Hier soir avait lieu la première édition nationale du jour de la nuit dont l'objectif était de sensibiliser aux méfaits de la pollution lumineuse. Le collectif "Dijon non à la pub" en a profité pour faire sa première action de sensibilisation aux différents maux de la publicité.
Tout le monde a déjà remarqué que des centaines d'affiches publicitaires de différentes tailles sont visibles le jour, mais aussi la nuit. Elles sont visibles grâce à un système de rétro-éclairage constitués de quatre à seize néons selon la taille du panneau. Un éclairage absolument superflu à l'heure où il devient urgent d'économiser l'énergie, c'est à dire, par exemple, d'éteindre la lumière lorsque l'on quitte une pièce. Pendant ce temps, la publicité illumine toute la nuit dijonnaise.
Un détail technique concernant les panneaux sucette Clear Channel qui abondent sur les trottoirs de Dijon: ils fonctionnent (éclairage et système déroulant) grâce à une batterie qui est rechargée la nuit directement sur le réseau d'électricité de l'éclairage publique. Une des questions soulevées est de savoir comment a été négocié le contrat avec Clear Channel pour payer l'électricité utilisée. Est-ce un forfait ou bien est-ce les dijonnais qui payent pour l'éclairage publicitaire?
Plus d'une quinzaine de personnes s'étaient donné rendez-vous devant la gare SNCF pour bâcher les nombreux panneaux sucette et scotcher des affiches pour interpeller les passants sur les effets pervers de la publicité. Ensuite, le collectif s'est déplacé en ville pour laisser d'autres affiches sur d'autres panneaux lumineux publicitaires, toujours sans la moindre dégradation, sous les yeux, les appareils photos et les caméras des médias, ainsi que des renseignements généraux qui avaient été avertis au préalable par le collectif.
La pollution lumineuse et la pollution visuelle sont deux problèmes présents à Dijon qu'il est possible de résoudre avec de la volonté.
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