vendredi 5 mai 2023

Panneaux publicitaires : incompétences et erreurs de Nathalie Koenders

Les publicités présentes dans les abribus et panneaux sucettes de la métropole dijonnaise font l'état d'une lutte entre les 2 pro-publicités et les anti-publicités. Interpellée sur ce sujet précis le 14 mars en réunion publique, Nathalie Koenders, 1ère adjointe à la mairie de Dijon, a démontré son incompétence sur le sujet.


Faut-il le rappeler, la publicité est le moteur de notre société de surconsommation et surproduction, avec tous les effets destructeurs sur l'environnement; même le GIEC demande une limitation de celle-ci.
Le 14 mars, lors d'une de ses réunions publiques où elle affichait clairement que le "changement climatique" est LA priorité de la mairie, Nathalie Koenders a donc été questionnée sur le sujet de la publicité sur les abribus et uniquement sur ça.
Analyse de sa réponse :

- Le "règlement local de publicité extérieur" n'existe pas, il s'agit du règlement local de publicité intercommunal (RLPi), voté en 2018. Le sujet du RLPi est hors sujet vu qu'ici il s'agit d'un contrat entre Clear Channel et la métropole. En 2018, les abribus et panneaux sucettes avaient tout simplement été retiré du sujet car "Le nombre et leur localisation étant parfaitement connus, leur recensement est inutile."(sic). 
- "Il n'y a plus de 4x3 dans tout Dijon". C'est juste faux ! Et c'est aussi hors sujet des abribus...
- Panneaux IKEA. L'immense totem était illégal ! François Rebsamen avait réalisé une première en France en le légalisant... Il a été enlevé à la fin de son autorisation et non à cause du RLPi. Et c'est aussi hors sujet des abribus...
- Taxation des enseignes des petites commerces : Et c'est aussi hors sujet des abribus...
- Panneaux Oxialive, et non "Oxiliance"... Si la ville de Dijon a perdu son procès face à cet afficheur, c'est bien sa faute ! La ville de Dijon n'avait pas interdit son implantation, et finalement s'est prise comme un pied pour les faire retirer ! Elle pouvait très bien interdire ces panneaux via le RLPi, sans risque.
- "Une manne financière". Publicité ou fric, Nathalie Koenders a fait son choix, bien qu'elle a affirmé lors de son exposé que le "changement climatique" est la priorité à Dijon. Et bien non, elle démontre elle-même que gagner de l'argent est plus important que le climat !
- "Grenoble" : Non, il n'a pas été question de Grenoble.
- "Bureau toujours ouvert", "J'ai toujours été d'accord pour vous recevoir". Non, Nathalie Koenders a refusé un entretien avec ces militants écolos. Ils ont du aller à une permanence de quartier où ils ont eu un temps très limité pour essayer de présenter le problème.
- Marché public. Actuellement propriété de la société Clear Channel, les abribus appartiendront à la métropole au 22 octobre 2023, soit disant de façon gratuite selon François Rebsamen (aucune preuve n'a jamais été apportée...). La métropole, c'est à dire François Rebsamen, a choisi une délégation pour la gestion de ce mobilier au 22 octobre 2023, c'est à dire que les affichages pourront continuer comme maintenant. Les sociétés Clear Channel, JC Decaux et Keolis ont postulé sur ce marché. La métropole aurait très bien pu gérer ces affichages pour privilégier les activités locales comme le proposait Les Amis de la Terre Côte-d'Or.

Manifestement, Nathalie Koenders, future prétendante à la mairie de Dijon, maîtrise déjà très bien les codes de la politique : faire du hors sujet et ne pas dire les faits tels qu'ils sont. Elle et François Rebsamen s'obstinent depuis des années à privilégier le fric au dépend du climat !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Dijon, ça rime avec béton, ça rime avec Macron...

soleil vert a dit…

Rien à attendre d'elle. Elle ne se rend même pas compte de ses contradictions et de ses dissonnances cognitives (faire le contraire de ce qu'on prétend défendre). Le pouvoir (l'attrait du pouvoir) rend sociopathe et psychorigide, c'est confirmé