26 mars 2010

Dijon participe au "Earth Hour - 60 minutes pour la planète"

Tout comme l'année dernière, la municipalité de Dijon va participer à l'appel du WWF pour éteindre les lumières pendant une heure le samedi 27 mars, comme c'est indiqué sur son site web:
"Cette année encore, le WWF appelle à une mobilisation planétaire pour le climat avec l’opération «Earth Hour - 60 minutes pour la planète», en plongeant la terre dans le noir durant une heure le samedi 27 mars 2010 de 20h30 à 21h30 (heure française) et à participer ainsi symboliquement à la lutte pour la défense de l’environnement.
Le simple geste d’éteindre la lumière pendant une heure sera l’occasion de montrer une volonté commune de réduire les consommations énergétiques et de s’engager pour endiguer les dérèglements climatiques.
La ville de Dijon, comme de nombreuses villes à travers le monde, éteindra la mise en lumière des bâtiments et édifices publics (34 sites) à 20 h 30, à l’exception des éclairages nécessaires à la sécurité publique et invite tous les Dijonnais à participer à cet acte symbolique en coupant lumières, ordinateurs, télévisions, etc…
Il est à noter que la mise en valeur des façades de la place de la Libération sera conservée car sa coupure se traduirait, via un inverseur, par le basculement automatique sur l’éclairage public dont la puissance installée est double. Une coupure totale des deux dispositifs plongerait la place dans le noir.
Enfin, pour des raisons de coûts associés aux prestations, le ré-enclenchement des installations ne se fera que le lendemain, dimanche 28 mars, à la reprise du cycle normal de fonctionnement.
Samedi 27 mars 2010 entre 20h30 et 21h30
Eteignons nos lumières et allumons nos consciences !"


Et si pendant Earth Hour, nous faisions une grande pause ?
envoyé par WWF_France

Alors, tout comme le préconise monsieur Patrick Viveret, si tout le monde commençait à faire une grande pause, le regard que nous portons sur notre société pourrait peut être commencer à changer. Comme l'indique la présentation officielle, "En 2010, faites un geste pour la planète, éteignez vos lumières, allumez vos consciences!"

dimanche 21 mars 2010

Un samedi militant à Dijon

Alors que se termine les élections régionales, divers militants n'ont pas attendu le résultat des urnes pour montrer aux élus de toutes sortes et aux citoyens en général que plusieurs aspects environnementaux méritent que l'on s'y intéresse.

Ainsi, rue Piron à Dijon, on pouvait voir une dénonciation de la pollution visuelle. Cette invitation à la réflexion était accompagnée d'un article de Libération où l'on peut lire que cette pollution visuelle (qui est aussi une incitation à la surconsommation) est dénoncée par madame Chantal Jouanno, secrétaire d'état à l'écologie: "Il y a désormais des pubs partout, c'est une agression permanente. Il y a lieu de faire le ménage pour en finir avec tous ces excès".









Samedi matin, Greenpeace Dijon réitérait son action de dénonciation d'exportation de nos déchets radioactifs vers la Russie, en reprenant le même concept que le samedi 20 février 2010.
Au même moment, non loin de là, l'association EVAD transformait encore une fois une place de parking voiture en places de parking pour vélos.
Ces trois actions symboliques montrent combien nos élus, quels que soient leur influence ou leur bord politique pour la plus part, sont bien souvent loin de comprendre les aspirations pour protéger notre planète de leurs concitoyens.

jeudi 18 mars 2010

Comment va se positionner monsieur Rebsamen sur la taxe locale sur la publicité extérieure?

La ville de Dijon percevait environ 150 000 euros par an de taxe sur la publicité extérieure en 2008. Cette même année, une circulaire présentait un nouveau régime de la taxation locale de la publicité, un peu compliquée, mais bien expliquée sur internet. Les trois taxes locales sur la publicité (taxe sur la publicité frappant les affiches, réclames et enseignes lumineuses, taxe sur les emplacements publicitaires fixes et taxe sur les véhicules publicitaires) sont remplacées par une taxe unique, dénommée taxe locale sur la publicité extérieure.

Petite explication via Clermont-Ferrand:


Dans le journal d'aujourd'hui, sur la radio K6fm, on apprend que: "La Taxe Locale sur la publicité extérieure fait débat. L’objectif de cette TLPE est louable pour les entreprises de Côte-d’Or – réduire la pollution visuelle et rendre l’environnement plus agréable – mais dans un contexte économique difficile, les entreprises dénoncent cette nouvelle taxe imposée facultativement par les communes, quelques mois après la suppression "partielle" de la taxe professionnelle par le gouvernement.
Hier le syndicat MEDEF a demandé un moratoire pour son application et envoyé une lettre au président de l’association des maires de Côte-d’Or, François Rebsamen. Pour le MEDEF, cette TLPE est "la taxe de trop", et elle est aussi considéré injuste car la TLPE concerne tous types de commerce.
A la CGPME même combat, les adhérents ont été appelés à manifester leur désaccord en signant une pétition. Et un sondage donnant l’impact précis de la TLPE sur les charges des chefs d’entreprise est en cours."

Le titre aurait pu être: "Halte à Dijon moche!"

Reste maintenant à savoir si monsieur Rebsamen, maire de Dijon, cédera aux "pro-affichages", ou bien luttera contre ces excès dans le but de rendre Dijon plus belle (avec aussi un gain d'argent). La municipalité s'étant déjà dévoilée de façon décevante sur le sujet avec l'histoire IKEA.

mercredi 17 mars 2010

Dijon va se chauffer au bois

"Le Grand Dijon va profiter des travaux du tramway pour se doter d'un réseau de chaleur approvisionné par des chaufferies bois. Un projet d'une ampleur inédite en France". C'est ce qu'indique Le Journal du Palais n°4175 (8-14 mars 2010).

"Le Grand Dijon va profiter de l'ouverture de tranchées dans la chaussée pour positionner ses tuyaux.
Dans le nord de l'agglomération, le réseau reliera le parc Valmy au quartier République, puis bifurquera vers les Grésilles, passera par l'hôpital et terminera son parcours sous le campus. A chaque extrémité, se trouvera une chaufferie bois d'une puissance de sept mégawatts qui produira l'eau chaude pressurisée circulant dans les tuyaux - une près de l'usine d'incinération, l'autre sur le campus, où l'actuelle chaufferie est un bout de course. Ce réseau sera ainsi capable de véhiculer 150 000 mégawatts par an pour chauffer les bâtiments situés le long du parcours. (...) D'autres équipements publics, comme le palais des sports ou le parc des congrès-expositions, sont susceptibles de se raccorder, ainsi que des immeubles privés."

L'indépendance énergétique commence ainsi.

mardi 16 mars 2010

Programme chargé pour la semaine de l'environnement

Edito: "Depuis quelques années, les « grands » rendez‐vous autour de l’environnement se multiplient. Les chefs d’états de tous pays se relaient au chevet de notre planète, à grands renforts de caméras et de jets privés, sans grands résultats : l’économie connue à prendre le pas sur la raison.
Malgré cet immobilisme, médias et politiques de tous bords ne cessent de nous répéter que seule l’issue shadokienne qu’ils nous proposent est envisageable et « réaliste ». Bien heureusement, malgré tous ces effets d’annonce, de nombreuses personnes se bougent et montrent l’étendue des possibles, loin du paradigme capitaliste et du tapage de notre société de spectacles.
Autour de nous, les initiatives ne manquent pas, germent et ne cessent de fleurir.
La Semaine de l’Environnement se propose d’être un modeste porte‐voix des réflexions et expérimentations sociales et écologiques qui visent à la réappropriation de notre présent sans hypothéquer notre futur."

Tout comme l'édition 2009, cette semaine (du 20 au 27 mars) sera riche d'enseignements sur l'état de notre planète et sur les actions à réaliser au quotidien avec un programme mêlant films, conférences, débats et animations diverses.

vendredi 12 mars 2010

"Ecoblanchiment, quand les 4X4 sauvent la planète"

Jeudi 11 mars avait lieu le grand meeting de campagne d'Europe Ecologie Bourgogne au Cellier de Clairvaux à Dijon. De nombreuses personnes étaient venus écouter l'économiste Pierre Larrouturou et l'eurodéputée Michèle Rivasi (cofondatrice du CRIRAD et vice présidente du CRIIREM), sans oublier les têtes de listes départementales.

C'est à cette occasion que l'on a pu découvrir que monsieur Wilfrid Séjeau, tête de liste de la Nièvre, après avoir écrit "C'est pollué près de chez vous", vient de sortir son nouveau livre intitulé "Ecoblanchiment, quand les 4X4 sauvent la planète".











"Une enquête sur « l'écoblanchiment », technique de marketing que les Anglo-Saxons appellent le greenwashing. L'art de « laver plus vert », donc, ou de s'acheter une image écolo au prix de messages mensongers.
Des pesticides qui protègent les plantes, des grosses voitures qui font du bien à la nature, un circuit de Formule 1 qui favorise la biodiversité, des enseignes de grande distribution qui se décernent la palme du commerce éthique et du développement durable… Ou comment les marques et les institutions font prendre au consommateur des vessies polluantes pour des lanternes écolos !
Un journaliste et un universitaire décortiquent ces stratégies et mettent au jour leurs impostures, soulignant l'irréductible antinomie qui existe entre les logiques marchandes et les impératifs environnementaux.
Ils montrent aussi comment la résistance s'organise, notamment par des attaques en justice pour publicité trompeuse.
Un livre écrit sur un ton ironique et virulent, ce qui n'ôte rien au sérieux de cette enquête étayée par des informations rigoureuses et des données chiffrées incontestables. Un ouvrage indispensable pour les citoyens qui veulent être des « consomm'acteurs », et non des dupes de la société de consommation."

Les exemples de Greenwashing sont nombreux. Nous en avons aussi à Dijon. D'ailleurs, avec les élections régionales, il est fréquent d'en rencontrer un peu plus. Par exemple avec le programme de monsieur Patriat qui propose de réduire de 30% les émissions de CO2 liés aux transports, mais qui en parallèle soutient le projet Renaissance quand on pose la question à ses co-listiers. Cherchez l'erreur...

jeudi 11 mars 2010

Quelle place pour l'agriculture biologique dans l'économie agricole et la société?

L'assemblée générale de la FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) se tiendra à Dijon le 30 et 31 mars. A cette occasion, le 31 mars aura lieu un colloque ouvert à tous et dont l'intitulé est: "Quelle place pour l'agriculture biologique dans l'économie agricole et la société? Quelle alternative au modèle agro-alimentaire dominant?"













Un colloque qui sera certainement très intéressant autant par le sujet que par les intervenants.

mardi 9 mars 2010

Les défis alimentaires du 21eme siècle

Le 18 mars, AgroSup Dijon organise un colloque scientifique intitulé "Comment nourrir la planète en respectant l'Homme et son environnement?".

Le programme bien dense donnera de nombreuses informations pour répondre à la question.













Le sujet de nourrir l'humanité sans détruire le support de l'humanité qu'est la nature est une question encore trop peu abordée, pourtant elle devient de plus en plus fondamentale. Car fondamentalement on peut se passer d'ordinateurs, de voitures et autres télévisions, mais il ne faut pas oublier que jamais l'homme ne pourra se passer de manger!
Pour avoir déjà un aperçu de la problématique, petit tour vers la conférence "Comment nourrir la planète" organisée par le CNRS en 2009.

jeudi 4 mars 2010

EVAD propose le Vélo-école pour adultes

"Vous disposez d’un vélo (ou d’un abonnement à velodi), vous savez faire du vélo mais… vous n’osez pas en faire en ville ! La vélo-école d’EVAD est faite pour vous ! "













L'association EVAD propose ainsi ses services vers tous ceux qui n'osent pas se lancer dans les rues avec leur vélo. Pour ceux qui hésitaient encore, c'est l'occasion rêvée de passer à l'action et de laisser ainsi la voiture au garage.

mercredi 3 mars 2010

De "l'écoblanchiment" sans complexe

Le vert, LA couleur à la mode, c'est dans l'air du temps. Il y a ceux qui l'utilisent car ils ont compris l'importance de respecter la nature, et il y a ceux qui ont compris l'importance de faire semblant d'avoir compris pour en tirer un profit.

Tous les dijonnais ont reçu le numéro 100 de "Côte d'Or magazine" avec le dossier du mois: "développement durable. Agir aujourd'hui pour la Côte d'Or de demain". Monsieur Sauvadet, président du conseil général de Côte d'Or écrit dans l'édito: "le terme de développement durable est aujourd'hui entré dans notre quotidien." Suivent de belles paroles sur l'avenir de la planète et prises de consciences, avec des exemples concrets intéressants.













Le tout est cautionné par monsieur Patrice Franceschi, écrivain-explorateur côte-d'orien. Ce dernier, via "Terre-Océan participe à la sensibilisation du public pour promouvoir une véritable écologie humaniste", ne cache pas que selon lui "l'homme doit se rendre maître et possesseur de la nature. La nature ayant été un peu bousculée, doit être protégée, mais toujours pour servir l'homme et non l'inverse. C'est ça la véritable écologie!" Avec de tels propos qui sont à l'opposé de ce que préconisait monsieur Luc Strenna, on comprend mieux l'état de notre pauvre planète. Des propos qui pourraient très bien se retrouver au ministère de l'écologie de droite.
Monsieur Sauvadet a encore du travail pour devenir un géant vert... D'autant plus que ce même numéro du magazine fait la promotion de courses de voitures, cette fois non plus pour son impact écologique, mais pour son impact économique. Après plusieurs pages de "développement durable", faut bien passer à autre chose, non?



Et le terme de greenwashing (ou "écoblanchiment") ne s'applique pas seulement aux paroles politiques. La semaine dernière, un article du Bien Public relatait l'intérêt de monsieur Pelloux, directeur de la société Aldorende, pour son "permis vert". Il s'agit d'une formation à l'écoconduite où on apprend à économiser l'énergie, à conduire plus sereinement et à diminuer les émissions de CO2, car "c'est bon pour la planète". Il indiquait que "on ne fait pas ça parce que c'est tendance, mais avant tout par conviction". D'ailleurs, "chez Aldorende, la voiture de service est hybride, on surveille la température, on trie sélectif et on économise le papier". Super donc! Oui, enfin presque, car ce que ne dit pas l'article, c'est que cette même société organise des courses de voitures comme le Bourgogne Trophy qui roule au "bioethanol" (qui n'a rien de bio et dont le vrai nom est "agrocarburant"). Pour résumer: payez pour apprendre à conduire sans trop polluer, pour se rendre ensuite au circuit automobile vous défouler.

La prise de conscience écologique est en marche, mais elle est truffée de petits pièges...

lundi 1 mars 2010

Questions au climatologue Yves Richard sur Radio Cultures Dijon

Dimanche 28 février, monsieur Yves Richard, chercheur au Centre de Recherches en Climatologie à l'université de Bourgogne, était l'invité sur Radio Cultures Dijon pour parler du climat.

Monsieur Richard répond en toute franchise aux différentes questions, certaines techniques comme la perturbation du Golf Stream, ou encore sur le "climategate". Une chose demeure: l'homme est responsable du changement climatique.