jeudi 13 juin 2013

Un plan pour protéger l'atmosphère de Dijon

Dès 2005 pour les particules fines et 2006 pour les particules d’azote, des dépassements de valeurs limites pour ces polluants ont été observées en centre-ville de Dijon. Un suivi réalisé par l'association  atmosf'air qui montre que de temps en temps l'air respiré à Dijon n'est pas de bonne qualité.


"Pourquoi la réalisation d'un Plan de Protection de l'Atmosphère à Dijon:
Depuis les années 1970, la France s’est dotée de réseaux de surveillance de la qualité de l’air. Bien que les concentrations dans l’air ambiant aient diminué pour de nombreux polluants, de multiples études ont montré que la pollution atmosphérique urbaine constituait un enjeu majeur de santé publique. En effet, la qualité de l'air est étroitement liée aux concentrations des substances (gaz et particules) naturellement présentes dans l'air ou introduites artificiellement par les activités humaines. Des valeurs réglementaires pour certains polluants (ozone, particules fines, oxydes d'azotes, benzène, dioxyde de soufre,...) ont ainsi été fixées par le Code de l’Environnement (R221-1) en application des directives européennes, notamment la directive 2008/50/CE. Ces polluants réglementés servent d’indicateurs de la qualité de l’air respiré au quotidien.
Dans les agglomérations de plus de 250 000 habitants ou dans les zones où des dépassements des seuils ont été observés, la réglementation (L 222-4 et suivants, R 222-13 et suivants du Code de l'Environnement) impose l'élaboration par l’État d'un Plan de Protection de l'Atmosphère (PPA). Un tel plan a ainsi pour objectif de définir des actions ayant pour but de réduire les émissions de polluants atmosphériques et de maintenir ou ramener dans la zone du PPA concerné les concentrations en polluants à des niveaux inférieurs aux normes fixées à l’article R. 221-1 du code de l’environnement (pas plus de 35 jours/an de dépassement du seuil de 50 μg/m3 pour les particules fines PM101, moyenne annuelle inférieure à 40 μg/m3 pour les oxydes d'azote Nox).
Le PPA s'inscrit ainsi dans la complémentarité par rapport à des plans plus généraux, tels le Plan National Particules, arrêté en juillet 2010, ou le Plan National (et son volet régional) Santé et Environnement. Alors que le PDU (Plan de Déplacements Urbains) établi par le Grand Dijon doit être compatible avec le PPA, ce dernier doit quant à lui être compatible avec le SRCAE (Schéma Régional du Climat, de l'Air et de l’Énergie) élaboré conjointement entre l’État et la Région et approuvé le 26 juin 2012.
L'établissement d'un PPA à Dijon découle de l'observation, dès 2005 pour les poussières et 2006 pour les oxydes d'azote, de dépassements des valeurs limites admissibles en centre-ville de Dijon sur la station implantée Bd de la Trémouille, ce qui conduisait à estimer à plusieurs milliers le nombre d' habitants exposés à ces niveaux."

Délimitation du plan de protection:
"Si les dépassements des normes de qualité de l'air ont été mesurés Boulevard de la Trémouille, les études menées ont clairement montré que les grands axes du centre ville, et d'une manière plus générale globalement tout le centre ville de Dijon, étaient concernés par des niveaux élevés de pollution. C'est pourquoi la zone d'influence retenue pour le PPA de Dijon a été l’unité urbaine de Dijon dont la délimitation est définie par l'INSEE.
L'aire du PPA, soit 166 km2, comprend ainsi 15 communes (voir liste ci-après), lesquelles se trouvent au sein de l'emprise du « Grand Dijon », laquelle se trouve plus réduite que l'aire retenue pour le SCOT (schéma de cohérence territoriale)"
(télécharger le Plan de protection de l'atmosphère de Dijon, résumé non technique)


Au préalable à l'approbation de ce Plan de protection de l'atmosphère de Dijon, une enquête publique va avoir lieu du mardi 18 juin au jeudi 18 juillet 2013. A chacun de lire les documents disponibles sur place et sur le site de la DREAL, puis d'aller à la mairie d'une des 15 communes concernées pour rédiger des remarques. 

Chaque jour, chaque instant nous respirons, impossible de faire sans. Comment peut on alors accepter l'idée même de respirer un air malsain, un air pollué par NOS soins ? Est-ce ça un "monde moderne"? Nous vivons dans une société bien ridicule !

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