Ce soir comme tous les lundi soir ou presque, l'association Les Colporteurs a diffusé un film-documentaire suivi d'un débat. Celui d'aujourd'hui était intitulé "Simplicité volontaire et décroissance"; un film de Jean-Claude Decourt.
Travailler moins, consommer moins et, à nous la vie !
20% de la population mondiale consomme 86% des ressources naturelles, dont la moitié a déjà disparu en un siècle (il faudra beaucoup moins de temps pour épuiser le reste).
Non content de piller le bien commun, notre modèle économique fondé sur le développement exponentiel, détruit inexorablement la nature, pervertit les relations humaines, compromet gravement l’avenir des générations futures.
Décroître économiquement et vivre plus simplement, ne signifie pas revenir à l’age de pierre. Il s’agit au contraire de croître en "humanité" de se réapproprier nos vies, notre temps, de compenser nos peurs et nos manques autrement que par la consommation, d’imaginer de nouvelles solidarités, de re-localiser industrie et agriculture, de se réapproprier la politique pour décider collectivement...
Avec les interventions, entre autres, de Suzanne Georges, Paul Ariès et Serge Latouche.
La projection du film a été suivi d'un débat très riche.
Ce mot "décroissance" qui effraie tant les dirigeants de la vieille école ne fait pas peur aux jeunes. Ainsi, l'année dernière mademoiselle Isabelle Carvalho, étudiante à l'Université de Bourgogne en a fait le thème de son mémoire d'étude intitulé: "La décroissance à l'échelle individuelle: la simplicité volontaire" (Annexe 1 et Annexe 2).
Un mémoire riche d'enseignements.
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