Au mois de mai dernier, des parents d'élèves lançaient le blog "Pour une cantine 100% bio à Dijon". Un blog régulièrement tenu à jour, avec une page Facebook pleine d'informations sur le Bio et sur ce qui se passe ailleurs, sans oublier les personnes reconnues ayant signé la pétition.
C'est à cette occasion que CAP21 Bourgogne organise une soirée débat sur le thème "cantine bio, comment ils ont fait?" mardi 13 décembre:
"CAP21 Bourgogne organise le mardi 13 décembre à 19h00 à la Brasserie La Grande Taverne à Dijon, un café citoyen "Cantine Bio, comment ils ont fait?" avec Christine Combe, de la Ville de Lons Le Saunier, débat animé par Eugène Krempp, agriculteur Bio, Délégué Départemental de CAP21. Un autre Café citoyen sera organisé le 17 janvier pour aborder « les perspectives sur Dijon ? » quelles sont les solutions ?
Avec plus de 5 000 repas journaliers, la cuisine centrale de Lons donne l'exemple: 3000 repas scolaires, 1000 repas à l'hôpital, 300 repas pour personnes âgées, 200 repas en entreprise, 500 repas sur place ! Une filière Bio locale. Un coût moyen de denrées alimentaires de 1,70 euro par repas scolaire en 2010.
Le Bio dans les cantines, une relation entre une volonté de la Ville et des agriculteurs Bio locaux!
" Depuis 2007, 100% des yaourts consommés par les enfants sont bio. Au total ce sont 14 tonnes de pommes de terre, des carottes, des navets, des choux, des radis, des betteraves produits localement et en bio que nous avons transformé dans la cuisine centrale…Les légumes sont transformés en interne car la cuisine centrale est équipée d’une légumerie. Nous achetons des vaches vivantes que nous conduisons nous-mêmes à l’abattoir, ce qui représente 200 bêtes par an depuis cette année soit la production de 45 éleveurs. Cela représente depuis le 15 janvier 100% de la viande consommée dans les cantines.
Nous faisons cuire la viande à basse température et à longue durée pendant la nuit. Ce qui nous permet de faire des économies d’énergie et de valoriser toutes les pièces de viande. Un bœuf bourguignon cuit ainsi dix-sept heures à 73 degrés (de nuit, quand baissent les tarifs d’électricité). Il revient à 6 euros le kilo. A peine plus cher qu’avec du conventionnel. Sauf que l’on en maîtrise la provenance et la qualité."
CAP21 souhaite apporter un éclairage sur l’expérience de la ville de Lons Le Saunier: origine du projet, filières, partenariat avec les agriculteurs Bio locaux, organisation, prix pour les familles, bilan.
Et à Dijon? "
Les aliments pesticides ne sont pas une fatalité, c'est avant tout une question de volonté...
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