jeudi 8 octobre 2020

Dijon, 5ème ville où les logements sont les plus énergivores

Le site internet seloger.com s'est intéressé aux disparités énergétiques qui existent entre les grandes villes françaises, car en termes de consommation en énergie, tous les parcs immobiliers de l’hexagone ne se valent pas. 

Pour réalisé le classement, seloger.com s'est basé sur le DPE des logements vendus dans son réseau. Obligatoire pour toutes les ventes immobilières depuis 2007, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) exprime la performance énergétique d’un logement. Selon qu’il est peu énergivore ou, au contraire, qu’il s’apparente à une passoire thermique, un bien immobilier se voit ainsi attribuer une note allant de « A” (moins de 50  kWh/m²/an ) à « F », voire « G » (plus de 450 kWh/m²/an). Pour déterminer le niveau de performance d’un logement, plusieurs critères sont passés au crible : ancienneté du bâti, superficie du bien, exposition, nombre d'occupants, type de chauffage utilisé, etc.

Dans la préfecture de la Côte-d’Or, le taux de logements classés « F » (l’avant-dernière note la plus basse) sur l'étiquette de performance énergétique avoisine les 10 % !
(source: seloger.com)

Pourtant, la ville de Dijon n'est pas inactive sur le sujet, comme l'explique un article de l'écho des communes :
"La métropole part aussi à la reconquête du parc immobilier ancien en soutenant les éco-réhabilitations de logements des bailleurs sociaux et privés pour atteindre les standards d’habitabilité, de confort, de sobriété énergétique et de qualité environnementale (matériaux bio-sourcés, qualité de l’air intérieur…).
Entre 2010 et 2020, près de 4 000 logements à loyer modéré ont bénéficié des subventions de la métropole (8 millions d’euros) et de sa garantie d’emprunts (50 millions de prêts).
« La question du logement illustre bien l’engagement social et écologique de la ville et de la métropole. L’éco-rénovation de l’habitat, c’est réduire le nombre de passoires thermiques et redonner du pouvoir d’achat aux Dijonnais qui voient leur facture baisser. C’est aussi très important pour l’économie locale puisque 13 000 emplois sont mobilisés sur le territoire » déclare François REBSAMEN.
Concernant les logements privés, Dijon métropole s’est dotée en 2016 de la plateforme Rénovéco. Ce service dédié propose un parcours de rénovation simplifié et adapté à chaque porteur de projet et mobilise les professionnels dans le développement de leurs savoir-faire et de leurs offres de service. La métropole a ainsi soutenu la rénovation de 250 logements par an pour un montant de 2,7 M€ (subventions métropole et aides à la pierre déléguées par l’Agence nationale de l’habitat) qui ont permis de générer plus de 5 millions d’euros de travaux chaque année.
À titre d’exemple, la rénovation BBC d’une copropriété de 1971 de 84 logements raccordée au chauffage urbain en 2015 a permis 60 % d’économie d’énergie. 2 millions d’euros de travaux ont été réalisés par des entreprises locales et chaque logement a bénéficié en moyenne de 10 000 euros de subventions (Anah, Région et Dijon métropole)."

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