Le futur réseau de chaleur a été une nouvelle fois à l'ordre du jour du conseil du Grand Dijon (15 décembre 2011). Monsieur Masson a ainsi donné de nouvelles informations concernant ce réseau de chaleur qui fournira de l'eau chaude à certains équipements publics et immeubles collectifs d'habitation de Dijon situés à proximité du Tramway. A noter que la gestion a été donné à Delkia pour 25 ans, filiale de Veolia Environnement (66%) et EDF (34%).
Petite définition selon le site du Sénat: "Un réseau de chaleur se définit comme une installation comprenant une ou plusieurs sources de chaleur (chaudière, puits géothermique) et un réseau primaire de canalisations calorifugées empruntant la voirie publique ou privée et aboutissant aux échangeurs des différents utilisateurs où l'eau abandonne sa chaleur aux réseaux de distribution intérieure. Dans le cas d'un réseau alimenté par une chaudière, l'eau refroidie par les échangeurs retourne à l'usine par un tuyau pour y être à nouveau réchauffée. Un réseau permet de satisfaire en chauffage et en eau chaude des quartiers entiers (immeubles, bâtiments tertiaires, autres équipements collectifs) à partir d'une chaufferie centrale et d'un réseau enterré de distribution de la chaleur. Pouvant être alimenté par des énergies fossiles comme par des énergies renouvelables, le réseau se distingue d'une chaufferie dans la mesure où cette dernière ne dessert qu'un seul client."
(images source: cibe.fr)
"D'un point de vue énergétique, les réseaux de chaleur ont le grand avantage de pouvoir utiliser tous les types d'énergies en tête de réseau et d'assurer, de ce fait, une grande souplesse d'approvisionnement en fonction de la disponibilité et du coût des différentes énergies.
D'un point de vue environnemental, les grandes chaufferies utilisées pour l'alimentation de réseaux de chaleur permettent des rendements plus élevés comparés aux chaudières individuelles ou d'immeubles, que ce soit pour le bois, le fioul ou le gaz, et sont équipées de systèmes de dépollution et de filtres des fumées assurant un bilan CO2 bien meilleur qu'un ensemble équivalent de petites chaudières individuelles."
Ce réseau de chaleur permettrait ainsi de diminuer d'un facteur 3,5 les émissions de CO2 des sites raccordés. A savoir que selon l'ADEME de Bourgogne, "les ressources en combustibles forestier pour un usage énergétique et industriel sont très importantes".
Ces réseaux de chaleurs semblent être très intéressant d'un point de vue environnemental, à la condition que l'énergie provenant de l'incinérateur ne soit que transitoire, car un bon déchet est un déchet qui n'existe pas, pas un déchet qui produit de la chaleur.
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