Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance, est de passage aujourd'hui à Chenôve et à Dijon. Ce ministre, nominé par Greenpeace aux Boulets du Climat, utilise la crise économique comme prétexte pour aider les industries polluantes avec l’argent public. Tout ça sans contrepartie sociale ni écologique, malgré ses affirmations trompeuses.
Plus on est riche, plus on pollue. Pourtant, la taxe carbone actuelle pèse surtout sur les plus modestes. La crise économique liée au coronavirus serait l’occasion d’enfin établir la justice sociale, fiscale et climatique, n’est-ce pas ? Raté : malgré les recommandations du FMI (même lui !) pour faire face à la crise, Bruno Le Maire refuse catégoriquement de revoir le partage de l’effort économique et de la transition écologique. Dans le budget 2021, il a balayé d’un revers de main l’idée de taxer les plus aisés. Dommage : un ISF climatique permettrait d'engranger environ 10 milliards d’euros dans les caisses de l'État pour financer la transition écologique.
Ses cadeaux aux pollueurs :
Dans le plan d’urgence “vert” (l'adjectif vient du gouvernement, vous l’aviez deviné), Bruno Le Maire a distribué 15 milliards d’euros au secteur de l’aviation et 8 milliards d’euros à l’industrie automobile, sans contrepartie. Tout au plus a-t-il proposé des ”engagements volontaires” de la part des entreprises : Air France doit par exemple devenir la “compagnie la plus respectueuse de l'environnement”. Du pur greenwashing qui cache mal l’obsession de Bruno Le Maire de faire perdurer un système économique qui détruit la planète.
Sa stratégie anti-climat :
La France devait arrêter en 2025
de soutenir financièrement les entreprises du gaz (une énergie fossile
extrêmement polluante). Mais ça, c’était avant que Bruno Le Maire passe
par là : il a repoussé cette date à 2035, ce qui empêche la France de
respecter l’accord de Paris. Soyons tranquilles : Bruno a appelé ça une
“stratégie climat ambitieuse”.
Son amour des riches :
Candidat présidentiel en 2016, Bruno Le Maire promet la suppression de l'impôt sur la fortune, la réduction des indemnités chômage et du revenu de solidarité active, et la création de “petits boulots” payés 5 euros de l’heure pour les bénéficiaires des minima sociaux (et puis quoi encore !).
Bref, le passage d'un boulet du climat à Dijon ne donne pas une bonne image à la ville.
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