"À l'occasion du Forum mondial de l'eau qui va se tenir à Istanbul du 16 au 22 mars prochain, les Nations Unies présenteront leur dernière évaluation des ressources en eau douce de la planète. Intitulée "L'eau dans un monde qui change", ce rapport constate une nouvelle fois que la demande mondiale en eau n'a jamais été aussi forte.
Les prélèvements d'eau douce ont en effet triplé depuis 50 ans et les zones irriguées ont doublé pendant la même période. En cause : la croissance démographique, l'évolution des modes de consommation alimentaire vers une plus grande consommation de viandes et de produits laitiers ou encore les besoins accrus en énergie et notamment en agrocarburants. S'ils permettent de réduire la dépendance vis-à-vis des énergies fossiles, les biocarburants, compte-tenu de la technologie déployée pour leur production, peuvent avoir un impact disproportionné sur l'environnement et la biodiversité parce que leurs cultures nécessitent l'utilisation de grandes quantités d'engrais et de beaucoup d'eau, soulignent les auteurs du rapport. Selon les Nations Unies, entre 1.000 et 4.000 litres d'eau sont en effet nécessaires pour produire un seul litre d'agrocarburant.(...)" (source: actu-environnement.com)
Ce n'est donc pas un hasard si à Dijon trois films vont être prochainement diffusés avec la thématique de l'eau:
Ainsi, lors de la semaine de l'environnement, les films "Pour l'amour de l'eau" (Flow en anglais) et "Un monde sans eau" vont être diffusés le 22 mars salle Camille Claudel aux Grésilles.
Flow: "Durant trois ans, des États-Unis à l’Afrique du Sud en passant par le Rajasthan et la Bolivie, Irena Salina a interrogé scientifiques, militants écologistes, porte-parole d’entreprises ou simples citoyens pour dresser un constat alarmant. L’eau représente désormais la troisième industrie mondiale après le pétrole et l’électricité, mais son caractère vital et sa raréfaction accélérée vont en faire, à court terme, la première ressource potentielle de profits à la surface du globe."
Puis, le lendemain, le film "Jordanie, l'eau en héritage?" sera diffusé par l'association les Colporteurs au bar l'Annexe à Dijon.
"Enjeu majeur au cœur des préoccupations géostratégiques, "nouvel or noir", l'eau, son partage, son économie, son retraitement et ses capacités de développement s'étudient ici, en Jordanie, depuis les terres agricoles de la vallée du Jourdain jusqu'aux rues de Ammân, la capitale. Agriculteurs, ingénieurs et hommes politiques témoignent de son histoire et des perspectives."
Même si à Dijon nous n'avons pas trop de problème d'accès à l'eau, cette dernière commence à être appelée "l'or bleu" tellement elle sera précieuse dans de nombreux pays. D'ailleurs, une équipe universitaire dijonnaise avait organisé une journée sur le thème "La police de l'eau en période de sécheresse, les enjeux globaux à l'épreuve des intérêts locaux" en mars 2008.
L'eau est précieuse, ne la polluons pas et économisons la.
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