mercredi 24 juin 2020

Deux Faucheurs Volontaires d'OGM convoqués au tribunal de Dijon

Le 15 août 2018, 58 faucheuses et faucheurs volontaires ont neutralisé une parcelle d'essai de tournesol du groupe semencier RAGT (Rouergue, Aveyron, Gévaudan, Tarn). A la suite du fauchage, une cinquantaine de faucheurs ont été auditionnés librement en gendarmerie. Et on reproche à 5 d'entre eux - dont Michel et Laurent, 2 côte-d'oriens - en les convoquant au tribunal, de n'avoir pas voulu donner leur ADN et leurs empreintes anthropométriques.


Ils ont été convoqués au tribunal de Dijon le 24 juin 2020. 

Communiqué des Faucheurs:
" OGM : Plus de 160.000 ha de tournesol et 30.000 ha de colza cultivés en France (rapport de l'ANSES 2017) sont des plantes VrTH (Variétés rendues Tolérantes aux Herbicides) obtenues par mutagenèse. La Cour de Justice de l'Union Européenne a con rmé que ces variétés sont bien des OGM selon la directive européenne 2001-18. Lorsque cette mutagénèse est obtenue "in vitro", les VrTH doivent faire l'objet d'une autorisation et d'un étiquetage OGM, sinon elles sont illégales.
La culture d'OGM pose de graves et nombreux problèmes: dissémination irréversibles aux cultures voisines et aux plantes sauvages, brevetage du vivant, risques pour la santé ... 


La FRANCE doit respecter l'arrêt de la CJUE et appliquer celui du Conseil d’État !
L'arrêt du 25 juillet 2018 de la CJUE est rétroactif et d’application immédiate : ces plantes ne doivent être exemptées des obligations liées aux OGM que si elles ont été obtenues avec des techniques dont la sécurité est avérée depuis longtemps.

Une action citoyenne : fauchage d'une parcelle de tournesol près de Rodez.
Pour mettre le gouvernement devant ses responsabilités, le 15 août 2018, 58 faucheuses et faucheurs volontaires ont neutralisé une parcelle d'essai de tournesol du groupe semencier RAGT (Rouergue, Aveyron, Gévaudan, Tarn).

Le 7 février 2020, le Conseil d’État oblige la France à appliquer l'arrêt CJUE du 25 juillet 2018. TOUS FICHÉS TOUS TRACÉS
Big Brother is watching you
A la suite du fauchage, une cinquantaine de faucheurs ont été auditionnés librement en gendarmerie. Et on reproche à 5 d'entre eux - dont Michel et Laurent, 2 côte-d'oriens - en les convoquant au tribunal, de n'avoir pas voulu donner leur ADN et leurs empreintes anthropométriques. Or, le fauchage a été revendiqué, avec dépôt de la liste et adresse des participants, ce n’est donc pas pour établir leur participation à la destruction du tournesol OGM qu’on veut leur imposer ce prélèvement de leur ADN. Les Faucheurs le refuse systématiquement : sous prétexte de « sécurité », l’État intimide et réprime toute action et expression de militants mais également manifestants, lycéens, gilets jaunes, exilés, in rmières, pompiers, simples citoyens mécontents ou soupçonnés d'avoir commis une infraction, grévistes dont le seul tort est d'être dans la rue.


Alors qu'un nouveau chier – celui de la reconnaissance faciale – se met en place insidieusement et encore une fois sans aucun débat, le FNAEG = Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques continue à être alimenté (déjà plus de 4 millions de personnes) grâce à un harcèlement policier et judiciaire."



Finalement, les deux faucheurs ont été relaxés.

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