Le Sénat vient de décerner les Marianne d'or de l'environnement et du développement durable. Parmi plus de 600 candidatures, seules "les initiatives retenues reflètent les vrais enjeux économiques et politiques de la protection de l'environnement et du développement durable pour la prochaine décennie."
C'est ainsi que le ville de Dijon s'est vue décernée ce prix dans la catégorie "réchauffement climatique" avec le titre: "la ville anti-CO2". Le texte explicatif: "La Charte du Grand Dijon mobilise de nombreux acteurs notamment pour lutter contre le réchauffement climatique, via les politiques de transports, des énergies, le traitement des déchets et la préservation de la qualité de l’eau.
Depuis 2002, la Communauté a consacré 100 millions d’euros au développement durable, sans augmenter la taxe sur les ordures ménagères et en maîtrisant le prix de l’eau."
Interviewé dans le Bien Public du 29/11/2007, François Rebsamen, maire de Dijon, a déclaré "« Notre dossier a été retenu pour des actions dans plusieurs domaines. La politique des transports comprenant, par exemple, les navettes en centre ville, les bus au gaz naturel, les pistes cyclables., la politique énergétique, avec l'incinération des déchets entre autres, notamment ceux qui proviennent du CHU, la géothermie, la politique de l'eau avec le traitement des boues par la station d'épuration qui sera inaugurée mi-décembre, sans oublier la sensibilisation des citoyens ». Quant à l'avenir : « je ferai des propositions décapantes (sic) dans le cadre de mon projet pour que Dijon se donne comme objectif d'être la première ville écologique de France.»
"Dijon, première ville écologique de France", on ne peut guère espérer mieux comme programme électorale à venir...
Petit bémol: l'appellation "la ville anti-CO2" est plutôt étonnante quand on lit certaines infos...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire