(article publié le 8 octobre 2007)
Le point numéro 22 du conseil de communauté du Grand-Dijon du 4 octobre 2007 concerne la rénovation de l'aérogare "renaissance" avec une convention de financement de la CCi Dijon. Il a été voté (15 abstentions et 3 nuls) que le Grand-Dijon apportera 33% des 850 000 euros HT pour cette rénovation. Ceci malgré les remarques de monsieur Philippe Belleville (maire de Sennecey-les Dijon) sur le fait que les Low Cost vont se développer à Lyon et à Paris, que monsieur Jean-Pierre Masson (élu Vert) répète que de nouvelles lignes TGV vont bientôt relier Dijon à diverses nouvelles villes et directement à certains aéroports, que madame Catherine Henrieu (élue Vert) note que nous sommes en plein Grenelle de l'Environnement avec une demande du groupe de travail n°1 de ne pas développer de nouveau aéroports (voir ci-dessous). Seul monsieur Didier Martin (Adjoint délégué au développement économique, au commerce, à l'artisanat et au tourisme de Dijon) a fait une remarque pour soutenir ces dépenses. Malgré les arguments responsables et justes contre cet aérogare, Monsieur Rebsamen, président du Grand-Dijon (et maire de Dijon), indique qu'il y a "obligation de service publique" de relier Dijon à Toulouse et Bordeaux pour pouvoir faire l'aller-retour dans la journée. En ce qui concerne les pollutions liées à tout développement de transport aérien, il remarque que "la pollution sonore est sans comparaison avec les avions militaires".
Evidement quand on cherche, on trouve toujours plus mauvais, mais c'est vraiment un argument mesquin.
Les personnes qui ont voté "pour" indiquent clairement qu'ils favorisent pleinement un éventuel essor économique au dépend évident des conditions de vie de leurs concitoyens puisque ce vote va à l'encontre de la nécessité de moins polluer, à l'encontre des accords de Kyoto, à l'encontre du respect des générations futures!
samedi 17 novembre 2007
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