"En 2017, 82 % de la croissance mondiale a profité aux 1 % les plus riches de la planète alors que les 50 % les plus pauvres de la population n’en ont pas reçu une miette. 850 millions de personnes sont cantonnés dans l’extrême pauvreté et vivent avec moins de 1,9 dollar par jour. Au sein des grandes entreprises, les écarts de salaires entre les différentes catégories de salariés, l’évasion fiscale institutionnalisée et la rétribution record des actionnaires sont les sources de ces inégalités croissantes.
En France, les 10 % les plus riches possèdent plus de la moitié des richesses nationales, tandis que les 50 % les plus pauvres ne se partagent que 5 % du gâteau. Les entreprises du CAC 40 rétribuent largement leurs actionnaires au détriment des salariés. (source: "CAC40, des profits sans partage")
Ces inégalités ne sont pourtant pas une fatalité. Elles résultent de choix politiques et économiques. Les dirigeant-e-s doivent s’engager pour une économie plus humaine, responsable et rejetant les phénomènes conduisant à l’exclusion des moins favorisés. Ils doivent adopter une loi contre les inégalités, au service de l’intérêt général.
Cette loi devra reposer sur trois piliers garantissant une réduction des inégalités :
• Partage équitable de la richesse créée par les entreprises entre les salariés et les actionnaires.
• Lutte contre l’évasion fiscale pour financer les services publics, qui réduisent les inégalités.
• Défense d’un impôt juste et progressif permettant une redistribution équitable des richesses."
A Dijon, à l’initiative du groupe local d’Oxfam France, six organisations vous proposent de soutenir cet appel. Elles vous donnent rendez-vous au jardin Darcy Samedi 16 juin 2018 de 14 h à 16h.
Derrière ces choix politiques et économiques il y a donc ces inégalités de richesses, mais parallèlement il y a aussi ces inégalités de pollution. Les plus riches ne vivent pas dans les zones les plus polluées, les plus pauvres si ! Bien souvent les plus riches créent les pollutions (directement ou indirectement via leurs choix politiques ou leurs activités économiques), tandis que les plus pauvres les subissent.
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