Le vendredi 30 mai, monsieur Dominique Lalanne viendra à Quetigny donner une conférence sur les liens entre nucléaire civil et nucléaire militaire, des liens historiques, technologiques, sociaux et industriels. Il donnera des solutions pour faire évoluer la situation.
Le nucléaire s'est d'abord développé pour les bombes. Hiroshima et Nagasaki en ont été les premières victimes. Depuis 1945, la situation a beaucoup évolué. Le nucléaire civil a conduit à une situation mondiale où environ 500 réacteurs sont en fonctionnement . Le nucléaire militaire voit neuf Etats qui disposent de bombes en 2014. Cette situation crée un niveau de dangerosité important car 20.000 bombes sont en service dont 1800 en état d'alerte, prêtes à partir en 15 minutes.
Les liens entre les aspects civils et militaires du nucléaire sont nombreux.
Beaucoup d'aspects sont connus, les liens historiques sont évidents, les liens technologiques aussi, ces derniers étant pris très au sérieux par la communauté internationale qui a créé une agence spécialisée de surveillance, l'AIEA, l'agence internationale de l'énergie atomique. Mais d'autres liens sont moins connus et méritent une attention particulière. Des liens industriels, sociaux, politiques... Pour comprendre les rapports mondiaux de domination actuels, les conflits actuels et futurs, le nucléaire civil et militaire doit être analysé en profondeur.
Pour être acteur d'un monde où la sécurité, la paix et la justice seront la règle entre les peuples, comment pouvons-nous faire évoluer la situation ?
Dominique Lalanne a fondé en 1973 le Groupement des scientifiques pour l'information sur l'énergie nucléaire (GSIEN) et s'est attaché à remettre en question cette forme d'énergie. Depuis 1995, il est expert sur le nucléaire militaire auprès de plusieurs associations dont l'Observatoire des armements, un centre d'expertise et d'analyse de niveau international. Dominique Lalanne ouvrira le débat qui nous concerne tous.
Cette soirée est co-organisée par Les Amis de la Terre Côte-d'Or et Quetigny Environnement, avec le soutien du réseau Sortir du Nucléaire Côte-d'Or et le Mouvement de la paix.
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