Le potager collectif des Lentillères (pot'col'le) vient d'envoyer une lettre ouverte à la mairie pour demander une rencontre concernant le devenir de ce terrain cultivé et du devenir des terres arables du futur écoquartier Ecocité des Maraîchers.
"Le potager collectif des Lentillères (Pot’Col’Le) est né d’une initiative visant à dénoncer les problèmes d’accès au foncier pour des projets paysans ou des potagers urbains et à répondre en acte à la nécessité d’une alimentation qui s’émancipe de l’agro-industrie. Cette initiative a été menée par une dizaine d’associations dijonnaises, par un réseau national de paysans sans terres et par 200 personnes le 28 mars 2010. Elle a donné naissance au potager collectif des Lentillères qui s’est établi sur une partie des 6 hectares de terres laissées en friche depuis de plus de dix ans entre la rue Phillipe Guignard et les anciens abattoirs. Le principe du Pot’Col’Le est simple : apprendre ensemble, produire une partie de son alimentation, partager les récoltes et être accessible à tous et toutes.(...) Ce que nous voulons aujourd’hui, c’est s’assurer que les terres maraîchères soient préservées d’une part, et que, d’autre part, le potager collectif des Lentillères puisse continuer à développer son projet de jardin partagé et auto-organisé ouvert sur le quartier, sur une partie de ces terres. Un projet singulier et fédérateur que vous auriez tort de vouloir gommer. (...)".
Ce qui est intéressant de voir dans cette situation, c'est la demande de pouvoir produire ensemble une partie de son alimentation. Cela peut faire sourire quand il suffit de se rendre dans le supermarché du coin pour acheter n'importe quel légume. Mais cette facilité ne peut pas perdurer. Déjà bon nombre de ménages très modestes se tournent vers la terre pour produire eux même de quoi se nourrir, n'ayant pas les moyens d'acheter les légumes espagnols remplis de pesticides.
De plus, l'agriculture regagne du terrain dans les villes, du moins dans certaines villes, comme l'explique le numéro 43 de La Revue Durable. C'est d'ailleurs un bon signe de résilience.
Cette rencontre, si elle a lieu, pourra être un très bon point de départ pour monter un projet de reconversion, en commun, de ces anciennes terres agricoles, avec aussi la participation de tout autre personne sensibilisée qui souhaiterait apporter des connaissances intéressantes. Et déjà il est possible d'en discuter sur le forum dijon-ecoquartiers.com.
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