vendredi 31 octobre 2025

Bershka ouvre à la Toison d'Or, ça n'améliore pas le niveau du lieu...

La Toison d'Or est le temple de la surconsommation en Côte-d'Or, avec de nombreuses boutiques de vêtements reconnues pour leur mauvaise qualité, comme Primark. A l'heure où la Fast Fashion (ou mode éphémère et jetable) est de plus en plus décriée, voila l'arrivée de Bershka. 

"Une arrivée très attendue qui confirme le dynamisme du centre et son attractivité auprès des grandes marques internationales. Bershka s’adresse à une clientèle en quête de mode tendance, à prix abordables. Avec plus de 1 000 boutiques dans 70 pays, l’enseigne est devenue une référence mondiale du prêt-à-porter, combinant collections accessibles, esthétique moderne et forte identité digitale. Cette nouvelle implantation s’inscrit dans la stratégie de la Toison d’Or, qui continue d’élargir son offre commerciale. Le centre dijonnais confirme ainsi son ambition de proposer aux visiteurs une expérience shopping complète, mêlant enseignes incontournables et nouvelles tendances internationales." Source : Dijon actualités.

Mais en fait, Bershka, c'est quoi ? Pour se faire une idée, petit détour sur deux sites webs. D'abord Moralscore qui attribue une note de 44 sur 100 à Beshka. Une note basée sur de nombreux critères comme l'environnement et les conditions de travail; pas terrible.

Avec le site Clear Fashion,  "le tiers indépendant pour vérifier les engagements des marques de vêtements", la note est nettement moins bonne, seulement 24/100.

Bershka appartient au groupe Inditex (qui détient également Zara, Pull & Bear ou Stradivarius), un groupe bien connu pour faire de la mode jetable. Définitivement, en permettant l'implantation d'une  nouvelle boutique de la mode jetable, la Toison d'Or n'a pas de quoi être fier !

jeudi 30 octobre 2025

Blackout des vitrines des commerçants du centre ville

Dans un communiqué, l'association Shop In Dijon indique les commerçants du centre-ville de Dijon préparent des «animations écoresponsables et solidaires». Une de leur initiative est l'extinction de l'éclairage quand le magasin est fermé.

"Du 01 au 30 novembre 2025, les boutiques participantes couperont l’éclairage de leur magasin à partir de 19h30 en moyenne jusqu’au lendemain matin 7h00 ou même plus tard.
Cette action a pour but de préserver les ressources et de limiter les dépenses énergétiques de manière collective, sur un temps donné. Une estimation des économies réalisées sera calculée à la fin de l’animation.
Liste des boutiques participantes :
Bodysano | CAMARA Dijon | Comptoir du Japon | Coutellerie de Langres | Cyliena Maroquinerie | Cyrillus | DreamAway Dijon | Eat Salad | Galerie Damidot | Iris Galerie | L’Épistolaire | Laiterie Gilbert | Le Magasin Moderne | Les Petites Graines | NOMAD Hôtel Dijon | Novitaqua | Subway Dijon Gare | Voyage Conseil Bourgogne."

Un objectif intéressant quand on sait que la réglementation en vigueur indique que l'éclairage des vitrines des magasins et l'éclairage intérieur des locaux professionnels doivent être éteints au plus tard à une heure du matin ou une heure après la cessation d'activité (si celle-ci est plus tardive). Vu autrement, l'objectif de Shop In Dijon semble juste de pousser les magasins cités à être plus contraignant que la loi... du 1er au 30 novembre. Et après ?

En ce qui concerne les locaux professionnels, ils doivent être éteint au plus tard une heure après la fin de leur occupation. 

Sur le sujet, le rapport de diagnostic de l'Office Français de la Biodiversité de 2022 est particulièrement intéressant. La pollution lumineuse est clairement secondaire pour bon nombre de magasins, idem pour la sobriété énergétique.
La réglementation indique qu'un maire peut prendre des mesures plus contraignantes. Ainsi, rien ne l'empêche d'interdire l'éclairage d'un magasin une heure après fermeture de celui-ci, quelques soit l'heure de fermeture. Une mesure de sobriété de bon sens.

Un objectif qui aurait du être atteint depuis des années. En effet, dès 2008, Greenpeace Dijon avait alerté sur ce gaspillage énergétique. Une fois de plus les militants écolos étaient trop en avance sur leur temps...

dimanche 26 octobre 2025

Les journées de l'économie autrement, 10ème édition

28 et 29 novembre : 10ème édition des Journées de l'Economie Autrement organisée par le magazine Alternatives Economiques. "Depuis leur origine, les Journées de l’économie autrement ont pour objectif de mettre en valeur la contribution de l’ESS, tout particulièrement de ses formes les plus innovantes, à la transformation de l’économie et de la société."

"Imaginées par Philippe Frémeaux, les Journées de l’économie autrement sont nées de la rencontre entre les équipes de la SCOP Alternatives Economiques, dont le siège social est à Quétigny, commune de la métropole de Dijon, et d’élus de cette métropole et de la région Bourgogne-Franche-Comté.
Ils partagent la conviction que l’ESS a un rôle majeur à jouer dans l’émergence du nouveau modèle d’activité qu’il nous faut construire, un modèle à la fois soutenable, producteur de bien-être pour tous et mobilisant l’initiative de chacun. De quoi contribuer à sortir de la quadruple crise économique, sociale, écologique et démocratique qui affecte notre société."

"Des Journées pour tous les citoyens
Notre souhait est de rendre compte des défis auxquels notre société est aujourd’hui confrontée et de réunir des personnalités qui s’interrogent sur la meilleure manière d’y répondre. Alimentation, développement des territoires, santé, emploi, logement, éducation, mobilité, énergie, démocratie, etc. : les Journées de l’économie autrement traitent de tous les enjeux auxquels notre société est aujourd’hui confrontée.
De quoi intéresser aussi bien le grand public que des lycéens et étudiants, les acteurs de l’ESS et des chercheurs et universitaires !"

Un programme extrêmement riche

On notera l'humour de Nathalie Koenders, maire de Dijon qui écrit dans l'édito : "A Dijon, nous sommes convaincus de la force du dia­logue et de l’efficacité des solutions locales pour bâtir un autre modèle. Mais nous savons aussi que les ré­ponses à ces défis ne prennent leur sens que lorsqu’elles s’inscrivent dans une réflexion collective, ouverte et partagée. C’est là toute l’importance de l’écosystème formé par l’économie sociale et solidaire (ESS) : ins­pirer nos territoires comme nos politiques publiques. Plus que jamais, soutenir l’ESS, c’est faire confiance aux acteurs du quotidien pour imaginer une économie plus humaine et durable." 

Une bonne blague quand on sait que seulement 5% de l'affichage publicitaire commercial sur les abribus est utilisé par des entreprises locales, le reste étant acheté par des entreprises nationales ou multinationales comme l'illustre un montage des Amis de la Terre Côte-d'Or.

Ces deux jours sont très intéressants pour imaginer une économie respectueuse des humains et de la planète.

On notera particulièrement la plénière du vendredi clôturant le mois de l'ESS : "Planification écologique : et si l'ESS devenait le moteur d'une économie de la post-croissance ?" avec madame Florence Jany-Catrice. François Rebsamen ferait bien d'aller écouter cette économiste, lui qui ne parle et ne vit que par la "croissance" en se moquant bien des dégâts environnementaux et sociaux que ça entraine.

mercredi 22 octobre 2025

Une pétition pour soutenir les Lentillères

"Vive les Lentillères !", tel est le titre d'une pétition sur change.org mise en place par Les ami.es des Lentillères. Pour rappel, cet espace est menacé de destruction depuis des années par François Rebsamen, puis maintenant par Nathalie Koenders, maire de Dijon.

"Nous sommes des Dijonnaises et Dijonnais, habitants de l’agglomération et familier du « Quartier libre des Lentillères », pour reprendre le nom que lui donnent ses représentantes et représentants, même si nous n’y vivons pas.

Les Lentillères constitue depuis 15 ans un lieu exceptionnel sur plus de 8 hectares situés dans la commune de Dijon. C’est un peu un squat urbain, un peu une ferme bio expérimentale, un peu un lieu d'asile pour migrants et autres personnes faisant face à diverses fragilités, un peu un lieu d’invention, un peu un territoire maintenu à la nature face à la jungle du béton. Les Lentillères est un îlot de fraîcheur, un lieu où la biodiversité est préservée. Mais aussi un lieu de lien social, d'échanges de savoirs et d'entraide. Un lieu ouvert à tous où des bénévoles font  perdurer différentes activités comme la cantine solidaire, la fabrication du pain à l'ancienne, le maraîchage et bien d'autres choses encore. C’est un lieu indéfinissable où de nombreuses activités cohabitent, qui peut intriguer, fasciner, effrayer… surtout si on n’y est jamais entré.

Nous prenons acte de la volonté de Madame la Maire, Nathalie Koenders et de l’équipe municipale dijonnaise de vouloir négocier avec les porte-paroles des Lentillères. Le «  Quartier libre des Lentillères » doit être intégré harmonieusement dans la ville par la négociation.

Aussi nous invitons tous les citoyens, Dijonnais et Dijonnaises, usagers et usagères des Lentillères, habitant-es de l’agglomération dijonnaise, en signant et en faisant signer cette pétition, à déclarer à voix haute :

Nous voulons que la Mairie de Dijon signe un bon accord avec les représentant-es du Quartier libre des Lentillères, pour que vivent les Lentillères toutes entières. Nous avons tous et toutes besoin d'oxygène au cœur de la ville. L’avenir des Lentillères, c’est notre affaire !"

Signer la pétition

lundi 29 septembre 2025

Marche des Résistances, Climat, Justice et Libertés

Plus de 120 personnes ont répondu présent à l'appel des marches des Résistances sur le thème "Climat, Justice et Libertés". Quelques prises de paroles devant la mairie de Dijon, puis une marche jusqu'à la place Wilson.

" Face à la puissance de nos luttes, ici comme ailleurs, les forces réactionnaires se déchaînent par peur de perdre privilèges, pouvoirs et profits. Austérité et démantèlement des services publics, reculs environnementaux et désinformation, attaques contre nos droits et les solidarités, oppression des minorités… Cette offensive est le symptôme d’un système en crise. Un système fondé sur l’accaparement, l’exclusion, la destruction et la militarisation. Un système qui nie la science, les limites planétaires, les violences économiques et sociales qu'il engendre et la profonde crise démocratique qu'il traverse. Un système qui ne profite qu’à une infime partie de la population.

À travers le monde, nombreuses sont celles et ceux qui se lèvent avec courage pour défendre leurs terres, leurs droits, leur dignité et les générations futures. Les citoyen·nes s'organisent, pour refuser la loi Duplomb ou dénoncer le génocide à Gaza,se mettent en grève pour gagner des droits. Ces luttes ne peuvent pas être ignorées, des victoires sont arrachées. Les imaginaires et les récits évoluent. Un autre monde est possible.

Climat !
‍Pour le préserver, mettons un terme à la dépendance organisée aux énergies fossiles, destructrices et obsolètes. Misons sur un avenir énergétique sobre, juste et efficace, qui renonce aux logiques d'exploitation et aux fausses solutions dangereuses qui nous détournent de l’urgence. Face aux vagues de chaleur, aux tempêtes, aux sécheresses et aux inondations qui bouleversent notre quotidien, exigeons que les travailleur·ses et les populations soient mieux protégées et accompagnées pour y faire face.

Justice !
‍Pour les vies brisées par l’injustice, les voix étouffées par le racisme, le patriarcat, l’autoritarisme, les peuples sacrifiés sur l’autel du profit et de la guerre. Pour la fin de la colonisation et la libération de la Palestine. Pour les populations précaires et du Sud global, les plus vulnérables et affectées par le changement climatique, qui en sont aussi les moins responsables. Pour nos familles enfermées dans des logements indignes, pour les paysan·nes qui subissent un système délétère qui ne leur permet pas de vivre décemment, pour les travailleurs·ses qui feront la transition de demain.

Libertés !
‍Pour vivre en démocratie et préserver nos droits élémentaires. Pour les droits des femmes et des minorités attaqués par les conservateurs et les extrêmes droites partout sur la planète. Libres de s’organiser et de manifester, sans craindre les violences, notamment policières, et l’oppression. Libres de respirer un air sain, de se nourrir sans s'empoisonner et à des prix accessibles. Libres de circuler sans craindre les contrôles d’identité discriminatoires. Libres de croire et de pratiquer sans risquer persécution et exclusion des espaces publics, éducatifs et culturels."

jeudi 25 septembre 2025

Lettre ouverte aux administrations de Côte-d’Or concernant la fin du support de Windows 10

Le 24 septembre, les associations Les Amis de la Terre Côte-d'Or, Desobs et Coagul ont envoyé un courrier à de nombreuses administrations publiques de Côte-d'Or pour leur demander de révéler l'impact de la fin du support à Windows10.

" Objet : Lettre ouverte aux administrations de Côte-d'Or concernant la fin du support de Windows 10
    
    Madame, Monsieur,

Le 14 octobre prochain, Microsoft met fin au support de Windows 10. Cela signifie la fin de l'assistance pour tous les PC Windows mais surtout la fin des mises à jour de sécurité, essentielles pour les appareils numériques.

La stratégie de Microsoft est de forcer les utilisateur·ices à migrer sous Windows 11. Or, pour cette mise à jour, Microsoft exige des PCs ayant des performances suffisantes et comportant une puce TPM.  En France 22% des ordinateurs fonctionnant sous Windows 10 pourraient être concernés par une incompatibilité avec Windows 11, chiffres sans aucun doute très largement sous-estimés.
Cela pousse la majorité des utilisateurs à 2 choix :
- l'achat d'un nouveau PC (absurdité lorsque l'actuel fonctionne), 
- la souscription à un forfait permettant d'effectuer les mises à jour de sécurité critiques et importantes (pendant 1 an supplémentaire pour le tarif de 61$, puis un doublement du prix chaque année) pour un maximum de trois ans, après quoi plus aucune solution n'est proposée pour utiliser Windows en sécurité.

Les structures publiques, comme les collectivités territoriales, les écoles, les administrations, qui utilisent massivement Windows, font donc fasse à cette impasse, perçue ou bien comme un "taxe" supplémentaire ou alors une injonction à renouveler du matériel fonctionnel.

Bilan écologique :
Selon une étude de l'ADEME, 79% de l'impact environnemental d'un ordinateur est dû à sa fabrication (jusqu'à 90% pour un ordinateur portable).
L'incitation à la surconsommation détruit la planète et gaspille les ressources. Selon les sources, de 240 millions à 400 millions d’ordinateurs seront remplacés, cela représente plus de 70 millions de tonnes de gaz à effet de serre, et l’équivalent du poids de près de 32 000 tours Eiffel de matières premières extraites.

Bilan économique :
L'association HOP (Halte à l'Obsolescence Programmée a par exemple reçu le témoignage d’un département de près d’1,5 million d’habitants, pour lequel le remplacement du matériel est estimé à 1,1 million d’euros, dont un surcoût imprévu de 550 000 €. Une entreprise de service public, qui compte payer les extensions de mise à jour pour ses 48 000 postes incompatibles, devra faire face pour la première année seulement à un coût d’environ 2,5 millions d’euros (et plus de 17 millions pour les trois ans maximums autorisés). Des sommes considérables d’argent public, à l’heure où l’État pousse aux économies, alors qu’en 2025, Microsoft a déjà enregistré près de 87 milliards d’euros de bénéfices nets.

L'impact en Côte-d'Or :
Cette lettre ouverte est envoyée aux 698 communes de Côte-d'Or, aux 17 communautés de communes de Côte-d’Or, au CHU de Dijon, au Rectorat de Bourgogne, et à de nombreuses autres administrations publiques situées également en Côte-d'Or. 
Par ce courrier, nous vous sollicitons pour que vous communiquiez sur l'impact que va avoir cette "taxe Windows 10" sur votre administration. Nous vous demandons de rendre publique le nombre d'ordinateurs devenus prématurément obsolètes ainsi que le coût financier que cela représente pour votre administration (que le choix soit de payer les extensions de mises à jour ou de remplacer le matériel fonctionnel). Ceci afin de montrer au grand public le coût environnemental et économique du choix de l'entreprise américaine Microsoft.

Sinon que faire ?
Dans un premier temps, nous vous encourageons à faire connaître la pétition "Non à la taxe Windows" en la diffusant largement.



La véritable solution :
Ce passage forcé à Windows 11 visibilise la dépendance des structures publiques à Microsoft, et pose la question de la souveraineté nationale et européenne. En effet, Windows 11 est également connu pour étendre la collecte de données par défaut sur l'activité de l'utilisateur·ice à des fins de personnalisation publicitaires notamment.
L'utilisation de logiciels libres et open-source est une alternative crédible. Certaines collectivités tentent dès maintenant de transitionner vers ce modèle, comme la ville de Lyon, qui a annoncé que 80 % de leurs postes cesseront d’utiliser Microsoft Office d’ici à 2026 au profit de Onlyoffice. Par ailleurs, il s'agit de s'extraire de la dépendance créée dès le plus jeune âge envers les produits issus des GAFAM, dont l'objectif pour eux est d'initier de futurs consommateurs.
Le label "Territoire numérique libre", initié par l'Adullact, association qui encourage les usages numériques libres, ouverts et collaboratifs au sein des collectivités territoriales, en valorise les choix stratégiques et techniques mis en place sur le territoire : mise en place d’une stratégie en faveur du libre, utilisation de logiciels et systèmes d'exploitation libres basés sur GNU/Linux, mise à disposition des données publiques (open data), etc.

D'autres solutions que Windows sont donc possibles, moins coûteuses et plus respectueuses des données des utilisateur·ices.
Que ce soit sur le plan écologique comme économique, ce choix stratégique d'obsolescence programmée de Microsoft est inadmissible ! Tous ensemble mutualisons nos efforts pour mettre en place des solutions alternatives à l'hégémonie des GAFAM (ref1, ref2, ref3). Plus que jamais, nous devons ouvrir une nouvelle voie européenne autour du logiciel libre répondant aux enjeux d'une véritable souveraineté numérique."


Et si une administration, une entreprise ou une personne décide de se séparer de son ordinateur, des associations de Côte-d'Or comme Desobs les récupèrent pour y installer des solutions sous Linux ce qui permet à ces ordinateurs de pouvoirs être utilisés encore des années.

vendredi 19 septembre 2025

Dans la métropole dijonnaise, ça ne s'améliore pas pour les cyclistes

Dans un communiqué, l'association de cyclistes EVAD commente le "baromètre vélo" des villes de la métropole et leur score médiocre. 

" Dans la métropole dijonnaise, ça ne s'améliore pas pour les cyclistes
La Fédération française des usagères et usagers du vélo (FUB) vient de partager les résultats de sa grande enquête réalisée au printemps. Ce baromètre vélo, relayé localement par EVAD - Ensemble à vélo et de nombreuses autres organisations locales, permet à chaque citoyenne et chaque citoyen d’évaluer les conditions de circulation à vélo dans sa commune (et celles dans lesquelles il pratique le vélo). Ce n’est une surprise ni pour nous ni pour les cyclistes du quotidien ou plus occasionnels : les résultats pour les communes de la métropole dijonnaise ne sont pas satisfaisants.

Au mieux un statu quo à un niveau insuffisant, au pire un progrès dans le très médiocre
Chaque ville et village ayant un nombre significatif de réponses est classé entre A (meilleure note possible) et F (plus mauvaise note possible). Ce sont plus de 2 200 réponses qui ont été collectées dans l'ensemble du territoire métropolitain (+ 700 par rapport à l’enquête précédente en 2021, soit + 60%) et qui ont permis de valider les résultats de 9 communes : Quetigny (D), Chevigny-Saint-Sauveur (D), Saint-Apollinaire (D), Longvic (D), Talant (D), Fontaine-lès-Dijon (E), Chenôve (F), Marsannay-la-Côte (F) et Dijon (D).
Tout d’abord, les nettes progressions du nombre de réponses et du nombre de communes ayant reçu suffisamment de réponses pour être analysées (9 communes contre 6 en 2021) confirment la dynamique favorable pour ce mode de transport sobre, écologique, économique et bon pour la santé. Ceci augmente d’autant plus les attentes des « citoyens-cyclistes » vis-à-vis des élu-es et des collectivités pour disposer d’aménagements et d’infrastructures leur permettant de réaliser leurs déplacements dans des conditions confortables et sécurisées.
Ensuite, la relative homogénéité des notes obtenues par les communes de la métropole semble cohérente avec le fait que la politique "vélo" est une compétence métropolitaine.

Des points noirs qui demeurent
Surtout, malgré l'adoption d'un schéma directeur vélo il y a 2 ans, et quelques réalisations isolées (place du 30 octobre, route d'Ahuy, rue de Longvic...), nous partageons totalement le constat lucide qu'apportent les résultats de ce baromètre : le niveau d'effort réalisé par les collectivités locales n'est pas suffisant, notamment pour atteindre l'objectif de 12% de part modale vélo en 2030 que s'est fixée Dijon Métropole.
Pour illustrer ce constat, l’enquête offrait la possibilité de localiser les « points noirs cyclables » à améliorer prioritairement, or il s’avère que d’une enquête à l’autre, ces “points noirs” restent identiques et ne sont pas traités ou pas suffisamment sécurisés par la collectivité responsable, et le danger ou l’inconfort des déplacements en vélo persistent.
Ainsi, nous appelons une fois de plus les collectivités à relever significativement à la fois leur niveau d'ambition en matière de politique vélo et mobilité active mais surtout les moyens autant financiers que techniques pour mettre en œuvre concrètement dans les rues, avenues, boulevards ou places publiques de la métropole, une politique cyclable ambitieuse.

Nous assurons les équipes en place comme celles qui seront élues l'an prochain de notre disponibilité et de notre soutien pour les accompagner utilement dans ces démarches. Nous entreprendrons dans les prochaines semaines des initiatives pour sensibiliser les listes candidates aux municipales de 2026 sur le sujet et les inviter à s'engager sur des mesures très concrètes.

Nous tenons à souligner également la belle mobilisation dans 4 autres communes de Côte d'Or : Beaune, Genlis, Arc-sur-Tille et Varois-et-Chaignot ont reçu suffisamment de réponses au baromètre et ont donc également été notées."

A noter qu'en 2021, lors du précédent questionnaire, la ville de Dijon était également notée en "D" avec une note de 3,18 sur 6. La personne attentive verra une amélioration de la note de 0,13 point. En 3 ans, cela fait bien peu...

mercredi 10 septembre 2025

Avec un nouveau calcul, Dijon passe de la 3ème à la 22ème place pour la qualité de l'air

La ville de Dijon communique sur sa 3ème place dans un classement sur la qualité de l'air. Mais l'association Dijon Avenir nous informe que selon le classement 2025, Dijon passe à la 22ème place au classement de 50 villes françaises et 116ème sur 761 au rang européen. 

Communiqué : "Qualité de l’air à Dijon qui ne manque pas d’air 

En cette journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus, Dijon Avenir se penche sur la qualité de l’air à Dijon et met en évidence sa 22ème place au classement de 50 villes françaises, alors que la Mairie de Dijon revendique une "3ème place". Devant le sujet d’importance majeure pour la santé des habitant·e·s qu’est la qualité de l’air que nous respirons, nous soulignons l’enjeu d’une politique de prévention qui ait du souffle.

De l’importance de la qualité de l’air
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la pollution atmosphérique est à l'origine de nombreuses maladies et décès prématurés. 
Même à faibles niveaux, l’exposition à la pollution atmosphérique peut provoquer à très court terme (le jour même ou peu après) des symptômes irritatifs touchant les yeux, le nez et la gorge, et aggraver des maladies respiratoires chroniques comme l’asthme ou la bronchite. Chez les personnes vulnérables (notamment les plus de 75 ans), on observe également une augmentation du risque de crise cardiaque, et même une hausse de la mortalité à très court terme. 

A plus long terme, une exposition prolongée aux polluants atmosphériques, à des concentrations souvent faibles, peut conduire à des conséquences sanitaires graves : réduction de l’espérance de vie, développement de maladies cardiovasculaires, respiratoires (dont l’asthme, la bronchopneumopathie chronique obstructive, le cancer du poumon) ou métaboliques (comme le diabète de type 2).

Comme le souligne Santé publique France
, la pollution atmosphérique est responsable chaque année de 40 000 décès attribuables et une perte moyenne d’espérance de vie d’environ 7 à 8 mois pour les personnes de 30 ans et plus exposées aux particules PM2,5.
Les plus vulnérables comprennent les enfants en pleine croissance, les personnes âgées, les femmes enceintes, les personnes perméables ou déjà malades, ainsi que celles exposées professionnellement à l’extérieur.
Nous pensons que de telles conséquences sanitaires doivent imposer aux élu·e·s de donner une priorité forte aux politiques de réduction des émissions polluantes, afin de protéger notamment ces populations fragiles et de limiter la mortalité et la morbidité associées.

3ème place revendiquée… mais 22ème place réelle en 2025 !
Sur son site internet, dans son magazine municipal, sur les panneaux d’entrée de ville, la Mairie communique sur la performance de Dijon - classée 3ème ville de France parmi 50 autres pour la qualité de l’air. Il s’agit, selon la Ville, d’une “réelle fierté pour le territoire”, “la preuve que toutes les actions concrètes menées par la Ville de Dijon et par sa métropole en faveur du climat ont un impact bénéfique sur la qualité de l’air”.
Or, si dans son édition 2024, l’European Environment Agency classait bien Dijon en 3ème position parmi les grandes villes de France (et 30ème au rang européen), il la classe en juillet 2025 en 22ème position au niveau France (et 116ème sur 761 au rang européen).
Nous avons interrogé l’European Environment Agency sur les raisons de ce déclassement de Dijon, opéré en 2025. Celui-ci résulte d'une nouvelle méthodologie de calcul, qui rend compte d’une vision plus complète de la qualité de l’air, en intégrant des paramètres plus centrés sur le risque pour la santé. Plus exactement : “Le classement est désormais basé sur le risque de mortalité lié à une exposition à long terme aux PM2,5, au dioxyde d'azote (NO₂) et à l'ozone troposphérique (O₃). De plus, la méthodologie actualisée utilise à la fois des données de mesure et des concentrations modélisées, ce qui nous permet de couvrir près de deux fois plus de villes qu'auparavant. Enfin, le classement tient compte de l'exposition pondérée de la population à ces polluants, plutôt que des seules concentrations brutes.”
Il apparaît que l’air respiré par les Dijonnais·es comporte plus de risques pour leur santé. C’est pourquoi, nous demandons à la Ville de Dijon d’actualiser rapidement les informations de son site internet et les différents supports et de communiquer sur le rang réel de Dijon pour sa qualité de l’air.

Améliorer la qualité de l’air selon Dijon Avenir
Plus que de chercher à figurer dans les classements nationaux et internationaux, la priorité pour Dijon Avenir est bien la santé des Dijonnais·es et donc la mise en place de mesures pour réduire les polluants atmosphériques.
Le diagnostic du Plan Climat Air Energie Territorial de Dijon Métropole, renommé “Plan Climat Biodiversité” par l’exécutif en place, présente en page 347 des annexes les secteurs émetteurs des principaux polluants de l’air pour le territoire. 
Les oxydes d’azote (NOx) proviennent du transport routier (combustion du gasoil dans les véhicules diesel) et du secteur de l’énergie. Les particules fines (PM2,5), quant à elles, proviennent du résidentiel (chauffage au bois), du transport routier (usure des pneus et freins) et de l’industrie.
Le domaine des mobilités est donc un enjeu crucial pour la réduction de ces polluants, les mesures mises en place jusqu’à présent par la collectivité n’étant pas au niveau exigé par la crise. Pour répondre aux besoins de déplacement des habitant·e·s tout en respectant l’exigence de décarbonation des transports, notre vision est que Dijon et la métropole sont devenues « ville apaisée » en 2050 (et autant que possible avant cette échéance !). Territoire où les mobilités actives (marche, vélo, trottinette…) auront une place largement majoritaire.
Pour réaliser leur plein potentiel, les mobilités actives doivent être soutenues par la collectivité dans leur développement, à travers des politiques cyclables et marchables très ambitieuses. Notamment la construction d’un réseau cyclable structurant, dense, continu et en « site propre » c’est-à-dire constitué de pistes cyclables séparées des chaussées pour véhicules motorisés et des trottoirs pour piétons, permettant de multiplier par 10 cette part modale en 25 ans.
Il va sans dire que nous prévoyons la liberté pour les cyclistes de circuler... rue de la Liberté ;-)

En 2050, la reconquête végétale de la ville aura également permis d’augmenter fortement la capacité d’absorption des particules fines PM10 et PM2.5 en ayant densifié la présence d’arbres et de végétaux (haies etc.) dans tous les quartiers selon la règle 3/30/300.

En outre, un air pur encourage également les habitant·e·s à exercer des activités et des loisirs de plein air, favorisant ainsi un mode de vie plus sain. Autrement dit, il s’agit d’appliquer le principe d’urbanisme favorable à la santé, initié par l’OMS en 1987.

Un classement récent dont la ville ne se vante pas…
Le média en ligne actu.fr a révélé le 18 août que Dijon apparaît à la 320ème place (sur 500) dans le classement des villes françaises les plus exposées au changement climatique, publié par le journal Le Parisien / Aujourd’hui en France.
Les classements, ça va, ça vient…"

jeudi 21 août 2025

La conférence "50 °C à Dijon en 2050 !?" est visible sur youtube

Le 15 mai 2025, l'association Dijon Avenir invitait monsieur Benjamin Pohl, climatologue à l'université de Bourgogne, pour une conférence grand public sur le changement climatique et ses conséquences locales. La captation vidéo de la conférence vient d'être mise en ligne. Avis à celles et ceux qui n'avaient pas pu y assister.

Cet été de nouvelles vagues de chaleur ont eu lieu, notamment à Dijon. Ainsi, la chaleur a été étouffante en Côte-d'Or, ce mardi 12 août. Elle a même atteint des niveaux historiques puisqu'à 17 h 54, le record de chaleur a été frôlé à Dijon. En effet, une température de 39,3°C a été relevée, à peine 0,2 de moins que le record datant du 24 juillet 2019 (source Le Bien Public).

Vu que le changement climatique est du principalement aux activités humaines, quand est-ce que l'on "change le système, pas le climat ?". 

mercredi 20 août 2025

Festival LuNa, des Luttes environnementales et Naturalisme au Cinéma

La première édition du festival des luttes environnementales et naturalistes va avoir lieu du 5 au 7 septembre à Dijon. Des avant-premières, des rencontres, des films cultes, des balades, des débats, des repas, un grand week-end bien chargé autour de nombreux films. Un moment idéal pour découvrir celles et ceux qui luttent pour protéger le vivant, celles et ceux qui l'observent, celles-et ceux qui témoignent caméra au poing.

Edito :
Manifestations, pétitions, blocages, sabotages, actions juridiques… la liste est longue des techniques de lutte utilisées pour tenter d’enrayer les causes du changement climatique et de la perte de biodiversité. Mais le constat est là, la situation environnementale empire année après année.
Les naturalistes deviennent elles et eux aussi de plus en plus engagé·es. Voyant la situation se dégrader et devant l’inaction des gouvernements, ils et elles passent de l’observation à l’action, en laissant de côté leur « neutralité ».
Des articles, des récits, des photographies, des vidéos, des films, font récit de ces combats, créant une culture commune, une mémoire partagée. Filmer les autres vivants se mue aussi en un geste militant, celui de montrer ces vies et ces mondes que la civilisation détruit au profit du progrès. Les frontières entre cinéma militant et cinéma animalier deviennent alors parfois poreuses, tout comme celles entre les filmeur·euses et les filmé·es, ou entre les spectateur·ices et les acteur·ices.
C’est dans cette volonté de porosité, d’échanges et de partages cinéphiles et militants que se place la proposition du Festival LuNa. De la ZAD aux Lentillères, de l’A69 à Bure… en passant par le monde des insectes, ceux des oiseaux et des grands mammifères, 9 films et autant de rencontres et de discussions vous sont proposé·es – à prix libre, pour une plus grande inclusivité.
Cette première édition, c’est aussi la rencontre de plusieurs collectifs dijonnais qui ont à cœur de défendre le vivant et de faire vivre les luttes. Nous vous invitons donc au cinéma pour poser ensemble un autre regard sur les luttes locales qui maillent les territoires et sur le vaste monde du vivant qui nous appelle à nous soulever.
Nous pensons que cette diversité de formes et d’imaginaires nous nourrit, nous renforce. Elle nous aide dans cette urgence que nous ressentons à créer des alliances sur nos territoires et au·delà, pour continuer de nous battre contre les idéologies qui écrasent les conquêtes sociales et accélèrent la destruction systémique du vivant.

Bon festival à toutes et tous !"

Ce festival est co-organisé par les Amis de la Confédération Paysanne - Côte d'Or, les Amis de la Terre - Côte d'Or, l'Assemblée Populaire 21, le Cinéma Eldorado, la LPO - Bourgogne-Franche-Comté, le Quartier Libre des Lentillères, les Soulèvements de la Terre - Dijon.

jeudi 14 août 2025

François Rebsamen est toujours favorable aux publicités connes ou débiles dans les rues

Lors du Conseil Métropolitain du 26 juin, un sujet portait sur le "contrat de concession d'exploitation des mobiliers urbains publicitaires - Rapport annuel d'activité 2024". François Rebsamen concède indirectement qu'il soutient l'affichage de publicités débiles dans les rues.

On remarquera l'intervention de monsieur Olivier Muller qui rappelle l'impact environnemental de la publicité via son incitation à la surconsommation. Impact tout à fait contraire à la lutte contre le changement climatique et la perte de biodiversité.

Et comme à son habitude, François Rebsamen fait l'apologie de ses actions en mélangeant les sujet. En effet, le sujet portait sur la publicité sur les abribus et panneaux sucettes, tandis que lui fait une digression sur les affichages de grandes tailles. D'ailleurs, il s'est bien gardé de rappeler le cadeau de 10 millions d'euros qu'il avait fait à Clear Channel avec son ami André Gervais...
En ce qui concerne la publicité, il se garde bien aussi de parler de la proposition des Amis de la Terre Côte-d'Or où seules les artisans et commerçants locaux, ainsi que les associations locales, pourraient s'afficher, et non pas les multinationales (dont certaines ne payent pas d'impôts en France) comme actuellement.

(montage : Les Amis de la Terre Côte-d'Or)

Publicités pour Shein, H&M, Amazon, l'alcool, la malbouffe,..., c'est ça la vie pour François Rebsamen !

Puis il parle des "publicités intelligentes", c'est à dire des affichages pour des activités portées par la ville. A ce sujet, au mois de mai les Amis de la Terre Côte-d'Or avaient montré l'absurdité et l'hypocrisie de la communication de la ville dans le document ci-dessus. Si les publicités de la ville sont "intelligentes", les autres sont donc débiles ?

Enfin, il explique que l'argent de la publicité rapporte de l'argent pour lutter contre le réchauffement climatique. Remarque totalement ubuesque ! En effet, n'est-ce pas complètement stupide de gagner de l'argent par des actions qui participent à augmenter le changement climatique et la perte de biodiversité pour utiliser cet argent à lutter contre le changement climatique ? Le roi Ubu vit-il à Dijon ?

vendredi 8 août 2025

Vote du plan Climat et Biodiversité de Dijon métropole

Le 26 juin, le conseil métropolitain de Dijon a approuvé son Plan Climat et Biodiversité 2024-2030. Il s'agit d'un document dont l'objectif est de "bâtir la métropole de demain climatiquement neutre, juste socialement, agréable à vivre". Un document intéressant, mais déjà imparfait.

Document imparfait, même si il est très intéressant, car dès la page de présentation sur le site de la métropole on peut y lire :  "Consciente des enjeux globaux de ces défis pour l’humanité, la collectivité porte une politique locale qui s’efforce de montrer la voie d’une action socialement et économiquement soutenable, garante de la qualité de vie qui caractérise notre territoire." On notera ici le "économiquement soutenable", tandis que le schéma de présentation parle de "justice sociale & écologie".

Economie versus écologie, qui sera prioritaire ? Le décor est planté...

Les 5 priorités de la plan portent sur  l'énergie, la mobilité, l'alimentation, l'eau et le logement. Ce plan comporte 30 objectifs stratégiques déclinés en 3 types d'actions :
* Atténuer nos impacts :
1- Contribuer à une diminution progressive de la place de la voiture dans le quotidien des habitants
2- Favoriser le développement de solutions de réduction et d’optimisation des flux automobiles pendulaires et de fret
3- Réduire les consommations d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre des bâtiments
4- Aménager, rénover et construire en renforçant les fonctionnalités écologiques et la biodiversité
5- Développer la production locale des énergies renouvelables et de récupération
6- Maitriser l’impact du développement des énergies renouvelables sur les ressources
7- Adopter des modes de consommation moins émetteurs de gaz à effet de serre, plus respectueux des ressources et réduire notre production de déchets
8- Accompagner la réduction des impacts environnementaux de l’activité des entreprises
9- Favoriser à l’échelle de l’aire urbaine des pratiques agricoles décarbonées qui préservent et valorisent la biodiversité
10- Promouvoir une gestion écologique des espaces de nature publics et privés et maintenir les puits de carbone

* Adapter nos vies à un environnement qui change :
1- Restaurer le cycle naturel des eaux pluviales sur notre territoire et les exploiter durablement
2- Adapter notre consommation d’eau à la disponibilité, la réduire et en optimiser les usages
3- Promouvoir une alimentation saine, durable et accessible à tous
4- Augmenter la part d’approvisionnement local et garantir une juste rémunération des producteurs
5- Adapter les politiques publiques métropolitaines aux vulnérabilités liées aux crises environnementales
6- Accompagner les habitants les plus exposés
7- Stimuler et accompagner la décarbonation des activités économiques et la diminution de leur impact sur l’environnement
8- Promouvoir un modèle de développement économique durable créateur de richesse à l’échelle de l’aire urbaine
9- Soutenir l’accompagnement des transitions professionnelles et l’attractivité des métiers
10- Promouvoir une culture de la gestion des risques et des aléas sur notre territoire
11- Offrir à tous un territoire résilient, favorable à notre santé et à haute qualité de vie
12- Renforcer et améliorer la qualité de nos continuités écologiques et des services écosystémiques
13- Faire de la biodiversité une alliée de l’adaptation au changement climatique

* Coopérer avec tous les acteurs :
1- Développer et renforcer les espaces de coopération et de construction des réponses
2- Placer la science, la recherche et l’innovation en appui aux politiques publiques
3- Construire des alliances stratégiques au bénéfice de la relocalisation progressive de certains secteurs d’activité économique
4- Renforcer la réciprocité entre les territoires
5- Informer, rendre compte et mobiliser activement l’ensemble des habitants et des acteurs socio-économiques pour massifier les actions sur le Territoire et en augmenter l’impact
6- Construire et partager une culture commune du climat et de la biodiversité sur le Territoire
7- Partager et valoriser les expériences pour accélérer la transition

Beaucoup de sujets pris en compte, ce qui est intéressant. Mais ce texte ne reflète pas toujours la réalité. Par exemple "coopérer avec tous les acteurs" est mensonger car les associations environnementales locales savent par expérience qu'elles ne sont pas prises en compte dès lors que ça dérange nos élus. La démocratie, c'est uniquement quand ça  arrange ces derniers...

Un élément représentatif dans la présentation le 26 juin, le fait que François Rebsamen dit qu' "être décroissant, c'est être opposé à tout". Depuis toujours, le président de la métropole n'a que le mot "croissance" à la bouche, alors tout ce qui touche à l'absence de croissance, comme la sobriété, relève du mal selon lui. Avec une telle façon de penser et un tel personnage aux manettes, ce plan climat peut être aussi ambitieux que possible, tout le monde sait bien que les actions seront amoindries dès que ça ne conviendra pas à l'idéologie de Rebsamen.

Enfin, on pourra noter la remarque de Jean-Patrick Masson sur le fait que ce sont les plus pauvres qui vont le plus souffrir du changement climatique et de la perte de biodiversité, remarque qui est avérée, alors que ce sont les plus riches qui sont les plus responsables de cette situation. Les plus défavorisés ont la double peine.

mercredi 30 juillet 2025

Une pétition pour protéger des arbres à Dijon

Communiqué de Dijon Avenir : "La Maire de Dijon vient d’autoriser l’abattage de 12 arbres en pleine santé, par un permis de construire accordé au promoteur BNP Paribas immobilier promotion pour la démolition-reconstruction de l’ancien EHPAD public des Marguerites. Lacunes dans le cahier des charges de cession, non-conformité avec le PLUi-HD et surtout destruction des arbres : Dijon Avenir engage un premier recours et lance une pétition pour les sauver !

Une nouvelle fois, la Maire choisit de sacrifier des arbres au profit du béton
Au coeur de la canicule de juin, et alors qu’elle a subi en mars un sérieux revers avec l’annulation du permis de construire du projet immobilier Venise-2 sur le motif de l’incertitude majeure pesant sur le nombre d’arbres conservés, la Maire persiste dans l’erreur en signant le 26 juin le permis d’abattre une partie des arbres des “Marguerites” !

Soulignons que le terrain du projet, situé au 2 rue des Varennes, est indirectement contrôlé par la Ville de Dijon, puisque “Les Marguerites” est un ancien EHPAD public, propriété de la Ville jusqu’en 2011 puis transféré à l’Etablissement Public Communal d’Accueil des Personnes Âgées (EPCAPA), association dont le Conseil d’administration est présidé par Antoine Hoareau, 1er adjoint à la Maire de Dijon. 
L’EHPAD Les Marguerites a été fermé en janvier 2024, en même temps que l’EHPAD Port du Canal, après le transfert de leurs occupant·e·s dans le nouvel EHPAD “Jardins Voltaire” construit par l’EPCAPA sur le site des anciennes usines Terrot.

A l’issue d’un avis public de cession, dont le cahier des charges n’a pas été rendu public, l’EPCAPA a signé une promesse de vente avec le promoteur BNP Paribas Immobilier promotion. Ce cahier des charges contenait-il des dispositions pour la protection des arbres du terrain ? Sans doute pas, puisque la Maire autorise leur abattage ! L’EPCAPA et la Ville ont manifestement commis une erreur en étant trop laxistes sur les conditions de cette cession.
Ou peut-être était-ce un choix délibéré ? Dans une interview donnée en janvier 2025 et titrée “l’urbanisme au service de l’écologie” (!), Antoine Hoareau expliquait que la nouvelle Maire, en lui confiant cette double délégation, avait décidé “d’associer l’urbanisme et la transition écologique pour envoyer un signal politique très fort”. Un signal aux promoteurs !?

Les plantations ne remplacent pas les arbres adultes abattus
Le terrain, cadastré AR 252 et 291, comporte une vingtaine d’arbres âgés de 15 à 50 ans environ. Pour son projet immobilier, le promoteur déclare l’abattage de 9 arbres, mais sa notice paysagère et notre relevé de terrain attestent de la perte de 3 arbres supplémentaires. Les douze arbres ainsi menacés mesurent entre 20 et 50 cm de diamètre, sont tous d’espèces différentes et en parfaite santé, selon le relevé précis réalisé par Dijon Avenir.
Pour compenser, le promoteur assure planter 30 nouveaux arbres. Nous lui recommandons - ainsi qu’à Mme Koenders - la lecture du livre "Du bon usage des arbres" de Francis Hallé, plaidoyer à l'attention des élus et des énarques, auxquels il affirme avec vigueur : "vous pratiquez une triple arnaque si vous croyez nous rassurer en annonçant que pour un vieil arbre abattu, dix jeunes arbres seront plantés".

Dans ce court texte, l'auteur nous rappelle que l'arbre renvoie aux droits des êtres humains à disposer d’arbres dans leur espace de vie pour simplement écouter le bruit du vent dans les branches, profiter du chant des colombes de l’aube, bénéficier de l’ombre de midi, etc. 
Plus prosaïquement, les arbres en ville rendent de nombreux services : humidification et purification de l’air, fixation des poussières et bien-sûr, production d’oxygène.
Sachant que la fraîcheur d’un arbre de 25 ans est équivalente à celle produite par 5 climatiseurs, la consommation électrique en moins, il faut donc attendre un quart de siècle pour retrouver les services éco-systémiques des arbres abattus. Avec les canicules de plus en plus longues promises chaque année, les Dijonnais·es ne pourront pas attendre !

Non-conformité du projet avec le Plan Local d’Urbanisme
Cerise sur le gâteau bétonné, le permis de construire prévoit seulement 35 logements sociaux (13 en locatif et 22 en accession sociale), ne répondant pas aux prescriptions du site de projet qui encadre la constructibilité de ce terrain dans le Plan Local d’Urbanisme intercommunal Habitat et Déplacements (PLUi-HD), et qui prévoit 80 logements sociaux :

(POA-H du PLUi-HD, page 124)

A la place des logements sociaux manquants, le permis de construire autorise la construction d’une résidence étudiante de 141 chambres, hébergements qui ne revêtent pas de caractère social. N’y aurait-il pas suffisamment de résidences étudiantes à Dijon ? La Maire - comme son prédécesseur - affirme régulièrement que Dijon manque de logements, notamment sociaux, alors pourquoi autorise-t-elle un projet qui ne correspond pas à la prescription du PLUi-HD !?

Pour empêcher l’abattage de ces arbres, l’association Dijon Avenir engage un recours gracieux auprès de Mme Koenders et publie une pétition, pour lui demander de retirer le permis de construire et d’imposer au promoteur de conserver les arbres, contrainte parfaitement compatible avec un projet de transformation-réhabilitation du bâtiment existant en logements sociaux, conformément au PLUi-HD. 
Nous invitons les Dijonnais·es attachés au maintien de la nature en ville à signer la pétition pour dire à la Maire leur refus de cette nouvelle destruction d’arbres. Et nous appelons les habitant·e·s du quartier à la vigilance et à nous signaler tout mouvement suspect qui annoncerait l’imminence d’un abattage des arbres."

Décidément nos décideurs locaux ne changent pas...

dimanche 27 juillet 2025

Plusieurs séquences du documentaire sur la "Génération slow fashion" se passent à Dijon

"Face à la fast fashion, et si on repensait notre façon de s'habiller ?", tel est le thème du film documentaire réalisé par Pauline Pelsy-Johann, avec des acteurs Bourguignons, notamment dijonnais, qui choisissent d'aller à l'opposé de la mode jetable.

"Génération slow fashion, c'est l'histoire de trentenaires engagés face aux répercutions de la fast fashion. Ils sont jeunes entrepreneurs, ingénieurs ou encore créateurs et luttent contre l’impact de l’industrie de la mode sur l’environnement. Au delà du style, ce secteur est le troisième le plus polluant au monde, tout en exploitant des travailleurs qui sont majoritairement des femmes."
Un film documentaire à découvrir. 

Pour rappel, plusieurs actions ont été réalisées localement pour dénoncer cette mode jetable, alias "fast fashion". Devant la boutique éphémère SHEIN ou pour interpeller nos 3 sénateurs (ceux-ci n'ont d'ailleurs toujours pas levé leur petit doigt sur le sujet...).

 

 

 

 

 

 

 


Et enfin, pour illustrer à quel point être dans la "slow fashion" c'est être vraiment à contre courant de notre société de sur-consommation, il y a de la publicité pour la mode jetable jusque dans nos rues, sur les abribus. Shein, H&M, Primark,... Et dire que c'est à cause de François Rebsamen, et avec le soutien de Nathalie Koenders, que ces publicités sont encore présentes et donc visibles dans les rues de la métropole...

vendredi 25 juillet 2025

Dijon, l'imperméabilisation des sols continue

Tout les dijonnais connaissent le slogan "Dijon béton", mais il y a aussi "Dijon bitume". Et cette fois c'est au tour de la place du 30 Octobre de subir la destruction des sols pour être remplacé par du bitume. Nathalie Koenders, maire de Dijon avait promis de dégrader l'espace vert de cette place au profit de la voiture.

Et bien c'est presque terminé. Un peu moins de terre naturelle pour un peu plus de bitume. Et comme c'est écrit dans le Dijon mag de mars, "ça c'est Dijon".

 


 

 

 

 

 


Et dire que des milliers d'euros avaient été dépensés pour sécuriser les déplacements piétons et vélo de cette place qui en avait bien besoin. Mais finalement la voiture va retrouver un peu sa place, quitte à rogner sur cette place qui était très fleurie au printemps.

C'est bien la peine de créer une exposition pour montrer la vie du sol et son importance... si c'est pour la réduire inexorablement.

mercredi 23 juillet 2025

Quelle place pour les piétons et cyclistes avec la 3ème ligne de tram ?

Communiqué d'Ensemble à vélo dans Dijon et du Collectif piétons dans la métropole dijonnaise du 22 juillet 2025 : "Faut-il se réjouir de voir qu’un système de transport en commun dit “lourd” (tramway, bus), coûteux pour la collectivité, soit plébiscité par les usagers jusqu’à friser la saturation ? On le pourrait si ces usagers, en l'absence de cette solution, avaient utilisé leur voiture individuelle, mais, si ceux-ci peuvent faire leur déplacement à pied ou à vélo, quel est l’intérêt pour la collectivité et les usagers eux-mêmes, d’utiliser un transport en commun ? Même efficaces et peu coûteux pour l’usager, des transports en commun saturés,  sont des repoussoirs pour ceux qui hésitent encore à abandonner leur voiture individuelle.

Image du site dijon-metropole où justement la cohabitation tram - piétons - vélos n'est pas facile (et non pas en toute sérénité)...

Il ne s’agit pas bien sûr de  trier les usagers entre ceux qui seraient légitimes ou les autres, chacun est libre de choisir son mode de déplacement - c’est même inscrit dans la loi - non, il s’agit simplement d’offrir à chaque usager un vrai choix de solutions attractives, “appétantes” pour faire son déplacement. Si un usager doit parcourir deux ou trois fois la distance entre deux stations (environ 1,5 km), s’il perçoit ce trajet, envisageable à pieds, comme inconfortable, avec des cheminements encombrés, il optera sans doute pour le tramway, surtout s’il possède un abonnement. Mais si le trajet peut s’envisager comme une expérience agréable, le choix pourra être autre !

L'installation d'un tramway offre l’opportunité de redessiner l'espace public. Cela nécessite de repenser l'usage des rues et places concernées. Il serait incompréhensible de vouloir maintenir les usages antérieurs, tels que le trafic et le stationnement automobile, au détriment de l’ensemble des modes durables.

La mise en place de cette 3e  ligne doit contribuer à renforcer la marche
Cette reconfiguration de l’espace public, souvent de “façade à façade”, est une opportunité à saisir pour que, tout le long des nouveaux tronçons, les piétons, notamment les plus sensibles d’entre eux,   les enfants, les seniors et les personnes à mobilité réduite,  se voient offrir des cheminements à la “marchabilité” soignée : lisibilité (ne pas avoir à se poser continuellement la question  “suis-je bien sur l’espace piéton ?”), confort (revêtement qualitatif, ombre, bancs, etc.), sentiment de sécurité (ne pas avoir peur de se faire frôler par des vélos, par exemple) et sécurité réelle (disposer de traversées de chaussée ou  des voies du tram  régulièrement espacées et protégées, avec des signaux  clairs et non ambigus),  jalonnement (“suis-je encore loin de ma destination ?”), continuité (toutes les qualités précédentes doivent rester constantes au long du cheminement).

Bien sûr, il serait très pertinent que la “marchabilité” le long des lignes T1 et T2, soit retravaillée (par exemple: le long de l'avenue Jean Jaurès), et que  soit programmée la résorption des points noirs (par exemple: les nombreuses zones de conflits entre piétons et cyclistes).

La mise en place de cette 3e  ligne doit contribuer à renforcer le vélo
L’enfance, puis l’adolescence, sont deux périodes de développement cruciales dans l’adoption de bonnes habitudes de vie, à tous les niveaux. La mobilité n’en fait pas exception. Aussi, alors que la ligne de tramway T3 est présentée régulièrement comme étant la “ligne des lycées”, nous invitons la métropole à profiter de cette formidable opportunité de développer un réseau cyclable ambitieux permettant l’adoption du vélo par les lycéen-nes et les personnels des établissements.

Que ce soit pour des raisons de santé publique, physique comme mentale, pour des raisons économiques ou encore pour des raisons environnementales, permettre l’adoption du vélo se fera au bénéfice de l’ensemble de la population. D’autant plus qu’elle permettra de lutter contre la saturation du tramway, offrant un plus grand confort, et donc une plus grande attractivité à celui-ci.

La mise en place de cette 3e  ligne ne doit pas créer de nouvelles zones de conflits piétons/cycliste
Il n’est pas concevable, ni entendable, que les compromis d’aménagements de l’espace public, notamment ceux concernant le maintien d'une offre importante de stationnement automobile , se fassent, comme ce fût trop souvent le cas lors du déploiement des lignes T1 et T2, au détriment des modes actifs. Dans une métropole résiliente qui fait face aux changements climatiques, et permet de s’y adapter, la priorité doit être clairement affirmée pour les modes durables lors des choix. Et parce qu’à chaque mode de déplacement correspond un besoin et des pratiques, les réponses et solutions adoptées doivent être parfaitement adaptées.

On ne comprendrait pas que la ligne T3 crée, sans assise réglementaire, de nouveaux “espaces partagés”, à l’image de l’avenue Foch ou  encore des abords de l’école du Nord, place de la République, où le “débrouillez-vous” est trop souvent synonyme d’incompréhensions et de tensions. On ne peut pas imaginer qu’une intersection telle que celle située au croisement Godrans / St Bernard puisse être reproduite ailleurs.

Cette nouvelle ligne doit être l’occasion de mettre en œuvre de nouvelles pratiques d’aménagements exemplaires, qu’il conviendra de déployer par la suite dans l’ensemble de la métropole afin de rattraper le retard et apprendre des erreurs du passé.

Pour une réelle concertation avec les usagers de modes actifs
Les représentants des piétons ou des cyclistes, dans le cadre de tels projets d'aménagements, n’ont naturellement pas vocation à se substituer aux responsables politiques pour arbitrer entre les divers choix possibles. Cependant, de par leur expertise d’usage, ils peuvent éclairer ces choix pour que ceux-ci répondent au mieux à l’intérêt général et, in fine, pour que ces lourds investissements soient les plus pertinents possibles.

Mais pour que les représentants des usagers puissent jouer pleinement ce rôle, la concertation ne doit pas se limiter à une simple information sur l’avancement du projet. Elle doit leur permettre, en ayant en main toutes les données nécessaires,  d’exprimer leur avis bien avant que “les choses soient ficelées”. Nous souhaitons donc, par exemple, et contrairement à ce qui s’était passé pour les lignes T1 et T2, avoir connaissance des plans et aménagements détaillés bien en amont de l'enquête publique pour co-construire ces futurs espaces publics."

Reste à voir maintenant si la demande de ces deux associations de participer à la concertation sera suivie d'effet.

vendredi 30 mai 2025

Wings of the Ocean Antenne Dijon a organisé son 1er mégothon

Le dimanche 25 mai, une trentaine de bénévoles ont collecté des mégots au centre-ville et sensibilisé les passants à la toxicité de ces déchets pour les écosystèmes.

L'annonce était passée dans un article du Bien Public : "L’antenne dijonnaise de l’association Wings of the Ocean, qui agit en faveur de la protection de l’océan en luttant contre les déchets sauvages, organise le premier Mégothon de Dijon, place de la République, dimanche 25 mai (de 14 à 17 heures). Ce grand ramassage de mégots de cigarettes vise à sensibiliser aux impacts environnementaux dramatiques de ce déchet."

Le jours même, infos-dijon.com était sur place pour témoigner : Créée en 2018 afin de collecter des déchets plastiques en mer avec le voilier Kraken, Wings of the Ocean («Les Ailes de l'océan») a évolué vers la dépollution des plages et des littoraux. 

«L'objectif des antennes locales est de suivre les déchets et de voir l'impact que cela peut avoir dans les terres et endiguer le phénomène à la source», explique Anne Caudy, «nos déchets font le trajet par les fleuves et se retrouvent, malheureusement, dans la mer». «On a tous un rôle à jouer.» «Notre autre objectif est de fédérer toutes les associations», ajoute la référente en mentionnant la participation, ce dimanche, de bénévoles des Trashbusters. «Il n'y a pas de concurrence, il s'agit de s'entraider et d'organiser des événements qui impactent plus de monde.»
L'antenne est active sur différents médias sociaux et peut être contactée à l'email : antenne-dijon@wingsoftheocean.org

Selon la page Instagram de Wings of the Oceans Dijon, pas moins de 16 000 mégots ont été collectés ce dimanche 16 mai en 2h30 !  

D'autres photos sont visibles sur la page Facebook de TrashBusters Dijon
"TrashBusters Dijon et Agglomération" : Association de bénévoles de tous horizons, nous ramassons les déchets sur Dijon et Agglomération en parcourant, dans la convivialité, nos rues, chemins, bords de rivière... tous les dimanches matin (en général entre 11h00 et 12h00). 

L'année dernière, à la même période, 25 000 mégots avaient été collectés à Dijon. Un mégot jeté à terre se retrouvera en mer. Et dire qu'un tel geste est passible de 135€ d'amende. Il y a manifestement de l'argent à gagner...