"Le constat de Denis Clerc, Claude Chalon, Gérard Magnin, et Hervé Vouillot est édifiant: nos villes ne sont plus en adéquation avec l’avenir, l’environnement, l’économie". C'est ce qu'indique un article de la Gazette de Côte d'Or n°112. Fort de ce constat, ces quatre spécialistes préconisent de "rendre plus efficace la proximité fonctionnelle (...) pour une qualité de vie renforcée" et pour diminuer la pollution lié aux transports, en évitant notamment l'étalement urbain.
C'est dans ce contexte que Monsieur Patriat, président du Conseil Régional de Bourgogne, a demandé à Alain Cordier et Philippe Hervieux de "relever un certain nombres d’indicateurs liés au développement durable et applicables aux politiques de la collectivité, pour ainsi pouvoir juger ces dernières". Comme il est rappelé dans l'article, l'indicateur le plus utilisé en économie est le PIB. Or ce dernier ne mesure que "la production des biens et des services dans un pays durant une période donnée". Ainsi, ils vont essayer de "trouver d’autres indicateurs macro économiques prenant en compte la formation des gens, leur santé, la pollution, l’état de l’eau…"
C'est exactement ce qu'avait préconisé Jean-Marc Jancovici lors de sa conférence à l'ESC Dijon. Il avait rappelé plusieurs fois que le PIB est un très mauvais indicateur économique. Malheureusement, la majorité des économistes l'utilisent à tour de bras, d'une façon automatique, comme un Graal à atteindre. Pourtant comprendre ses limites est très simple. L'exemple de Jancovici: vous avez 100 paquets de café dans un placard et vous savez que vous n'en aurez jamais davantage (paquets de café=réserves de pétrole). Vous en vendez 1/4 de paquet par mois. Un économiste vous dira que vous devez en vendre 1/2 par mois, que cela améliorera votre croissance et votre chiffre d'affaire ("croissance" et "chiffre d'affaire" sont les deux autres termes des extrémistes économistes lobotomisés ne sachant pas réfléchir plus loin que leur calculatrice). Vous investissez donc pour pouvoir vendre plus, vous gagnez plus. Mais jusqu'à quand? C'est là que le PIB a ses limites: il donne des informations sur le passé (vous avez vendu X paquets de café avec tel ou tel profit), mais jamais il n'ouvre les yeux sur l'avenir.
Que ce soit un paquet de café dans un placard, les réserves internationales de pétrole, les stocks de poissons dans les océans, l'eau potable, les surfaces arables autour des villes, etc..., jamais le PIB ne les prend en compte. C'est pourquoi des indicateurs économiques alternatifs sont à développer comme l'a fait l'institut pour un développement durable belge ou encore à l'OCDE.
C'est dans ce contexte que Monsieur Patriat, président du Conseil Régional de Bourgogne, a demandé à Alain Cordier et Philippe Hervieux de "relever un certain nombres d’indicateurs liés au développement durable et applicables aux politiques de la collectivité, pour ainsi pouvoir juger ces dernières". Comme il est rappelé dans l'article, l'indicateur le plus utilisé en économie est le PIB. Or ce dernier ne mesure que "la production des biens et des services dans un pays durant une période donnée". Ainsi, ils vont essayer de "trouver d’autres indicateurs macro économiques prenant en compte la formation des gens, leur santé, la pollution, l’état de l’eau…"
C'est exactement ce qu'avait préconisé Jean-Marc Jancovici lors de sa conférence à l'ESC Dijon. Il avait rappelé plusieurs fois que le PIB est un très mauvais indicateur économique. Malheureusement, la majorité des économistes l'utilisent à tour de bras, d'une façon automatique, comme un Graal à atteindre. Pourtant comprendre ses limites est très simple. L'exemple de Jancovici: vous avez 100 paquets de café dans un placard et vous savez que vous n'en aurez jamais davantage (paquets de café=réserves de pétrole). Vous en vendez 1/4 de paquet par mois. Un économiste vous dira que vous devez en vendre 1/2 par mois, que cela améliorera votre croissance et votre chiffre d'affaire ("croissance" et "chiffre d'affaire" sont les deux autres termes des extrémistes économistes lobotomisés ne sachant pas réfléchir plus loin que leur calculatrice). Vous investissez donc pour pouvoir vendre plus, vous gagnez plus. Mais jusqu'à quand? C'est là que le PIB a ses limites: il donne des informations sur le passé (vous avez vendu X paquets de café avec tel ou tel profit), mais jamais il n'ouvre les yeux sur l'avenir.
Que ce soit un paquet de café dans un placard, les réserves internationales de pétrole, les stocks de poissons dans les océans, l'eau potable, les surfaces arables autour des villes, etc..., jamais le PIB ne les prend en compte. C'est pourquoi des indicateurs économiques alternatifs sont à développer comme l'a fait l'institut pour un développement durable belge ou encore à l'OCDE.
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