dimanche 8 décembre 2019

Les 5 députés de Côte-d'Or n'ont pas participé au vote pour supprimer les aides fiscales à l'huile de palme dans les carburants

14 novembre, une poignée de députés de la majorité ont voté sans débat et à mains levées, donc sans possibilité de connaitre la liste et le choix des votants, l'exonération fiscale de l’huile de palme dans les carburants jusqu’en 2026. Cela a donné une telle contestation des ONG et de députés qu'un second vote a eu lieu le lendemain. Nos 5 députés de Côte-d'Or n'ont pas participé à ce second vote très important pour l'environnement.

Absents, ils et elles ont été absent pour interdire l'exonération fiscale de l'huile de palme dans les carburants au 1er janvier 2020. Pourtant le sujet est d'importance pour l'environnement. Les côte-d'oriens n'ont donc pas été représentés lors de ce vote.


L'avantage fiscal dont bénéficiait l'huile de palme prendra fin au 1er janvier prochain, tel que cela avait été voté dans la loi de finances pour 2019. Les députés ont en effet rejeté ce vendredi 15 novembre au soir, par 58 voix contre et 2 pour, l'amendement du député LReM Mohamed Laqhila qui souhaitait repousser à 2026 la fin de cet avantage fiscal.
Ce vote, obtenu malgré l'avis favorable du Gouvernement, revient sur son adoption jeudi 14 dans des conditions rocambolesques. La disposition avait été votée sans aucun débat dans l'hémicycle et alors qu'une grande partie de la majorité y était vraisemblablement opposée, suscitant une fracture entre l'exécutif et de nombreux députés. Réunie à la demande du rapporteur général Joël Giraud (LReM), la commission des finances avait voté, vendredi en début d'après-midi, en faveur d'une nouvelle délibération, qui a finalement conduit à effacer le vote de la veille.


L'association Canopée Forêts vivantes salue « une immense victoire de la démocratie contre le lobbying éhonté de Total ». « Le soutien du Gouvernement est un non-sens, un aveu de l'influence de Total sur le plus haut niveau de l'État, et nous prouve que les discours sur l'urgence climatique ne sont, aux yeux du Gouvernement, qu'un exercice rhétorique destiné à redorer son image », dénonce Greenpeace France.

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