Jeudi 11 mars avait lieu le grand meeting de campagne d'Europe Ecologie Bourgogne au Cellier de Clairvaux à Dijon. De nombreuses personnes étaient venus écouter l'économiste Pierre Larrouturou et l'eurodéputée Michèle Rivasi (cofondatrice du CRIRAD et vice présidente du CRIIREM), sans oublier les têtes de listes départementales.
C'est à cette occasion que l'on a pu découvrir que monsieur Wilfrid Séjeau, tête de liste de la Nièvre, après avoir écrit "C'est pollué près de chez vous", vient de sortir son nouveau livre intitulé "Ecoblanchiment, quand les 4X4 sauvent la planète".
"Une enquête sur « l'écoblanchiment », technique de marketing que les Anglo-Saxons appellent le greenwashing. L'art de « laver plus vert », donc, ou de s'acheter une image écolo au prix de messages mensongers.
Des pesticides qui protègent les plantes, des grosses voitures qui font du bien à la nature, un circuit de Formule 1 qui favorise la biodiversité, des enseignes de grande distribution qui se décernent la palme du commerce éthique et du développement durable… Ou comment les marques et les institutions font prendre au consommateur des vessies polluantes pour des lanternes écolos !
Un journaliste et un universitaire décortiquent ces stratégies et mettent au jour leurs impostures, soulignant l'irréductible antinomie qui existe entre les logiques marchandes et les impératifs environnementaux.
Ils montrent aussi comment la résistance s'organise, notamment par des attaques en justice pour publicité trompeuse.
Un livre écrit sur un ton ironique et virulent, ce qui n'ôte rien au sérieux de cette enquête étayée par des informations rigoureuses et des données chiffrées incontestables. Un ouvrage indispensable pour les citoyens qui veulent être des « consomm'acteurs », et non des dupes de la société de consommation."
Les exemples de Greenwashing sont nombreux. Nous en avons aussi à Dijon. D'ailleurs, avec les élections régionales, il est fréquent d'en rencontrer un peu plus. Par exemple avec le programme de monsieur Patriat qui propose de réduire de 30% les émissions de CO2 liés aux transports, mais qui en parallèle soutient le projet Renaissance quand on pose la question à ses co-listiers. Cherchez l'erreur...
1 commentaire:
Juste pour précise que l'ai écrit ce livre avec Jean-François Notebaert, universitaire à Dijon. Et merci pour ce papier ! Bien cordialement, Wilfrid Séjeau
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