mardi 29 décembre 2009

Concours photo "de la fourche à la fourchette"

L’association KIR propose de participer à un concours photo sur le thème «De la fourche…à la fourchette !», ouvert à tout participant.
"Ce concours est organisé par le réseau GRAPPE (Groupement des Associations Porteuses de Projets en Environnement) dans le cadre de la Semaine de l'Environnement qui se déroulera en mars 2010 dans les villes de Dijon, Toulouse, Montpellier, Avignon, Perpignan, Pau, Tours, Rennes, Nantes et Strasbourg. Dans chaque ville, les photos sélectionnées seront exposées pendant la manifestation et 3 photos se verront récompensées. Puis, dans le courant de l’année, vous aurez peut-être l'occasion de voir vos photos intégrer l'exposition itinérante qui passera dans chaque ville !
Que vous soyez amateur ou professionnel de la photo, intéressé par l'environnement, écologiste convaincu ou simple curieux, venez participer à votre manière à la Semaine de l’Environnement, manifestation de sensibilisation et mobilisation autour des enjeux environnementaux actuels."

Après l'édition 2009 très réussie, la prochaine "semaine de l'environnement" éveillera sûrement de nouvelles consciences.

dimanche 20 décembre 2009

La Caravane Du Commerce au Climat

Les réseaux Climate Justice Action (CJA) et Climate Justice Now! (CJN) ont participé au contre-sommet lors des négociations sur le climat à Copenhague, début décembre. D’autres réseaux, dont Our World is not for Sale (OWINFS), organisaient des mobilisations pendant le sommet de l’OMC, une semaine avant. La Caravane Du Commerce au Climat a relié les deux mobilisations à la fois matériellement et politiquement, en organisant un déplacement collectif de l’une à l’autre.

Pourquoi une caravane pour relier ces deux sommets?
Une analyse critique des négociations COP révèle que ces négociations se préoccupent en réalité surtout de nouvelles opportunités pour le commerce international: le nouveau marché du carbone, des appropriations de terre par millions d’hectares pour la cultivation des agrocarburants, le retour des mega-barrages, du nucléaire et autres “clean technology”, etc. Bref, d’une vague néocoloniale sans précédent qui provoque déjà expulsions, violences et souffrances massives. Ce n’est sans doute pas par hasard que l’OMC a décidé de placer son 7e sommet une semaine avant le COP15.

Cette caravane a fait escale le 3 décembre à Dijon:
(Réalisation: Julia Blagny)


Ce sommet de Copenhague a été un échec. En découvrant le récit de Florent Baarch et en regardant cette vidéo, on comprend mieux l'envers du décor.

"Le destin des peuples traditionnels apparaît chaque jour davantage lié à la préservation de leur environnement. Contrairement à l'ensemble des peuples industrialisés, ils en ont réellement conscience. C'est pourquoi certains d'entre eux s'organisent pour alerter le monde moderne sur l'état général de la planète, pour empêcher le pillage de leurs propres ressources ou la destruction de leur proche environnement. (...) Après le départ des colonisateurs, les agences de coopération et les multinationales ont pris le relais en conservant grossièrement la même problématique." (Sabine Rabourdin)

"La science examine notre terre comme source de richesse, mais sans respecter nos traditions et nos cultures, et sans tenir compte d'un partage possible des richesses".

"Ce que vous nommez environnement, c'est ce qui vous reste de ce que vous avez détruit". (Davi, chaman Yanomami)

"L'amour de posséder est chez eux (l'homme moderne) une maladie. Ces gens-là revendiquent notre mère à tous, la terre, pour leur propre usage, et se barricadent contre leurs voisins; ils la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures. Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage".

"Celui qui peut puiser dans la marmite de ses voisins n'a pas de difficulté à engraisser". (Pierre Rabhi)

jeudi 17 décembre 2009

Le Grand Dijon rate son agriculture périurbaine !

Ce soir avait lieu le conseil de communauté d'agglomération de Dijon. Monsieur Bordat (Modem), référent "agriculture périurbaine" au Grand Dijon a fait une proposition:


Toute personne ayant connaissance un tant soit peu du sujet et sensible à l'agriculture biologique a de quoi se tirer les cheveux.

Ce que propose monsieur Bordat:
- Réalisation d'une étude foncière prospective
- La contribution à la mobilisation foncière concrète des terres destinées au maraîchage et à la création d'AMAP ainsi qu'au développement d'une agriculture en circuit court
- La mise en oeuvre d'une extension foncière au profit du TE de Bretenière
- La contribution à la pérennisation et à l'offre de surfaces agricoles
- La réalisation de compensations foncières et d'échanges pour les propriétaires exploitants concernés par un projet d'aménagement
Il propose 22724 euros à la SAFER pour les missions d'études foncières prospectives.

Seule madame Hervieu (Vert) s'est élevée contre cette proposition car elle souligne à juste titre que la prospection de terres est déjà le travail de la SAFER. De plus, toutes les AMAP de l'agglomération dijonnaise ont été créées par les consom'acteurs eux-mêmes (sans aucune aide autre que le prêt gracieux d'un local par les municipalités). Les dijonnais n'ont pas besoin de la SAFER pour créer des AMAP, ils sont assez grand pour le faire eux-même et l'ont pleinement démontré à plusieurs reprises. De plus, toutes celles existantes dans l'agglomération sont approvisionnées par des agriculteurs bio et c'est un point fondamental pour tous leurs adhérents. Ce que veulent les consom'acteurs dijonnais, ce sont des produits locaux et bio, un point c'est tout. Ils sauront alors faire commerce avec ces agriculteurs.

Chose étonnante, c'est que monsieur Bordat n'a jamais cherché à rencontrer le collectif "urgence bio 21", alors qu'il ne peut pas ignorer son existence, puisqu'un de ses collègues du Modem dijonnais, visiblement plus sensible à l'environnement, avait relégué la pétition de ce collectif sur son blog dès le mois de juillet !
En ce qui concerne les 70 hectares de terres, situées près de Genlis, dont monsieur Bordat parle, il oublie de préciser que les agriculteurs bio sont fatigués de faire des propositions alors qu'elles sont régulièrement rejetées au dernier moment au profit des agriculteurs productivistes. Si la SAFER et la chambre d'agriculture de Côte d'Or voulaient l'implantation de producteurs bio, il suffirait d'aller voir le SEDARB par exemple lorsque des terres cultivables sont libres. Chose qui n'est jamais fait, excepté de rares cas suite à la pression exercée par le collectif "Urgence bio 21". La problématique n'est pas de trouver des maraîchers bio, c'est faux! C'est de leur trouver des terres qu'il faut.

Monsieur Bordat propose aussi de ne pas encourager le label "AB" (Agriculture Biologique) pour les agriculteurs, mais plutôt le label "bio-équitable" qui stipule "être en conformité avec un des règlements de l'agriculture biologique". Pas tous?

Puis il propose de créer un label Grand Dijon à la place du label "AB" car ce dernier serait trop commercial et pas assez exigeant! On croit rêver! Tout d'abord les agriculteurs sont remboursés pour la certification (en grande partie par le Conseil Régional). Ensuite, monsieur Bordat voudrait-il ré-inventer le fil à couper le beurre? Un nouveau label, un de plus, pour perdre les consommateurs dans leur choix? Il ne connaît donc pas le label "Nature et Progrès" ou le label "Demeter" qui sont déjà plus exigeants que le label "AB"? Cette proposition est complètement absurde! De plus il dit que cela revient trop cher. Mais il oublie de préciser qu'avec l'agriculture chimique il faut dépolluer les rivières et traiter les cancers, sans compter la destruction de la biodiversité, etc... Quel coût cela a-t-il?

Dommage que monsieur Rebsamen n'a pas compris l'ampleur du problème. Il aurait dû laisser place au débat.

Cette proposition va manifestement faire perdre toute crédibilité du Grand Dijon aux yeux des consom'acteurs dijonnais, et il ne serait pas étonnant que cette ERREUR MONUMENTALE se sache largement...

mercredi 16 décembre 2009

Le collectif "Urgence bio 21" est l'invité dans l'émission "la mauvaise herbe"

Deux membres du collectif "Urgence bio 21" ont présenté ce collectif lors de la dernière émission "la mauvaise herbe" réalisée par l'association Kir et diffusée sur les ondes de Radio Campus Dijon le 5 décembre dernier.

Un micro-trottoir portant sur l'écologie est aussi à écouter, sans oublier la chanson "La révolution" de Pistil.

Des terres pour des agriculteurs travaillant selon les méthodes de l'agriculture biologique dans la ceinture verte de Dijon, c'est nécessaire et possible. Pour y arriver, c'est juste une question de volonté...

dimanche 13 décembre 2009

Le nucléaire n'est pas une bonne solution dans les enjeux de Copenhague

Samedi matin, des militants anti-nucléaires se sont retrouvés devant la boutique EDF rue des Gondrans à Dijon pour "décorer" celle-ci, suite à l'appel du Réseau Sortir du Nucléaire et de sa campagne "don't nuke the climate".










Par cette action pacifique d'affichage, ils ont cherché à rappeler que le nucléaire n'est pas une bonne solution pour lutter contre l'effet de serre comme ne cessent de le répéter les partisans pro-nucléaire dont fait partie EDF. En effet, en plus de produire des déchets radioactifs hautement dangereux dont personne de sait quoi en faire, le cycle complet de production de l'électricité par cette filière produit plus de CO2 qu'un certains nombres d'autres sources. C'est un fait trop souvent ignoré, surtout en France où le lobby nucléaire est omniprésent. C'est pourquoi, seul un journal Belge avait osé relayer en novembre 2008 une étude démontrant ce fait.
L'après-midi, le groupe local Greenpeace avait pris position place du Bareuzai pour dénoncer aussi cette supercherie par des banderoles et distributions de tracts. On notera aussi la présence, en autre, des forces politiques de La France en Action, des Verts et d'Europe Ecologie Bourgogne. Ces derniers proposaient aux passants d'écrire un voeux pour la Bourgogne et la planète.













Il ne faut pas se leurrer, le nucléaire n'est pas une bonne solution pour résoudre le problème de réchauffement climatique.

samedi 12 décembre 2009

Inauguration d'un parking éphémère place Grangier

Comme l'avait fait remarquer l'association EVAD, il est très difficile de trouver où stationner son vélo place Grangier les jours de marché.



Alors, pour remédier à ceci, cette association de promotion du vélo a trouver la parade: le parking à vélo éphémère.

Ainsi, ce matin, en toute légalité, une place de stationnement pour voiture a été transformée en une dizaine de places de stationnement pour vélos.



En pleine quinzaine de Copenhague, transformer, même provisoirement, une place de stationnement pour véhicule polluant en une dizaine de places pour des véhicules non polluants, voilà un bon geste pour la planète. Maintenant, à la municipalité de remédier à ce déficit.

vendredi 11 décembre 2009

Ca roule pour le transport combiné à Perrigny les Dijon

Le blog du président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Dijon indique qu'après un coup d'essai infructueux il y a quelques années, le transport combiné de marchandises est reparti depuis cet été. Selon le site web de l'opérateur impliqué, "le transport combiné désigne l’emploi successif d’au moins deux modes de transport pour l’acheminement d’un envoi de marchandises ; on parle également en langage courant de transport intermodal."

"Mettre le chargement des camions sur des wagons, l’idée était séduisante avec le Terminal Dijon Bourgogne. (...) Redémarrée cet été, la plate-forme bimodale bat à nouveau son plein de conteneurs. Le développement durable est aussi passé par là incitant les dirigeants à penser voie ferrée. (...) Un train de 33 wagons « économise » jusqu’à 50 camions sur les autoroutes. Au rythme de 5 allers (la Bourgogne est une région fortement exportatrice) et retours, c’est jusqu’à 500 camions de 38 tonnes par semaine de moins !"

Une bonne raison pour cesser de construire des autoroutes en France.

mardi 8 décembre 2009

Manifestation contre le projet Renaissance devant le Conseil Régional

Les associations environnementales de l'Est-dijonnais (AEED) appellent à manifester le 14 décembre à 11h30 devant le Conseil Régional, jour du vote du budget de la région.

Quatre arguments sont avancés contre ce projet:
- Projet anachronique en regard des modes de communication actuels.
- Projet écologiquement incompréhensible en regard des actions menées contre le réchauffement climatique.
- Projet dangereux pour notre santé, notre sécurité.
- Projet surdimensionné: un gouffre financier qui ne démarre pas pour causes de crise économique.

Etonnant de voir qu'en pleine messe de Copenhague, il y aurait encore des élus à soutenir des projets grands émetteurs de CO2!

Mais un aéroport ne pose pas qu'un problème de CO2, les nuisances sont nombreuses, comme l'expose cet article tiré du journal Suisse Environnement.













En liaison directe avec l'actualité, il est aussi intéressant de lire le rapport du GIEC concernant "L'aviation et l'atmosphère planétaire", rédigé à l'attention des décideurs.

On peut y lire: "Des améliorations dans la technologie des aéronefs et des moteurs et dans l’efficacité du système de gestion du trafic aérien apporteront des avantages environnementaux, mais ceux-ci ne compenseront pas entièrement les effets de l’augmentation des émissions résultant de la croissance projetée de l’aviation. Les options de politique pour réduire davantage les émissions comprennent des règlements plus rigoureux sur les émissions des moteurs d’aéronefs, l’élimination des subventions et incitatifs qui ont des conséquences négatives sur l’environnement, des options basées sur le marché telles que des paiements environnementaux (redevances et taxes) et des échanges de permis d’émissions, des accords volontaires, des programmes de recherche et le remplacement de services aériens par des liaisons ferroviaires et routières. La plupart de ces options augmenteraient les coûts et les tarifs des transporteurs aériens."

Après tout cela il y en a toujours pour promouvoir des voyages en avion pour se retrouver en vacances enfermés entre touristes dans un club quelconque au soleil pour jouer au tennis et nager dans une piscine... Pitoyable!

dimanche 6 décembre 2009

Sobriété énergétique pour les illuminations de fin d'année

"Du 5 décembre au 4 janvier, la ville rayonnera de tous ses feux, avec cependant des illuminations modernisées et des équipements festifs moins énergivores."

Tout comme en 2008, la ville de Dijon fait attention aux consommations d'énergies pour les illuminations de fin d'année. Ainsi, une page entière du magazine "Dijon notre ville" est consacré à cette problématique:
-"Comme l’an passé, elles seront mises en lumière sur une plus courte durée, depuis le samedi 5 décembre à 18h, veille de la Saint-Nicolas, jusqu’au surlendemain du nouvel an", et jusqu'à minuit.
- Les motifs lumineux fonctionnent avec des LED, moins énergivores.
- Présence de lampes fluocompactes.
- "Le nombre d’ampoules par mètre des guirlandes accrochées d’un bord à l’autre des rues a été réduit."
- Le même type de patinoire synthétique est installée qu'en 2008, pour une économie de 65 000kW par rapport à une patinoire à glace.

La principale différence avec l'année dernière consiste en l'absence de grande roue.

mercredi 2 décembre 2009

Explication des tractations pour Copenhague dans l'émission "la mauvaise herbe"

Copenhague par ci, Copenhague par là, impossible d'échapper à l'actualité du moment concernant les négociations sur les émissions de CO2 planétaires. Mais sait on vraiment comment se font les discussions? L'association Kir dévoile une partie des coulisses dans son émission "la mauvaise herbe" sur radio Dijon campus diffusée le 21 novembre 2009.


L'invité était Florent Baarch qui a suivi les négociations sur le climat et membre du mouvement "adopt a negociator".

En seconde partie, on peut écouter une interview de Denis Cheissoux, journaliste sur France Inter (émission "CO2 mon amour"), qui présente l'importance de développer un territoire de façon intelligente.