Par téléphone, par mails, sur les réseaux sociaux ou tout simplement de vive voix, de plus en plus de dijonnais impliqués dans la préservation de la nature s'interrogent comment voter pour le second tour des élections vu le programme écologique minable des prétendants.
D'un point de vu strictement environnemental, les programmes des deux candidats se valent dans la nullité. Le site reporterre.net a fait une longue analyse des idées du front national: l'écologie est très mal lotie. D'un point de vue non écologique, il n'est pas possible de voter Front National !
Concernant le programme de Macron, ce n'est guère mieux. La rubrique "environnement et transition écologique" fait un certain nombre de propositions. Des propositions sans ambitions la plus part du temps car, comme le montre cet article du monde.fr, beaucoup des objectifs environnementaux du candidat d’En marche ! étaient ceux du gouvernement sortant, c'est à dire plusieurs de ses engagements ne sont en fait que des engagements qui sont déjà en cours.
"Il met ainsi en avant comme premier objectif de « sortir des énergies fossiles ». Mais il ne fixe pas d’horizon et propose des mesures déjà prévues ou même déjà en vigueur, qui sont très loin de conduire à un arrêt de la consommation de pétrole, gaz et charbon. Il promet par exemple de « fermer les centrales à charbon restantes en cinq ans » – ce qui est déjà acté dans la programmation pluriannuelle de l’énergie –, de ne procéder à « aucune nouvelle attribution de permis d’exploration d’hydrocarbures » – ce à quoi s’était déjà engagée la ministre de l’environnement, Ségolène Royal – et « d’interdire l’exploration des gaz de schiste » – ce qui est déjà le cas, la fracturation hydraulique, seule technique disponible pour extraire ces hydrocarbures non conventionnels, étant prohibée depuis 2013. Il y ajoute une « montée en puissance de la taxe carbone pour atteindre 100 euros la tonne de CO2 en 2030 », un montant fixé dans la loi de transition énergétique d’août 2015."
Avec aussi une franche rigolade sur le nucléaire: il fera fermer la centrale de Fessenheim que lorsque l'EPR sera mis en marche.
"Il met ainsi en avant comme premier objectif de « sortir des énergies fossiles ». Mais il ne fixe pas d’horizon et propose des mesures déjà prévues ou même déjà en vigueur, qui sont très loin de conduire à un arrêt de la consommation de pétrole, gaz et charbon. Il promet par exemple de « fermer les centrales à charbon restantes en cinq ans » – ce qui est déjà acté dans la programmation pluriannuelle de l’énergie –, de ne procéder à « aucune nouvelle attribution de permis d’exploration d’hydrocarbures » – ce à quoi s’était déjà engagée la ministre de l’environnement, Ségolène Royal – et « d’interdire l’exploration des gaz de schiste » – ce qui est déjà le cas, la fracturation hydraulique, seule technique disponible pour extraire ces hydrocarbures non conventionnels, étant prohibée depuis 2013. Il y ajoute une « montée en puissance de la taxe carbone pour atteindre 100 euros la tonne de CO2 en 2030 », un montant fixé dans la loi de transition énergétique d’août 2015."
Avec aussi une franche rigolade sur le nucléaire: il fera fermer la centrale de Fessenheim que lorsque l'EPR sera mis en marche.
Alors, comment vont voter ces dijonnais soucieux de préserver la nature pour eux-même et leurs enfants ? Macron ou vote blanc ? Un véritable dilemme dont les barons de la politique nationale, mais aussi locale, sont totalement responsables car incompétents et malhonnêtes sur cette thématique depuis des années...
Ce qui est sur, c'est qu'il y a une augmentation du nombre de citoyens dijonnais ayant envie d'un monde où la nature est préservée.
Ces citoyens ont bien compris qu'ils doivent avant tout compter sur eux et entre eux pour accomplir cet objectif. Et ils ont commencé à le faire, et continueront à le faire encore, avec une plus grande volonté, quelque soit le résultat des élections présidentielles, sans attendre 5 ans.
Ces citoyens ont bien compris qu'ils doivent avant tout compter sur eux et entre eux pour accomplir cet objectif. Et ils ont commencé à le faire, et continueront à le faire encore, avec une plus grande volonté, quelque soit le résultat des élections présidentielles, sans attendre 5 ans.