Conférence de Dominique Lalanne, physicien nucléaire, membre du Bureau national du Mouvement de la Paix et co-président de l'association Abolition des armes nucléaires.
L'arme atomique n'est pas une fatalité. La garder relève d'un comportement maladif qui nécessite une prise en charge psychiatrique.
L'arme atomique n'est pas une fatalité. La garder relève d'un comportement maladif qui nécessite une prise en charge psychiatrique.
Cette nouvelle conférence de monsieur Dominique Lalanne est particulièrement intéressante par l'approche qui y est développée. Il explique quelques citations ubuesques:
* Question d'un député au directeur général de la direction des applications militaires: Monsieur le directeur, donnez nous un exemple où le président de la république a eu besoin de l'arme nucléaire.
réponse du directeur: Mais, Monsieur, l'arme nucléaire sert tous les jours au président de la République.
* Claude Bartolone, président de l'assemblée nationale, 2014: "L'arme nucléaire est une question "identitaire" pour la France. C'est comme le fromage".
Enfin, selon le général Lenne, la dissuasion est fondée sur la défiance. Il y a un refus de remettre en cause cette problématique. C'est signe d'un autisme assimilable à un trouble psychotique. Chez le dissuadé comme chez le dissuadeur, ce sont des images de la terreur. Vouloir exercer une domination par la terreur est pathologique.
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