jeudi 31 janvier 2013

Conférence - débat "Cantine bio: comment font-ils ailleurs?"

Des aliments bio dans les cantines scolaires. Il y a ceux qui en parlent et ceux qui le font. Le faire n'est pas toujours une mince affaire. C'est pourquoi l'association Chouette c'est bio et CAP21 Bourgogne organisent le mercredi 6 février une conférence débat sur le thème "cantine bio: comment font-ils ailleurs?", en présence de madame Belaubre, adjointe au maire de Toulouse et monsieur Bouchareb, conseiller municipal de Poitiers.


Ces personnes viendront témoigner de leur expérience dans ces grandes villes très avancées dans le domaine. Rendez-vous à 19h30 Amphi Pisani à Agrosup, 26 boulevard Petit Jean à Dijon.


Elisabeth Belaubre, Adjointe au Maire en charge de l'environnement et à la santé ainsi que des cantines solaires, présente l'action de la municipalité en faveur de l'introduction du bio dans les cantines.

jeudi 24 janvier 2013

Du nucléaire et des OGM sur Radio Campus Dijon

Le pissenlit, l'émission écolo de Radio Campus Dijon, a donné la parole à deux acteurs locaux samedi dernier. Une première personne qui a parlé des actions du collectif Sortir du Nucléaire de Côte-d'Or. Puis un deuxième intervenant, un des quatre faucheurs volontaires dijonnais, a répondu à diverses question sur les OGM, notamment l'action d'échanges de patates en Belgique.


La première information concernait le train castor passé la semaine dernière à Dijon et dont aucun élu de l'agglomération n'a été informé ! Puis la discussion s'est poursuive sur le scénario négawatt, pour enfin se terminer sur Enercoop.

La seconde discussion a donc porté sur les OGM, avec un retour sur le procès en Belgique, et les actualités du moment sur ce thème. 

Enfin, quelques données sur ce fameux pic pétrolier, un petit détour pour connaître La Nef, et enfin cette conférence sur "les limites de l'approche par services écosystémiques pour protéger la biodiversité" de Virginie Maris alors que "la nature n'est pas à vendre".
Pour rappel, l'émission Le Pissenlit est en direct chaque 3ème samedi du mois. Une question, un témoignage, une proposition sur l'environnement, appelez entre 9h et 10h le 03 80 66 33 54.

dimanche 20 janvier 2013

Les coûts cachés de la publicité urbaine dijonnaise

L'association Les Amis de la Terre Côte-d'Or vient d'écrire une lettre ouverte en forme de défi, à l'attention du directeur de l'Ecole Supérieure de Commerce de Dijon, ainsi qu'au directeur du laboratoire d'économie et de gestion de l'Université de Bourgogne:


"La publicité semble être un outil indispensable pour vendre un produit. Notre société dite « moderne » promeut la publicité dans la presse écrite, la radio, la télévision, par voie postale, mais aussi dans la rue. Dijon, comme toute les villes d’une certaine taille, affiche dans ses rues de très nombreux panneaux publicitaires : environ 450 de format 4X3, plusieurs centaines de format plus petit (panneaux sucette et abribus). Faire vendre, telle est la finalité des ces panneaux publicitaires, ceci afin d’augmenter cette fameuse « croissance », le graal de bon nombre d’économistes.

La publicité dans la rue fait la promotion d’alcools, d’aliments de mauvaise qualité nutritionnelle, de modes de déplacement polluants, d’achats compulsifs, de marques internationales aux nombreuses filiales dans les paradis fiscaux, de produits déjà obsolètes qui alimentent nos poubelles, de produits que l’on trouve partout altérant la spécificité dijonnaise, etc…, Elle est aussi accidentogène dans sa façon de procéder.

Le discours habituel affirme que la publicité dans la rue est nécessaire à notre économie grâce à l’activité économique qu’elle engendre. Mais cette publicité dans la rue est-elle bénéfique à l’activité économique locale ? Quels sont réellement les coûts cachés engendrés par cette activité dans l’agglomération dijonnaise ?

Selon une étude menée par la chaire de l'économie des transports de l'Université technique de Dresde (Allemagne) et présentée le 6 décembre au Parlement européen, le bruit, la pollution, le changement climatique, les accidents de circulation causés par les automobiles ne sont pas pris en compte dans les prix du marché. Ces externalités se retrouvent reportées sur d'autres citoyens, d'autres régions, et d'autres générations (…) A court terme, "le tarif déloyal" des déplacements en automobile encourage leurs utilisateurs à prendre "des décisions économiquement et socialement fausses", note l'étude. (…) Dans l'Union européenne, chaque automobile immatriculée génère, en moyenne, 1.600 € de coûts non couverts chaque année.
Cette étude allemande sur l’impact de la voiture est très novatrice. L’association Les Amis de la Terre Côte-d’Or n’a ni les moyens techniques les moyens humains de mesurer les coûts cachés de la publicité dans les rues dijonnaises. C’est pourquoi nous vous sollicitons pour réaliser une telle étude, dans la même idée que l’étude allemande, mais restreinte à l’unité géographique de l’agglomération dijonnaise. Ce peut être pour vos étudiants un excellent sujet de travail. Le résultat de ce travail d’internalisation des coûts externes de la publicité dans nos rues sera d’un apport précieux pour les élus lors de la rédaction à venir du nouveau Règlement Local de Publicité, document qui encadre justement la publicité dans les rues."

Une des structures relèvera-t-elle ce défi?

vendredi 18 janvier 2013

Informations sur le passage d'un train de déchets nucléaires

Tout est transparent dans le monde du nucléaire... parait-il. Un beau mensonge. Une fois de plus un train de déchets nucléaire est passé cette semaine par Dijon.














L'information n'émane bien sur pas d'AREVA, d'EDF ou de la SNCF, mais de militants anti-nucléaires. Le collectif sortir du nucléaire Côte-d'Or a ainsi diffusé l'informations aux médias qui l'ont bien repris.

Pour marquer le coup, près de 2600 tracts ont été donnés devant la gare de Dijon ce mercredi afin d'informer les passagers de la SNCF.




Le manque de transparence est une spécificité du monde du nucléaire, une des particularités que dénonce les militants anti-nucléaires.



Une absence de transparence qui ridiculise le conseil municipal de Dijon.

En effet, ce dernier avait émis le voeu d'être informé en cas de passage de train "castor" (nom de ces trains particuliers). On voit le résultat... Qu'en pense monsieur Rebsamen, maire de Dijon et sénateur, d'être ainsi ridiculisé par le monde du nucléaire?

mardi 15 janvier 2013

Conférence sur la pollution lumineuse

"L'expression pollution lumineuse désigne la dégradation de l'environnement nocturne par émission de lumière artificielle entraînant des impacts importants sur les écosystèmes (faune et flore) et sur la santé humaine suite à l'artificialisation de la nuit.



Nul ne remet en question la nécessité d'éclairer pour des besoins de sécurité et d'agrément. Il ne s'agit pas de supprimer l'éclairage artificiel, mais de le raisonner et l'organiser de manière à en atténuer les impacts négatifs.
La situation est particulièrement grave dans les pays développés, et elle devient préoccupante dans les pays en voie de développement qui prennent les pays riches pour modèle...
En France, même si des efforts de la part des politiques sont notables, les effets de l'éclairage sont encore trop sous-estimés et ne sont pas encore assez évoqués dans les études d'impact qui restent obligatoires pour certains grands projets d'aménagement du territoire.
Quelles sont alors, les origines de cette pollution, quelle est l'étendue actuelle de la pollution lumineuse, quels sont ses effets ? Quelles sont les solutions pour la réduire ?" (source: Société Astronomique de Bourgogne)


A Dijon, la situation s'améliore lentement, comme par exemple avec les nouveaux lampadaires le long du tramway. Toutefois, juste pour "faire beau", de superbes bêtises viennent d'apparaître, comme devant le Centre du Goût. Encore une fois, c'est deux pas en avant et un pas en arrière, dommage.

dimanche 13 janvier 2013

Non, les légumes ne pousseront jamais sur le bitume !

"Indépendance alimentaire", "ceinture verte", "zones de maraîchage". Des concepts mais aussi des réalités. Des termes mis en avant car ça fait "bien", c'est dans l'air du temps et ça fait plaisir aux écolos.

Hier se terminait la possibilité au public de mettre un commentaire sur le dossier d'enquête d'un projet de destruction de 180 hectares de terres agricoles. Bien sur, la chose n'était pas présentée ainsi, mais "L’ambition de cette opération économique s’inscrit dans une dimension régionale voire nationale avec comme objectif la production d’un cadre qualitatif pour ses entreprises et ses usagers tant sur le plan urbanistique, paysager, environnemental que sur le plan des services proposés (services publics ou privés).


Il a vocation à accueillir des activités économiques regroupant industrie et bureaux dans un souci de rayonnement régional selon une approche qualitative et environnementale exemplaire. A cet effet, le parc sera labellisé EMAS et certifié ISO 14 001." Le projet est donc bourré de recommandations environnementales. Une "approche environnementale certifiée", on peut donc être rassuré, tout va donc bien...

... Mais non, tout ne va pas bien! La chose est si sérieuse que depuis plusieurs jours les mails circulent dans le petit milieu écolo dijonnais, des mails d'alertes pour aller se rendre en mairie afin de rédiger quelques lignes sur le fameux dossier d'enquête. Une action louable mais dont les impacts sont connus d'avance: absence de prise en compte des remarques!

Mais quel est donc le problème? Ne serait-ce pas pour le bien de tous de construire "un cadre qualitatif" pour des entreprises? Les arguments classiques vont bien sur être "création d'emplois", "croissance" (ah, cette fameuse croissance...), "exportation", "compétitivité", etc... Il faut être "pragmatique" diront d'autres...
Bien sûr qu'il faut un boulot pour tous, mais à quel prix? Le prix de prendre le risque de ne plus pouvoir manger demain? Aujourd'hui les hypermarchés sont pleins de légumes et autres fruits, mais jusqu'à quand? Quand? A part les écolos qui font ce qu'ils peuvent pour alerter et les élus qui jouent les autruches devant le problème, qui connaît ce qui se cache derrière l'accaparement des terres?



Qui a la moindre idée du grand monopoly des terres arables?


Quel rapport avec Dijon, tout ça est si loin? Un esprit un tant soit peu curieux se demandera d'où viennent les aliments que l'on mange, comme l'absurdité de ces tomates en hiver ou de ces pommes... Qu'ils soient produit si loin, quelle importance diront certains? L'esprit curieux continuera à réfléchir et découvrira que ce qui permet d'acheminer notre nourriture dijonnaise est le pétrole. Sans pétrole, pas de transport! Et alors? Et alors, cessons de faire l'autruche, nous avons dépassé le fameux pic pétrolier, comme le démontre très bien un article du Monde. Le pétrole bon marché, c'est définitivement terminé!
La conséquence à court terme de l'accaparement des terres et de la hausse du prix du pétrole, avec l'augmentation de la population mondiale qu'il faut bien nourrir est une augmentation des prix des aliments. C'est mathématique. 
Imaginons le doublement du prix de tous les légumes et fruits, les dijonnais resteront-ils sans bouger comme aujourd'hui? La parade à ce destin inéluctable est la production alimentaire locale, ce qui est faisable comme l'a montré une étude rennaise. Encore, faut-il avoir des terres pour faire pousser les végétaux. Et c'est justement là que la boucle est bouclée: l'agglomération dijonnaise va détruire 180 hectares de bonne terre agricole, sans parler des tous petits projets comme à Ahuy ou Marsannay.


Il existe bien un rapport sur l'agriculture périurbaine dijonnaise. Mais un rapport reste un rapport...

Ayant en tête les effets de la mondialisation, la réalité du bétonnage des terres françaises (l'équivalent un département disparaît sous le bitume tous les 7 ans!), peu importe les arguments environnementaux pour vendre le projet, ces derniers n'en demeurent pas moins qu'un catalogue de greenwashing.



Une fois que les terres sont détruites et bétonnées, les légumes ne pousseront plus!...

"Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors vous découvrirez que l'argent ne se mange pas."... (proverbe amérindien)

mercredi 9 janvier 2013

"STOP à la PUB", et ça se voit !

Tandis que la ville de Dijon s'apprête à faire un audit des affichages publicitaires afin de ré-écrire le vieux Règlement Local de Publicité, pas moins de 5 nouveaux panneaux 4X3 viennent de sortir de terre au niveau du rond-point d'Ikéa!



Et des arbres ont été coupés afin de planter ces nouveaux arbres à pub!
Alors, pour bien montrer que la ville de Dijon n'appartient pas aux publicitaires comme Jc Decaux ou Clear Channel, ou encore AFCM, mais aux dijonnais, Les Amis de la Terre Côte-d'Or ont bâché certains panneaux et sur-affiché d'autres.



Comme tout bon dijonnais qui se respecte appose un autocollant "stop-pub" sur sa boîte aux lettres pour ne plus recevoir de publicité, n'importe qui peut et devrait sur-afficher les panneaux publicitaires, qu'ils soient de grande taille, mais aussi ceux sur le trottoir ventant au choix: la malbouffe, l'alcoolisme, l'achat de véhicules polluants (voitures), de produits high-tech très vite obsolètes, etc... La technique du "stop-pub" ici est de scotcher le message désiré. Surtout il ne faut ni casser, ni coller, ni taguer car il y a alors risque de contravention!

lundi 7 janvier 2013

Le Grand Dijon transforme les sapins de Noël en compost pour réduire les déchets

"Le Grand Dijon s’est engagé dans un programme local de prévention des déchets et a pour objectif de diminuer sa production de 7% d’ici 2015. Réduire la quantité de déchets verts est un des nombreux enjeux. Pour la deuxième année consécutive, le Grand Dijon organise une collecte de sapins de Noël en apport volontaire et une opération de broyage. Quatre communes se mobilisent pour cette action : Dijon, Longvic, Talant et Quetigny. Le broyat produit grâce à ces conifères servira de paillage dans les espaces verts des différentes communes. Ce procédé présente un double avantage : donner une seconde vie aux sapins et contribuer à la protection des sols."


Les prochaines collectes auront lieu le 12 janvier devant le parc de la Colombière à Dijon et sur le parking du complexe Marie-Thérèse Eyquem à Talant. Ainsi que le 19 janvier devant le parc de la Colombière à Dijon. Il est aussi possible d'apporter son sapin à la déchèterie.


Cette façon de procéder est de plus en plus courante dans les grandes villes, comme à Paris. Un bon moyen pour réduire nos déchets.

dimanche 6 janvier 2013

Denise montre l'exemple pour faire un ménage écologique

Un article du Bien Public d'aujourd'hui relate la façon de faire le ménage de Denise, 91 ans. "À Fontaine-lès-Dijon, ­Denise Boutillon milite ardemment pour l’écologie. Dans sa maison, point de détergents, d’eau de Javel ou de désherbants." (...) "Membre de l’association Nature et Progrès depuis plusieurs années, elle connaît toutes les petites astuces pour faire son ménage de manière “écolo”. « C’est très important de limiter l’utilisation des produits ménagers. Ce sont eux qui se retrouvent dans nos rivières et nos cours d’eau, déjà très pollués », entame la militante."
Avec des remarques de bon sens: "Pour la salle de bains et les toilettes, point d’eau de Javel, extrêmement toxique. Pourquoi vouloir désinfecter une maison ? Ce n’est pas un hôpital ! »


Ces petits gestes de ménage qui ne polluent pas, ces façons de faire très économiques, c'est ce qu'on retrouve en intégralité sur le site internet le Grand Ménage de Raffa. Des conseils simples pour un ménage propre et écologique, disponible aussi en livre.