Dans la poursuite du débat national sur la transition énergétique, le Conseil Régional de Bourgogne invite toutes les personnes intéressées à participer à une journée de réflexion sur le thème de "L'enjeu des déplacements dans la transition énergétique".
Cette journée aura lieu le mardi 28 mai. Elle sera composée de 4 tables rondes ayant pour thèmes:
- "Le changement de comportements en matière de mobilité: une nécessité pour réduire nos consommations d'énergie et les émissions de gaz à effets de serre ?".
- "Passer du tout véhicule individuel aux transports collectifs et alternatifs dans un territoire contrasté ?".
- "Changer notre regard au vélo, du sport au transport".
- "Quels outils et moyens utiliser pour inclure réellement le vélo dans la palette des services de mobilité ?".
Une journée qui s'annonce riche en informations et idées afin de modifier nos comportements de déplacements.
Une journée pour "repenser nos déplacements et aménager autrement", comme le titrait le numéro 56 du journal "repères" de l'association Alterre Bourgogne. Un numéro qui renseigne en autre sur les moyens de "passer d'une offre de transport à une offre de mobilité". Avec aussi un paragraphe en page 11 qui en fera bondir plus d'un, obnubilé par le "toujours plus vite":
"Accélérer ou prendre le temps ?
Les grandes avancées technologiques qui ont eu lieu dans le domaine de la mobilité ont permis d’augmenter la vitesse, d’accélérer le rythme, de rendre possible l’instantanéité. Les comportements se sont adaptés et on a vu cette accélération se traduire par des concepts sociétaux tels que les fast-food, speed-dating et autres du même genre. Les nouvelles technologies permettent de recevoir, en temps réel, des informations en provenance du monde entier. Mais le paradoxe est que le progrès technique qui était censé nous faire gagner du temps s’est accompagné d’une explosion des flux d’informa- tions disparates et d’un renforcement des exigences de croissance, de rendements, d’optimisation de son temps. Les conséquences se traduisent par des situations de stress et d’anxiété et le sentiment de ne plus avoir la maîtrise de son temps. Différents philosophes et sociologues (Paul Virilio, Harmut Rosa...) se sont emparés de cette question. En parallèle, des groupes de personnes, des municipalités s’organisent en réseaux de par le monde pour, à travers de nouveaux courants appelés slow food ou slow cities (villes lentes), proposer des principes et solutions pour ralentir le rythme de vie."
Et oui, une des solutions pour moins consommer d'énergie dans ce fameux débat sur la transition énergétique n'est-il pas de savoir prendre son temps? Et cela concerne tout particulièrement les transports.
1 commentaire:
Je m'interroge : dans le cadre de la réforme écologique de l'économie, pouvons-nous continuer à inciter nos concitoyens à abandonner leurs voitures au profit des transports en commun, si dans le même temps nous sommes dans l'incapacité de leur offrir la continuité du service public ? Je ne parle pas d'un service minimum mais d'un vrai service normal tout au long de l'année.
Mon propos n'est pas de porter atteinte au sacrosaint droit de grève mais de changer nos logiciels afin que ce droit de grève n'est plus lieu d'être.
Ne pourrions-nous pas remplacer les sociétés capitalistes telles Kéolis par des organismes co-gérés associant à leur tête usagers et salariés ?
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