La ville de Dijon percevait environ 150 000 euros par an de taxe sur la publicité extérieure en 2008. Cette même année, une circulaire présentait un nouveau régime de la taxation locale de la publicité, un peu compliquée, mais bien expliquée sur internet. Les trois taxes locales sur la publicité (taxe sur la publicité frappant les affiches, réclames et enseignes lumineuses, taxe sur les emplacements publicitaires fixes et taxe sur les véhicules publicitaires) sont remplacées par une taxe unique, dénommée taxe locale sur la publicité extérieure.
Petite explication via Clermont-Ferrand:
Dans le journal d'aujourd'hui, sur la radio K6fm, on apprend que: "La Taxe Locale sur la publicité extérieure fait débat. L’objectif de cette TLPE est louable pour les entreprises de Côte-d’Or – réduire la pollution visuelle et rendre l’environnement plus agréable – mais dans un contexte économique difficile, les entreprises dénoncent cette nouvelle taxe imposée facultativement par les communes, quelques mois après la suppression "partielle" de la taxe professionnelle par le gouvernement.
Hier le syndicat MEDEF a demandé un moratoire pour son application et envoyé une lettre au président de l’association des maires de Côte-d’Or, François Rebsamen. Pour le MEDEF, cette TLPE est "la taxe de trop", et elle est aussi considéré injuste car la TLPE concerne tous types de commerce.
A la CGPME même combat, les adhérents ont été appelés à manifester leur désaccord en signant une pétition. Et un sondage donnant l’impact précis de la TLPE sur les charges des chefs d’entreprise est en cours."
Le titre aurait pu être: "Halte à Dijon moche!"
Reste maintenant à savoir si monsieur Rebsamen, maire de Dijon, cédera aux "pro-affichages", ou bien luttera contre ces excès dans le but de rendre Dijon plus belle (avec aussi un gain d'argent). La municipalité s'étant déjà dévoilée de façon décevante sur le sujet avec l'histoire IKEA.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire