jeudi 20 octobre 2011

Les antennes relais continuent leur progression

"La ville de Paris annonce, jeudi 13 octobre, que la Charte parisienne de la téléphonie mobile est rompue, au terme d'un désaccord avec la Fédération française des télécoms (FFT). En conséquence, les Parisiens ne bénéficient plus des garanties apportées par la Charte, tant du point de vue de la transparence que des seuils d'exposition aux ondes électromagnétiques.
Signée en 2003, la Charte parisienne de la téléphonie mobile, liant la Ville de Paris et les quatre opérateurs comportait un seuil maximum d'exposition aux ondes électromagnétiques de téléphonie mobile de 2 V/m en moyenne sur 24 heures, vérifiable et régulièrement contrôlé.
Elle prévoyait également un dispositif de concertation avec les riverains, les associations et les mairies d'arrondissement." (source: Association Robin des Toits)

Ce que vient de faire la ville de Paris est exemplaire. Les opérateurs de téléphonie augmentent sans cesse le nombre d'antennes relais, sans jamais informer la population ni donner de garantie quand à la puissance maximale d'émission des ondes électromagnétiques. C'est ainsi que récemment trois antennes se sont installées dans le quartier de la Maladière, avec des émissions maximales sur une école maternelle et primaire située à environ 200m des antennes!













Et maintenant c'est au tour du conservatoire de musique de Dijon de suivre le même chemin puisque depuis peu, une affiche indique le projet dans la rue.

Le débat sur ces antennes relais était d'ailleurs à l'ordre du jour lors du dernier conseil municipal de Dijon, avec notamment l'intervention de madame Christine Durnerin (EELV):




Ecole de la Maladière, école de musique, plusieurs parents commencent à s'inquiéter de ce laisser faire. Si, comme le dit monsieur Pribetich, la ville ne peut pas s'y opposer, il n'est pas impossible que des parents d'élèves, indignés par cette situation, agissent prochainement...

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