Communiqué des Amis de la Terre Côte-d'Or : Semaine européenne de Développement Durable à Dijon : Les élus de la métropole acceptent toujours la désinformation publicitaire honteuse dans les rues. Alors que plus de 300 scientifiques demandent un traité de « non-prolifération des énergies fossiles », des financeurs de ces énergies climaticides s’affichent librement dans les rues de Dijon.
Faut-il encore rappeler que la publicité est le moteur de notre société de sur-consommation ? Toujours acheter plus tout en niant les impacts environnementaux et sociaux liés, voilà ce que les publicitaires essayent de nous enseigner. Et les rues de Dijon n’échappent malheureusement pas à cette règle avec les affichages publicitaires présents sur les abribus et panneaux sucettes. Pourtant cela aurait pu prendre fin au mois d’octobre 2022.
Mais les élus de la métropole en ont décidé autrement, sous l’égide de François Rebsamen, préférant permettre la promotion de tous types d’entreprises, même les plus polluantes.
Mais les élus de la métropole en ont décidé autrement, sous l’égide de François Rebsamen, préférant permettre la promotion de tous types d’entreprises, même les plus polluantes.
Caisse d’Epargne
Pour la Caisse d’Epargne : « Etre utile à la planète, c’est financer les énergies renouvelables près de chez vous », « Etre utile aux jeunes, c’est leur proposer des emplois près de chez vous » et « Vous être utile, c’est investir votre épargne là où vous vivez. »
Il s’agit là de publicités honteuses et mensongères, un magnifique cas de greenwashing à l’égard des investissements de cette banque ! Rappelons que la Caisse d’Epargne appartient au groupe BPCE (Banque Populaire Caisse d’Epargne).
– Le groupe BPCE a accordé plus de 50 milliards de dollars à l’industrie des énergies fossiles entre 2016 et 2022, soit après l’Accord de Paris.
– Ses engagements en matière de climat sont lacunaires, elle continue à financer de nouveaux projets de pétrole et de gaz ainsi que les entreprises qui les portent. Elle refuse même de prendre des engagements crédibles sur des secteurs comme celui du gaz de schiste, et a soutenu dans les dernières années un bon nombre de nouveaux projets d’exportation de ce gaz (GNL) aux Etats-Unis. Elle a été à ce titre épinglée dans une récente enquête de Disclose.
– Le groupe BPCE est également pointé du doigt pour les activités climaticides de sa filiale de gestion d’actifs Natixis IM, un mastodonte peu connu de la finance française, une des banques à l’origine du crash bancaire de 2008. Natixis IM détenait en janvier 2023 7,3 milliards de dollars, en actions et obligations, dans les principaux développeurs d’énergies fossiles (tels que Total), y compris dans des entreprises développant encore de nouveaux projets liés au charbon.
Pour la Caisse d’Epargne : « Etre utile à la planète, c’est financer les énergies renouvelables près de chez vous », « Etre utile aux jeunes, c’est leur proposer des emplois près de chez vous » et « Vous être utile, c’est investir votre épargne là où vous vivez. »
Il s’agit là de publicités honteuses et mensongères, un magnifique cas de greenwashing à l’égard des investissements de cette banque ! Rappelons que la Caisse d’Epargne appartient au groupe BPCE (Banque Populaire Caisse d’Epargne).
– Le groupe BPCE a accordé plus de 50 milliards de dollars à l’industrie des énergies fossiles entre 2016 et 2022, soit après l’Accord de Paris.
– Ses engagements en matière de climat sont lacunaires, elle continue à financer de nouveaux projets de pétrole et de gaz ainsi que les entreprises qui les portent. Elle refuse même de prendre des engagements crédibles sur des secteurs comme celui du gaz de schiste, et a soutenu dans les dernières années un bon nombre de nouveaux projets d’exportation de ce gaz (GNL) aux Etats-Unis. Elle a été à ce titre épinglée dans une récente enquête de Disclose.
– Le groupe BPCE est également pointé du doigt pour les activités climaticides de sa filiale de gestion d’actifs Natixis IM, un mastodonte peu connu de la finance française, une des banques à l’origine du crash bancaire de 2008. Natixis IM détenait en janvier 2023 7,3 milliards de dollars, en actions et obligations, dans les principaux développeurs d’énergies fossiles (tels que Total), y compris dans des entreprises développant encore de nouveaux projets liés au charbon.
Société Générale
– Société Générale n’a pas du tout tourné la page des énergies fossiles, avec au total de plus de 98 milliards de dollars de financements accordés à cette industrie entre 2016 et 2022 (soit après l’Accord de Paris).
– Tout comme la Caisse d’Epargne, ses engagements en matière de climat restent lacunaires, elle peut ainsi continuer à financer les nouveaux projets de pétrole et de gaz ainsi que les entreprises qui les portent.
– Elle joue un rôle clé dans de nouveaux projets d’énergies fossiles comme au Mozambique, on elle appuie le projet destructeur Mozambique LNG de Total, malgré de lourds impacts climatiques et un grave contexte de crise humanitaire et sécuritaire.
Rien qu’avec ces éléments il est ignoble de lire que la Caisse d’Epargne est « utile à la planète » ou « utile aux jeunes » puisqu’elle participe pleinement à détruire le présent et l’avenir des jeunes en finançant activement à la destruction de la planète. Et la Société Générale ne devrait pas non plus pouvoir s’afficher ainsi dans une ville qui se déclare « référence écologique européenne » !
Nous interpellons de ce fait une nouvelle fois les élus de la métropole, dont François Rebsamen et Nathalie Koenders, afin qu’ils s’engagent à limiter l’affichage aux activités locales et aux commerçants locaux. Il en est de leur responsabilité !"
– Société Générale n’a pas du tout tourné la page des énergies fossiles, avec au total de plus de 98 milliards de dollars de financements accordés à cette industrie entre 2016 et 2022 (soit après l’Accord de Paris).
– Tout comme la Caisse d’Epargne, ses engagements en matière de climat restent lacunaires, elle peut ainsi continuer à financer les nouveaux projets de pétrole et de gaz ainsi que les entreprises qui les portent.
– Elle joue un rôle clé dans de nouveaux projets d’énergies fossiles comme au Mozambique, on elle appuie le projet destructeur Mozambique LNG de Total, malgré de lourds impacts climatiques et un grave contexte de crise humanitaire et sécuritaire.
Rien qu’avec ces éléments il est ignoble de lire que la Caisse d’Epargne est « utile à la planète » ou « utile aux jeunes » puisqu’elle participe pleinement à détruire le présent et l’avenir des jeunes en finançant activement à la destruction de la planète. Et la Société Générale ne devrait pas non plus pouvoir s’afficher ainsi dans une ville qui se déclare « référence écologique européenne » !
Nous interpellons de ce fait une nouvelle fois les élus de la métropole, dont François Rebsamen et Nathalie Koenders, afin qu’ils s’engagent à limiter l’affichage aux activités locales et aux commerçants locaux. Il en est de leur responsabilité !"
Ce qui se passe dans les rues de Dijon avec ces publicités pour les banques, l'alcool, la malbouffe,... démontre bien qu'il devient nécessaire d'encadrer la publicité et l'influence des multinationales; c'est un impératif écologique et démocratique comme l'explique le rapport"Big Corpo".
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