(article publié le 19 septembre 2007)
Une analyse, entreprise sur Dijon, Chenôve, Fontaine-lès-Dijon, Marsannay-la-Côte et Saint-Appolinaire, montre qu’une réduction de 25 % des concentrations en polluants permettrait d’éviter plus du tiers des décès anticipés attribuables à la pollution atmosphérique et hospitalisations de l’agglomération.L'institut de veille sanitaire (InVS) a cherché à calculer l’impact à court terme de la pollution atmosphérique en termes de mortalité anticipée et de morbidité évitable et à évaluer l’impact à court et long terme de la pollution atmosphérique sur la mortalité. Selon l’étude, hors morts violentes et accidentelles, le nombre annuel de décès anticipés attribuables à la pollution atmosphérique dans la zone d’étude a été estimé à 24, dont 7 pour cause cardio-vasculaire et 2 pour cause respiratoire. En outre, 8 personnes âgées de 65 ans et plus sont hospitalisées annuellement pour une pathologie respiratoire attribuable à la pollution atmosphérique. De même, 95 hospitalisations pour motif cardio-vasculaire sont attribuables à la pollution atmosphérique, dont 19 pour motif cardiaque. Sur le long terme, l’InVS estime que la diminution de 5 µg/m3 de la moyenne annuelle des PM10 permettrait d’éviter 24 à 27 décès par an.
L'institut de veille sanitaire conclut l'étude par le fait "qu'il est donc important de sensibiliser la population et les décideurs à la nécessité d’agir de manière préventive et non pas uniquement lors des pics de pollution".
A bon entendeur...
samedi 17 novembre 2007
Etude des bienfaits de la diminution de la pollution atmosphérique à Dijon
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